La campagne pour l’accélération de la réduction de la mortalité maternelle en Afrique (CARMMA) vient d’être lancée en Côte-d’Ivoire. C’est la première dame Mme Dominique OUATTARA qui a officiellement ouvert la campagne la semaine dernière, au cour d’une cérémonie présidée par le 1er Ministre Daniel Kablan DUNCAN au palais des congrès de L’hôtel Ivoire.
Côte-d’Ivoire un décès toutes les 3h à l’accouchement
La Côte-d’Ivoire aborde un autre virage dans la lutte contre la mortalité maternelle et infantile. A l’instar des pays comme le Cameroun, le Ghana et le Mozambique, elle vient de lancer officiellement la campagne pour l’accélération de la réduction de la mortalité maternelle en Afrique (CARMMA) ; répondant ainsi à une recommandation de la 4è session de la conférence des ministres africains de la santé tenue en Ethiopie en 2009. Il s’agit d’une caravane de sensibilisation qui doit sillonner tout le pays sur plusieurs mois. La CARMMA devient une priorité pour les Etats Africains, puisque la mortalité maternelle et néo-natale est particulièrement un problème majeur de santé publique. Le ministre de la santé publique et de la lutte contre le SIDA justifie cela par le fait que, le nombre de décès maternels est estimé à 529.000 dans le monde dont la moitié en Afrique. Le risque de décès d’une femme, suite à une grossesse, est de 1 sur 16 en Afrique au sud du Sahara, contre 1 sur 2400 dans les pays industrialisés selon un rapport de l’OMS publié en 2004. En Côte d’Ivoire, l’on enregistre 614 décès maternels pour 100 mille naissances vivantes, soit deux décès maternels toutes les trois heures, des suites de complications liées à la grossesse, l’accouchement ou les suites de couches. Le risque de décès néonatal est de 38 pour 1000 naissances vivantes.
Une nécessaire mobilisation de tous
« Investir dans la santé maternelle pour que aucune femme ne meurt en donnant la vie dans une Côte d’Ivoire émergente à l’horizon 2020 ». Le thème de cette campagne est une interpellation à tous pour conjuguer des efforts, afin que les femmes ne meurent plus en voulant donner la vie, emportant dans la mort un bébé à naître, ou abandonnant malgré elles un nouveau-né qui ne connaîtra jamais sa mère. Le ministre de la santé a notamment relevé les actions de l’état pour faciliter l’accès des services de son département dans le cadre de la politique de protection de la mère et de l’enfant ; l’exemple d’un dispensaire pour dix mille habitants en milieu rural, et une maternité pour 14 mille femmes. Toute chose visant à être améliorer. Après avoir félicité le ministre de la santé pour sa détermination, la première dame a souligné que le sombre tableau de la mortalité maternelle et infantile doit alerter chacun sur la nécessité d’intensifier les efforts pour la santé de nos mamans. Le projet de l’hôpital mère enfant de Bingerville, est une réponse au problème de la mortalité pendant et après l’accouchement, dans un cadre moderne avec du matériel sophistiqué, a dit Mme Dominique Ouattara. La première Dame qui a souhaité l’adhésion de tous à cette campagne, afin de réduire sensiblement les risques de mortalité obstétrique chez nous. Un sentiment soutenu par le 1er ministre Kablan Duncan qui présidait la cérémonie.
Côte-d’Ivoire un décès toutes les 3h à l’accouchement
La Côte-d’Ivoire aborde un autre virage dans la lutte contre la mortalité maternelle et infantile. A l’instar des pays comme le Cameroun, le Ghana et le Mozambique, elle vient de lancer officiellement la campagne pour l’accélération de la réduction de la mortalité maternelle en Afrique (CARMMA) ; répondant ainsi à une recommandation de la 4è session de la conférence des ministres africains de la santé tenue en Ethiopie en 2009. Il s’agit d’une caravane de sensibilisation qui doit sillonner tout le pays sur plusieurs mois. La CARMMA devient une priorité pour les Etats Africains, puisque la mortalité maternelle et néo-natale est particulièrement un problème majeur de santé publique. Le ministre de la santé publique et de la lutte contre le SIDA justifie cela par le fait que, le nombre de décès maternels est estimé à 529.000 dans le monde dont la moitié en Afrique. Le risque de décès d’une femme, suite à une grossesse, est de 1 sur 16 en Afrique au sud du Sahara, contre 1 sur 2400 dans les pays industrialisés selon un rapport de l’OMS publié en 2004. En Côte d’Ivoire, l’on enregistre 614 décès maternels pour 100 mille naissances vivantes, soit deux décès maternels toutes les trois heures, des suites de complications liées à la grossesse, l’accouchement ou les suites de couches. Le risque de décès néonatal est de 38 pour 1000 naissances vivantes.
Une nécessaire mobilisation de tous
« Investir dans la santé maternelle pour que aucune femme ne meurt en donnant la vie dans une Côte d’Ivoire émergente à l’horizon 2020 ». Le thème de cette campagne est une interpellation à tous pour conjuguer des efforts, afin que les femmes ne meurent plus en voulant donner la vie, emportant dans la mort un bébé à naître, ou abandonnant malgré elles un nouveau-né qui ne connaîtra jamais sa mère. Le ministre de la santé a notamment relevé les actions de l’état pour faciliter l’accès des services de son département dans le cadre de la politique de protection de la mère et de l’enfant ; l’exemple d’un dispensaire pour dix mille habitants en milieu rural, et une maternité pour 14 mille femmes. Toute chose visant à être améliorer. Après avoir félicité le ministre de la santé pour sa détermination, la première dame a souligné que le sombre tableau de la mortalité maternelle et infantile doit alerter chacun sur la nécessité d’intensifier les efforts pour la santé de nos mamans. Le projet de l’hôpital mère enfant de Bingerville, est une réponse au problème de la mortalité pendant et après l’accouchement, dans un cadre moderne avec du matériel sophistiqué, a dit Mme Dominique Ouattara. La première Dame qui a souhaité l’adhésion de tous à cette campagne, afin de réduire sensiblement les risques de mortalité obstétrique chez nous. Un sentiment soutenu par le 1er ministre Kablan Duncan qui présidait la cérémonie.