Du 17 au 18 juillet, s’est tenue la première édition des Journées ivoiriennes de la viande de porc et ses dérivées. A cette occasion, le président de l’INTERPORCI (Interprofession porcine de Côte » d’Ivoire), Charles-Emmanuel Yacé, s’est engagé à améliorer les chiffres de la filière porcine.
L’information pourrait paraître étonnante, mais elle est vraie : «En effet, la viande de porc, nonobstant les considérations religieuses et les tabous, est l’une des viandes les plus consommées à l’échelon mondial eu égard, d’une part à son coût d’accès relativement bas, et d’autre part, à ces qualités nutritives, gustatives et organoleptiques ». Ces propos ont été tenus par le ministre des Ressources animales et halieutiques, Kobenan Adjoumani, au cours de la première édition des journées ivoiriennes de la viande de porc et ses dérivées qui se sont déroulées les 17 et 18 juillet à la Caistab.
Une consommation fortement dépendante de l’extérieur
Selon des informations diffusées par un confère, le ratio de consommation de viande de porc au monde est de 34,5 kilogrammes par habitant et par an. En Côte d’Ivoire, le hic, c’est que la consommation est fortement dépendante de l’extérieur. Et le ministre Kobenan Adjoumani n’a pas manqué de le souligner lors de cette rencontre. A l’en croire, «La Côte d’Ivoire ne couvre que 21% de sa consommation en viande porcine, le reste du taux étant importé de l’extérieur », avec un cheptel national porcin de 349 739 porc (DPP/MIRAH, 2011). La consommation nationale de porc est très loin des chiffres enregistrés au plan international. Face à cette situation, le président de l’Interprofession porcine de Côte d’Ivoire (Interporci), Charles-Emmanuel Yacé a déclaré sans ambages : « Si nous décidons de porter la consommation par habitant à 1 kilogramme par an, les chiffres de la profession seront les suivants :
.les abattages de porcs dans le circuit moderne vont passer de 22 000 porcs par an à 183 000 porcs,
.les flux financiers dans la filière porcine ivoirienne vont passer de 6 milliards à 50 milliards », a affirmé ce dernier. Avant d’ajouter « faites confiance à l’Interporci. Nous allons fortement améliorer les chiffres de notre filière porcine ivoirienne. Nous, professionnels de la filière, acceptons de prendre ce défi ». L’Interporci parviendra-t-il à relever ce défi ? Le temps nous le dira.
Jérémy Junior
L’information pourrait paraître étonnante, mais elle est vraie : «En effet, la viande de porc, nonobstant les considérations religieuses et les tabous, est l’une des viandes les plus consommées à l’échelon mondial eu égard, d’une part à son coût d’accès relativement bas, et d’autre part, à ces qualités nutritives, gustatives et organoleptiques ». Ces propos ont été tenus par le ministre des Ressources animales et halieutiques, Kobenan Adjoumani, au cours de la première édition des journées ivoiriennes de la viande de porc et ses dérivées qui se sont déroulées les 17 et 18 juillet à la Caistab.
Une consommation fortement dépendante de l’extérieur
Selon des informations diffusées par un confère, le ratio de consommation de viande de porc au monde est de 34,5 kilogrammes par habitant et par an. En Côte d’Ivoire, le hic, c’est que la consommation est fortement dépendante de l’extérieur. Et le ministre Kobenan Adjoumani n’a pas manqué de le souligner lors de cette rencontre. A l’en croire, «La Côte d’Ivoire ne couvre que 21% de sa consommation en viande porcine, le reste du taux étant importé de l’extérieur », avec un cheptel national porcin de 349 739 porc (DPP/MIRAH, 2011). La consommation nationale de porc est très loin des chiffres enregistrés au plan international. Face à cette situation, le président de l’Interprofession porcine de Côte d’Ivoire (Interporci), Charles-Emmanuel Yacé a déclaré sans ambages : « Si nous décidons de porter la consommation par habitant à 1 kilogramme par an, les chiffres de la profession seront les suivants :
.les abattages de porcs dans le circuit moderne vont passer de 22 000 porcs par an à 183 000 porcs,
.les flux financiers dans la filière porcine ivoirienne vont passer de 6 milliards à 50 milliards », a affirmé ce dernier. Avant d’ajouter « faites confiance à l’Interporci. Nous allons fortement améliorer les chiffres de notre filière porcine ivoirienne. Nous, professionnels de la filière, acceptons de prendre ce défi ». L’Interporci parviendra-t-il à relever ce défi ? Le temps nous le dira.
Jérémy Junior