Yamoussoukro (Côte d'Ivoire) - Le Chef de l'Etat ivoirien, Alassane Ouattara a procédé lundi après-midi à l'ouverture du premier pipeline de la Côte d'Ivoire reliant la capitale économique, Abidjan à la capitale politique et administrative, Yamoussoukro.
"Le pipeline que nous mettons en service ce jour relie Abidjan à Yamoussoukro. Il permettra la redistribution des produits à partir des dépôts de Yamoussoukro vers le marché de l'intérieur de la Côte d'Ivoire et vers les pays de l'interland c'est-à-dire le Mali et le Burkina Faso par camion", a expliqué le Ministre du pétrole et de l'énergie, Adama Toungara.
Ce projet d'un coût global de près de 140 milliards de fcfa est exécuté en trois phases. La première phase concerne Abidjan- Bouaké (385 km) dont une partie (Abidjan-Yamoussoukro, deux villes distantes de 258 km ) a été mise en service lundi. ''C'est un pipeline de 385 km de longueur et de 12 mètres de diamètre'', a précisé le Ministre Tougara à propos de la première phase de ce projet.
La seconde phase concerne Bouaké-Ferkéssédougou (240 km). Dans la troisième phase, l'oléoduc reliera la ville ivoirienne de Ferkéssédougou à la capitale burkinabé, Ouagadougou. A terme, ce pipeline ''permettra de transporter 4 millions de litres de produits pétroliers par jour, soit l'équivalent de 130 camions citernes par jour pour un investissement de près de 140 milliards de fcfa'', a encore ajouté le Ministre du pétrole et de l'énergie.
Ce projet dont les travaux ont démarré il y a quelques années vise à améliorer l'approvisionnement en produits pétroliers de l'intérieur de la Côte d'Ivoire, du Burkina Faso et du Mali, ainsi que la réduction progressive des coûts des produits pétroliers vers le consommateur. Pour M. Toungara, il doit également permettre à la Côte d'Ivoire de contribuer plus efficacement en l'intégration régionale en matière d'hydrocarbures.
S'agissant des retombées sur le plan économique, le pipeline va réduire le trafic des camions à terme sur les routes et baisser ainsi les dépenses d'entretien routier, et favorisera en outre un meilleur recouvrement des taxes pétrolières estimées à environ 15 milliards de fcfa par an. Au plan social, il va permettre de créer 1000 emplois directs et indirects.
" Le pipeline va créer des activités dans les villages voisins au tracé du pipeline, notamment grâce à l'organisation des comités locaux de surveillance", a annoncé M. Toungara, soulignant qu'au plan environnemental, il va ''assainir le cadre de vie grâce à la réduction des émissions de gaz carbonique provenant des camions citernes et réduire le risque d'accident sur les routes''.
La mise en service de ce pipeline intervient au moment où le Président burkinabé, Blaise Compaoré séjourne à Yamoussoukro où il présidera mardi avec son homologue ivoirien, Alassane Ouattara, à la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix, la troisième Conférence au Sommet du traité d'amitié et de coopération entre les deux Etats.
L'approvisionnement en énergie électrique et hydrocarbures du Burkina Faso par la Côte d'Ivoire, sera notamment au centre de ce Sommet.
LS/APA
"Le pipeline que nous mettons en service ce jour relie Abidjan à Yamoussoukro. Il permettra la redistribution des produits à partir des dépôts de Yamoussoukro vers le marché de l'intérieur de la Côte d'Ivoire et vers les pays de l'interland c'est-à-dire le Mali et le Burkina Faso par camion", a expliqué le Ministre du pétrole et de l'énergie, Adama Toungara.
Ce projet d'un coût global de près de 140 milliards de fcfa est exécuté en trois phases. La première phase concerne Abidjan- Bouaké (385 km) dont une partie (Abidjan-Yamoussoukro, deux villes distantes de 258 km ) a été mise en service lundi. ''C'est un pipeline de 385 km de longueur et de 12 mètres de diamètre'', a précisé le Ministre Tougara à propos de la première phase de ce projet.
La seconde phase concerne Bouaké-Ferkéssédougou (240 km). Dans la troisième phase, l'oléoduc reliera la ville ivoirienne de Ferkéssédougou à la capitale burkinabé, Ouagadougou. A terme, ce pipeline ''permettra de transporter 4 millions de litres de produits pétroliers par jour, soit l'équivalent de 130 camions citernes par jour pour un investissement de près de 140 milliards de fcfa'', a encore ajouté le Ministre du pétrole et de l'énergie.
Ce projet dont les travaux ont démarré il y a quelques années vise à améliorer l'approvisionnement en produits pétroliers de l'intérieur de la Côte d'Ivoire, du Burkina Faso et du Mali, ainsi que la réduction progressive des coûts des produits pétroliers vers le consommateur. Pour M. Toungara, il doit également permettre à la Côte d'Ivoire de contribuer plus efficacement en l'intégration régionale en matière d'hydrocarbures.
S'agissant des retombées sur le plan économique, le pipeline va réduire le trafic des camions à terme sur les routes et baisser ainsi les dépenses d'entretien routier, et favorisera en outre un meilleur recouvrement des taxes pétrolières estimées à environ 15 milliards de fcfa par an. Au plan social, il va permettre de créer 1000 emplois directs et indirects.
" Le pipeline va créer des activités dans les villages voisins au tracé du pipeline, notamment grâce à l'organisation des comités locaux de surveillance", a annoncé M. Toungara, soulignant qu'au plan environnemental, il va ''assainir le cadre de vie grâce à la réduction des émissions de gaz carbonique provenant des camions citernes et réduire le risque d'accident sur les routes''.
La mise en service de ce pipeline intervient au moment où le Président burkinabé, Blaise Compaoré séjourne à Yamoussoukro où il présidera mardi avec son homologue ivoirien, Alassane Ouattara, à la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix, la troisième Conférence au Sommet du traité d'amitié et de coopération entre les deux Etats.
L'approvisionnement en énergie électrique et hydrocarbures du Burkina Faso par la Côte d'Ivoire, sera notamment au centre de ce Sommet.
LS/APA