Un geste fort pour la paix en Côte d’Ivoire. Samedi dernier, à l’initiative du Réseau Paix & Sécurité des Femmes dans l’espace Cedeao (REPSFECO), dirigé par Mme Salimata Porquet, les fils et les filles du Cavally, toutes obédiences politiques confondues, se sont retrouvées dans l’enceinte de la Préfecture de Guiglo, pour le lancement officiel du projet intitulé : « Promotion des droits de la femme rurale et sa participation aux initiatives de paix et de cohésion sociale».
Pour marquer leur adhésion totale à ce projet, il est vrai, noble, plusieurs hauts cadres de la région avaient effectué le déplacement, avec leur tête Mme Anne-Désirée Ouloto ministre de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, le député Déhé Paul, le maire de Guigle, l’adjoint au maire de Denis Kah Zion, premier magistrat de Toulepleu. Sans oublier la présence de tous les chefs traditionnels de la région et du chef de terre, qui a fait sortir, pour l’occasion, le plus grand masque qui n’apparaît en public qu’exceptionnellement.
La cérémonie, qui a réuni plus de 1200 personnes alors que les organisateurs n’en attendaient que…150, était placée sous le parrainage de la ministre Anne-Désirée Ouloto, et le co-parrainage du ministre Dagobert Banzio Président du Conseil Régional du Cavally, qui a dépêché sur les lieux trois de ses proches collaborateurs pour le représenter.
Présidente du REPSFECO, Mme Salimata Porquet a rappelé que ce réseau a été créé en juillet 2009 par des organisations des femmes oeuvant dans le domaine de la paix, du développement et la sécurité dans l’espace Cedeao sur l’initiative du Centre de la Cedeao pour le Développement du genre (CCDG).
Selon elle, le réseau est installé dans les quinze pays de la Cedeao et le Secrétariat permanent du réseau régional est basé à Abidjan, suite à un Accord de siège signé avec l’Etat de Côte d’Ivoire. A l’en croire, le REPSFECO vise à coordonner et optimiser les rôles et initiatives des femmes dans la prévention des conflits, le maintien de la paix et de la sécurité, les opérations de reconstruction post-conflit et la promotion des droits humains particulièrement ceux des femmes et autres groupes vulnérables, pour assurer une paix durable dans l’espace Cedeao. C’est donc dans cette optique, qu’elle se trouvait à Guiglo pour communier avec ses sœurs et partager les expériences des unes et des autres, à travers le lancement de ce projet.
Lequel, a précisé Mme Porquet, « consiste à mener des actions d’information, de formation, de plaidoyer et de sensibilisation sur les droits fondamentaux de l’Homme, notamment ceux des femmes en mettant un accent particulier sur les femmes en milieu rural».
Pour la présidente du REPSFECO, les femmes du milieu rural sont la clé de voûte de la Côte d’Ivoire. « Elles ont permis aux populations ivoiriennes de se nourrir et de survivre pendant la forte crise que nous avons connue et nous devons le leur reconnaître, les en féliciter et les encourager à continuer », a fait savoir Mme Porquet, soulignant que ces femmes possèdent une expérience incroyable en bonnes pratiques endogènes de gestion des conflits et de cohésion sociale.
« Il faudrait qu’on puisse s’abreuver de leur connaissance et de leur savoir faire pour garantir la réussite de notre mission de paix », a-t-elle suggéré. Le choix de la Région du Cavally n’est pas, à ses yeux, fortuit. Car, dira Mme Porquet, « durablement touchée par les crises politiques et militaires successives qui se sont renforcées pendant les malheureux événements postélectoraux, elle compte parmi les régions où le défi de la réconciliation, de la paix et de la cohésion sociale reste majeur ».
Pour la responsable du REPSFECO, la première réponse à ce défi est l’union des fils et filles de la région. « Une fois le Cavally réconcilié, la paix et la cohésion sociale rejailliront sur toute la Côte d’Ivoire. Le vent de la cohésion sociale doit souffler à partir de l’ouest », a-t-elle professé, avant d’exhorter les populations « à ne pas semer la graine de la discorde pour que la réconciliation tant attendue soit réelle et que nos objectifs soient atteints afin d’assurer la relève ».
Toutefois, Mme Porquet reste convaincue que cela ne saurait se faire qu’avec le soutien de Mme Ouloto et surtout du Président de la République, Alassane Ouattara.
Peu avant, Mme Dosso Mafelina, Secrétaire du Bureau National du REPSFECO et chef de projet, avait indiqué qu’il avait pour objectif de promouvoir les droits fondamentaux de l’homme en particulier ceux de la femme et de la jeune fille en vue de leur implication effective dans les initiatives de paix et de cohésion sociale en milieu rural.
D’après elle, sa durée de réalisation est de 12 mois (janvier- décembre 2013). Aussitôt après le lancement, 90 femmes, issues de 13 sous-préfectures et de 7 préfectures du Cavally, sont rentrées en formation au Centre Nazareth jusqu’au jeudi 18 juillet. Pour la réalisation de ce projet, le REPSFECO bénéficie de l’appui financier de Open Society Initiative for West Africa, du partenariat avec la Cedeao et de l’appui institutionnel du CERAP (Centre de Recherches et d’Action pour la Paix), qui s’occupe de la formation des femmes, de Search For Common Ground (SFCG) pour le volet de sensibilisation, de l’ONG PEHE, pour la pérennisation du projet et de l’ONUCI pour la logistique et son expertise dans les questions liées au genre. Pour mémoire, le REPSFECO a pour slogan : « Paix, sécurité et développement avec les femmes en Côte d’Ivoire, c’est maintenant, je m’engage ! ».
Y. Sangaré
Pour marquer leur adhésion totale à ce projet, il est vrai, noble, plusieurs hauts cadres de la région avaient effectué le déplacement, avec leur tête Mme Anne-Désirée Ouloto ministre de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, le député Déhé Paul, le maire de Guigle, l’adjoint au maire de Denis Kah Zion, premier magistrat de Toulepleu. Sans oublier la présence de tous les chefs traditionnels de la région et du chef de terre, qui a fait sortir, pour l’occasion, le plus grand masque qui n’apparaît en public qu’exceptionnellement.
La cérémonie, qui a réuni plus de 1200 personnes alors que les organisateurs n’en attendaient que…150, était placée sous le parrainage de la ministre Anne-Désirée Ouloto, et le co-parrainage du ministre Dagobert Banzio Président du Conseil Régional du Cavally, qui a dépêché sur les lieux trois de ses proches collaborateurs pour le représenter.
Présidente du REPSFECO, Mme Salimata Porquet a rappelé que ce réseau a été créé en juillet 2009 par des organisations des femmes oeuvant dans le domaine de la paix, du développement et la sécurité dans l’espace Cedeao sur l’initiative du Centre de la Cedeao pour le Développement du genre (CCDG).
Selon elle, le réseau est installé dans les quinze pays de la Cedeao et le Secrétariat permanent du réseau régional est basé à Abidjan, suite à un Accord de siège signé avec l’Etat de Côte d’Ivoire. A l’en croire, le REPSFECO vise à coordonner et optimiser les rôles et initiatives des femmes dans la prévention des conflits, le maintien de la paix et de la sécurité, les opérations de reconstruction post-conflit et la promotion des droits humains particulièrement ceux des femmes et autres groupes vulnérables, pour assurer une paix durable dans l’espace Cedeao. C’est donc dans cette optique, qu’elle se trouvait à Guiglo pour communier avec ses sœurs et partager les expériences des unes et des autres, à travers le lancement de ce projet.
Lequel, a précisé Mme Porquet, « consiste à mener des actions d’information, de formation, de plaidoyer et de sensibilisation sur les droits fondamentaux de l’Homme, notamment ceux des femmes en mettant un accent particulier sur les femmes en milieu rural».
Pour la présidente du REPSFECO, les femmes du milieu rural sont la clé de voûte de la Côte d’Ivoire. « Elles ont permis aux populations ivoiriennes de se nourrir et de survivre pendant la forte crise que nous avons connue et nous devons le leur reconnaître, les en féliciter et les encourager à continuer », a fait savoir Mme Porquet, soulignant que ces femmes possèdent une expérience incroyable en bonnes pratiques endogènes de gestion des conflits et de cohésion sociale.
« Il faudrait qu’on puisse s’abreuver de leur connaissance et de leur savoir faire pour garantir la réussite de notre mission de paix », a-t-elle suggéré. Le choix de la Région du Cavally n’est pas, à ses yeux, fortuit. Car, dira Mme Porquet, « durablement touchée par les crises politiques et militaires successives qui se sont renforcées pendant les malheureux événements postélectoraux, elle compte parmi les régions où le défi de la réconciliation, de la paix et de la cohésion sociale reste majeur ».
Pour la responsable du REPSFECO, la première réponse à ce défi est l’union des fils et filles de la région. « Une fois le Cavally réconcilié, la paix et la cohésion sociale rejailliront sur toute la Côte d’Ivoire. Le vent de la cohésion sociale doit souffler à partir de l’ouest », a-t-elle professé, avant d’exhorter les populations « à ne pas semer la graine de la discorde pour que la réconciliation tant attendue soit réelle et que nos objectifs soient atteints afin d’assurer la relève ».
Toutefois, Mme Porquet reste convaincue que cela ne saurait se faire qu’avec le soutien de Mme Ouloto et surtout du Président de la République, Alassane Ouattara.
Peu avant, Mme Dosso Mafelina, Secrétaire du Bureau National du REPSFECO et chef de projet, avait indiqué qu’il avait pour objectif de promouvoir les droits fondamentaux de l’homme en particulier ceux de la femme et de la jeune fille en vue de leur implication effective dans les initiatives de paix et de cohésion sociale en milieu rural.
D’après elle, sa durée de réalisation est de 12 mois (janvier- décembre 2013). Aussitôt après le lancement, 90 femmes, issues de 13 sous-préfectures et de 7 préfectures du Cavally, sont rentrées en formation au Centre Nazareth jusqu’au jeudi 18 juillet. Pour la réalisation de ce projet, le REPSFECO bénéficie de l’appui financier de Open Society Initiative for West Africa, du partenariat avec la Cedeao et de l’appui institutionnel du CERAP (Centre de Recherches et d’Action pour la Paix), qui s’occupe de la formation des femmes, de Search For Common Ground (SFCG) pour le volet de sensibilisation, de l’ONG PEHE, pour la pérennisation du projet et de l’ONUCI pour la logistique et son expertise dans les questions liées au genre. Pour mémoire, le REPSFECO a pour slogan : « Paix, sécurité et développement avec les femmes en Côte d’Ivoire, c’est maintenant, je m’engage ! ».
Y. Sangaré
