Depuis le 8 juillet dernier, le personnel de la Caisse nationale des caisses d'épargne a décidé de débrayer. Motif principal: augmentation de 100% du salaire des agents du fait du changement de statut de cette entreprise étatique.
En effet, l'ex-caisse d'épargne et de chèques postaux (CECP) a été transformée en banque après la crise post-électorale.
Ce qui implique normalement une amélioration du traitement des agents de l'entreprise. Seulement que, selon les nouveaux dirigeants, la boite a fait les frais de la crise post-électorale en étant le premier établissement financier en Côte d'Ivoire à être réquisitionné par l'ancien pouvoir des refondateurs avec tout les dégâts que cela comporte.
Selon des sources proches de la direction, c'est, en outre, une entreprise en souffrance qui essaye de se relever avec les efforts de la nouvelle direction. Et c'est dans ce conteste de reconstruction que les agents ont décidé de rentrer en grève pour exiger une augmentation de salaire. Les négociations engagées pour trouver un terrain d'entente ont buté, à en croire notre source, sur le refus catégorique des meneurs de la fronde d'accorder un temps à la direction pour étudier la question.
Au point qu'à l'intérieur de la Caisse nationale des caisses d'épargne, la thèse de la manipulation politique fait depuis son chemin. En effet, ceux qui conduisent la grève sont taxés d'être des proches de l'ancien directeur, Zahui Marcellin dont le militantisme au FPI était connu de tous.
Selon la direction, il s'agit donc de règlements politiques et non une grève à proprement dite. Car, souligne notre source, beaucoup d'efforts, notamment le renouvellement du parc informatique de toutes les agences et de certaines délégations régionales, la diversification du portefeuille produit et l'ouverture de plusieurs agences en ex-zone CNO, sont faits pour redonner vie à l'entreprise et surtout pour préserver les nombreux emplois. En tous cas, la grève déclenchée depuis le 8 juillet plombe les activités de la banque.
LO
En effet, l'ex-caisse d'épargne et de chèques postaux (CECP) a été transformée en banque après la crise post-électorale.
Ce qui implique normalement une amélioration du traitement des agents de l'entreprise. Seulement que, selon les nouveaux dirigeants, la boite a fait les frais de la crise post-électorale en étant le premier établissement financier en Côte d'Ivoire à être réquisitionné par l'ancien pouvoir des refondateurs avec tout les dégâts que cela comporte.
Selon des sources proches de la direction, c'est, en outre, une entreprise en souffrance qui essaye de se relever avec les efforts de la nouvelle direction. Et c'est dans ce conteste de reconstruction que les agents ont décidé de rentrer en grève pour exiger une augmentation de salaire. Les négociations engagées pour trouver un terrain d'entente ont buté, à en croire notre source, sur le refus catégorique des meneurs de la fronde d'accorder un temps à la direction pour étudier la question.
Au point qu'à l'intérieur de la Caisse nationale des caisses d'épargne, la thèse de la manipulation politique fait depuis son chemin. En effet, ceux qui conduisent la grève sont taxés d'être des proches de l'ancien directeur, Zahui Marcellin dont le militantisme au FPI était connu de tous.
Selon la direction, il s'agit donc de règlements politiques et non une grève à proprement dite. Car, souligne notre source, beaucoup d'efforts, notamment le renouvellement du parc informatique de toutes les agences et de certaines délégations régionales, la diversification du portefeuille produit et l'ouverture de plusieurs agences en ex-zone CNO, sont faits pour redonner vie à l'entreprise et surtout pour préserver les nombreux emplois. En tous cas, la grève déclenchée depuis le 8 juillet plombe les activités de la banque.
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