Le jeudi 18 juillet 2013, s’est tenue à l’hôtel du stade de Bouaké, une session de formation à l’intention des préfets des zones du centre et du nord, organisée par la commission nationale de lutte contre la prolifération et la circulation illicite des armes légères et de petit calibre (ComNat-ALPC). Cette session de formation a eu pour thème « la problématique des ALPC ». Les autorités préfectorales, étant les garants de l’autorité de l’Etat dans leur localité respective, elles constituent des acteurs importants dans la supervision des activités de lutte contre la prolifération et la circulation illicite des armes légères et de petit calibre (ALPC). D’où l’objectif de cette formation qui vise à renforcer leurs capacités sur les défis et enjeux de la problématique des ALPC, instruments de contrôle. Les informer sur les actions de sécurités communautaire en vue du dépôt volontaire des armes légères et de petit calibre et enfin, les informer dur les actions menées par la ComNat-ALPC et la nécessité de leur contribution dans cette lutte. Cinq modules ont été développés au cours de cette formation. Notamment les enjeux et défis de la problématique de la prolifération des ALPC en Côte d’Ivoire ; la sécurité communautaire : rôle des autorités préfectorales ; l’observatoire sur la violence armée ; les opérations de collecte : quelles contributions des autorités préfectorales et la sécurité physique des sites de stockage et système de gestion des armes et munitions. Sur ce dernier module, M. Anzian Kouadja, secrétaire exécutif adjoint de la ComNat-ALPC a révélé qu’en collaboration avec l’ADDR, près de 5.000 armes et 4.000 munitions ont été collectées à ce jour. 11.838 grenades et 1858 armes de toute catégorie ont-elles aussi été récupérées. Le préfet de région de Gbêkê Konin Aka, ouvrant cette session de formation a souligné les causes des attaques et braquages. Qui selon lui résultent de la crise que le pays a vécue. Il a émis le vœu de faire en sorte que toutes ces armes soient retirées de la circulation. Aux dires du gouverneur Aka Konin, toutes ces attaques répondent à des actes «politiciens, en vue de faire croire que le pays est instable et éloigner les investisseurs». Au total, ce sont 20 préfets qui prennent part à la formation.
B.P
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