Avec les artistes, il faut décidemment s'attendre à tout. Et le comportement de quelques-uns, ceux que le ministère de la Culture et de la Francophonie a décidés de soutenir, est tout simplement hallucinant. Bénéficiaires d'une aide à la production musicale, après examen de leurs dossiers de candidature, quinze artistes ont été repartis dans trois studios d'enregistrement (Digital Mobile Eléphant, Genesis Masterings (ex-Jadcom) et 777), en raison de cinq par studio. Pour éviter que les fonds alloués à ce projet ne soient utilisés à d'autres fins, le ministère de la Culture et de la Francophonie a choisi de ne pas remettre l'argent aux artistes concernés. Le principe arrêté par la tutelle est simple. L'artiste se rend dans le studio où il a été « affecté », pour enregistrer son œuvre, le ministère se chargeant de régler directement la facture auprès du propriétaire de studio. C'est ainsi que la somme de 30 millions de FCFA a été décaissée, il y a quelques semaines, pour le financement de cette opération. Et chaque studio a reçu 10 millions de FCFA, soit 2 millions de FCFA pour l'enregistrement d'un album.
Déjà, avant qu'ils ne reçoivent les bons pour enregistrer, certains de ses artistes, notamment Neddy Jerth, s'étaient insurgés contre cette méthode, pas adéquate à leur goût. Bien plus, ils l'estimaient infantilisante pour eux. A la vérité, ils auraient voulu que le ministère leur remette l'argent pour que chacun aille l'utiliser comme il veut. Ce que la tutelle a naturellement rejeté du revers de la main. Pour autant, ces artistes n'en démordent pas. Face à la fermeté du ministère, certains décident de harceler les propriétaires de studio, exigeant qu'ils leur reversent l'argent reçu du ministère. Ce que ces derniers refusent. Conséquence, des artistes boudent… Sur les cinq que doit accueillir le studio Genesis, seuls deux ont accepté de se plier aux conditions du ministère. Les trois autres exigent les fonds qui doivent financer la production de leurs albums respectifs. Et comme jusque-là, ils n'ont pas eu gain de cause, ils ont carrément disparu dans la nature, en refusant tout bonnement de rentrer en studio. « Ils nous fatiguent. Leur harcèlement est terrible » se plaint le patron de l'un de ces trois studios. En revanche, au studio Digital Mobile Eléphant, « il n'y a rien », assure son responsable Ken Adamo, qui ajoutent que les artistes qui sont chez lui ont presque fini.
Face à cette situation, la tutelle a décidé de monter au créneau. Lors d'une mission de contrôle effectuée récemment sa direction des affaires administratives et financières a demandé aux responsables des studios de demeurer intransigeants et surtout de ne remettre aucun sou à ces artistes. Parmi ceux qui bénéficient de cette aide à la production, on compte des noms comme Joss Kezo, Neddy Jerte, Tolio Anatole, Naftaly, Kalujah, Benelziz Tabley…pour ne citer qu'eux.
YS
Déjà, avant qu'ils ne reçoivent les bons pour enregistrer, certains de ses artistes, notamment Neddy Jerth, s'étaient insurgés contre cette méthode, pas adéquate à leur goût. Bien plus, ils l'estimaient infantilisante pour eux. A la vérité, ils auraient voulu que le ministère leur remette l'argent pour que chacun aille l'utiliser comme il veut. Ce que la tutelle a naturellement rejeté du revers de la main. Pour autant, ces artistes n'en démordent pas. Face à la fermeté du ministère, certains décident de harceler les propriétaires de studio, exigeant qu'ils leur reversent l'argent reçu du ministère. Ce que ces derniers refusent. Conséquence, des artistes boudent… Sur les cinq que doit accueillir le studio Genesis, seuls deux ont accepté de se plier aux conditions du ministère. Les trois autres exigent les fonds qui doivent financer la production de leurs albums respectifs. Et comme jusque-là, ils n'ont pas eu gain de cause, ils ont carrément disparu dans la nature, en refusant tout bonnement de rentrer en studio. « Ils nous fatiguent. Leur harcèlement est terrible » se plaint le patron de l'un de ces trois studios. En revanche, au studio Digital Mobile Eléphant, « il n'y a rien », assure son responsable Ken Adamo, qui ajoutent que les artistes qui sont chez lui ont presque fini.
Face à cette situation, la tutelle a décidé de monter au créneau. Lors d'une mission de contrôle effectuée récemment sa direction des affaires administratives et financières a demandé aux responsables des studios de demeurer intransigeants et surtout de ne remettre aucun sou à ces artistes. Parmi ceux qui bénéficient de cette aide à la production, on compte des noms comme Joss Kezo, Neddy Jerte, Tolio Anatole, Naftaly, Kalujah, Benelziz Tabley…pour ne citer qu'eux.
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