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Société Publié le samedi 20 juillet 2013 | Le Nouveau Réveil

Réformes de l’enseignement secondaire : désormais, des enseignants polyvalents dans les collèges modernes

Améliorer l’accès, la rétention et l’achèvement au premier cycle ; améliorer l’équité de notre système éducatif ; améliorer les performances en améliorant la disponibilité des enseignants dans les établissements scolaires…» Tels sont les grands défis que la réforme sur des collèges modernes publics, mise en place par le ministère de l’Education nationale et de l’enseignement technique, veut relever. Depuis lundi 15 juillet dernier, sous la conduite du directeur de cabinet adjoint du Menet, Koné Raoul, les structures techniques sont à pied d’œuvre pour la mise au point de cette innovation de taille qui rentrera en vigueur, selon lui, à la rentrée scolaire 2014-2015. De quoi s’agit-il concrètement ? Selon Koné Raoul, qui a longuement instruit les hommes de médias sur cette réforme des collèges modernes, il s’agit d’organiser la mise en œuvre des collèges de proximité, surtout dans les zones rurales. Ces collèges de base 2 seront construits sur l’ensemble du territoire, en fonction des sites choisis Pour la phase pilote, 24 collèges modernes sur les 40 prévus. La particularité sera la présence dans ces collèges des enseignants polyvalents. C'est-à-dire qui enseigneront plus d’une matière. «Ces enseignants seront recrutés par voie de concours au niveau des enseignants ordinaires du primaire qui ont un niveau universitaire à savoir, au moins Bac +2. Deug 2. Une fois admis, ils iront suivre un an de formation théorique à l’Ens et feront un an de pratique sur le terrain. La priorité est donnée aux Instituteurs parce qu’ils ont l’expérience de la polyvalence». A-t-il fait savoir. En ce qui concerne la polyvalence en elle-même, M. Drissa Kouyaté, Inspecteur général de l’Education nationale (Igen), président du groupe de travail, a fait savoir que l’enseignement se fera autour de cinq (5) grands blocs, à savoir, «bloc 1, Français-Histoire et Géographie ; bloc 2, Français-Education et Droit de l’homme et à la citoyenneté ; bloc 3, Anglais- Eps (épreuves physiques et sportives) ; bloc 4, Mathématiques-Technologies de l’information et de la communication (Tic) et bloc 5, Physiques-Chimie et Svt (sciences de la vie et de la terre)». Pour Kouakoussui Kouakou Jean-Baptiste, Igen, chargé de la Pédagogie, «Cette réforme permettra la promotion des enseignants du primaire. Car, cela constituera désormais un stimulant pour eux de vouloir continuer d’apprendre». A-t-il indiqué tout en rassurant que cette réforme sera suivie et contrôlée car, «la qualité de l’enseignement est liée à la conscience professionnelle, à la présence effective des enseignants en classe. Et comme on ne peut rien obtenir sans contrôle, soyez rassurés, nous allons contrôler et suivre cette réforme pour que l’objectif soit atteint. A savoir, augmenter le taux de réussite aux examens mais surtout ne plus laisser à la touche un enfant pour faute de place ou parce que les parents sont pauvres». La construction desdits collèges de proximité dans les zones rurales devant s’accompagner de la construction de logements, de cantines scolaires et de centres de santé, le coordonateur national du Snaps-coges, Kouadio Kouamé David, a dit prendre son bâton de pèlerin pour sensibiliser les élus locaux afin de contribuer au succès de cette réforme en jouant pleinement leur rôle. Notons qu’à terme, tous les collèges modernes à base 2, 3 ou 4 auront des enseignants polyvalents. Aussi, est-il bon de signaler que le concours bien que réservé aux instituteurs ordinaires pour leur expérience sera aussi ouvert aux étudiants.


JEAN PAUL LOUKOU
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