Abidjan - La mesure d’interdiction des vendeurs ambulants et mendiants aux abords des carrefours et principales artères du District d’Abidjan, prise par le Ministère de l’Intérieur, n’est pas respectée par ceux-ci qui continuent de vaquer à leurs diverses occupations dans la commune du Plateau (Centre des affaires d’Abidjan), a constaté l’AIP.
Devant les finances, le Palais de justice, l’ex-Sorbone, la Rue des banques, le constat est le même. Hormis les mendiants qui n’ont été aperçus sur ses différents sites, ces commerçants de circonstance, leurs différents produits en main, se faufilent entre les files de voitures ou accostent les passants.
La plupart d’entre eux se sont montrés coopératifs en refusant toutefois de décliner leur identité. De leur entretien avec l’AIP, il ressort que ces jeunes gens travaillent la peur au ventre à l’idée qu’ils sont en train de braver une mesure gouvernementale.
"Nous travaillons mais nous avons peur même si nous n’avons pas encore été inquiétés. C’est le gouvernement qui a pris cette décision et nous nous disons qu’à tout moment, ils peuvent venir nous surprendre pour nous emmener. Ce matin, les agents de la Brigade de salubrité qui passaient par là, nous ont observés sans dire mot", a déclaré un des vendeurs postés au Carrefour de la Primature, Samassi Adama, en classe de Terminale D et qui dit se débrouiller en prélude à la prochaine rentrée des classes.
Un communiqué du Ministère de l’intérieur en date du 25 juillet, avait donné dix jours aux mendiants et vendeurs ambulants exerçant sur l’étendue du District d’Abidjan, de déguerpir les lieux. Cette mesure s’inscrit dans le cadre de la politique de salubrité prônée par le gouvernement et devait prendre effet lundi.
Des mesures répressives, note-t-on, pourraient être prises dans les prochains jours à l’encontre des contrevenants.
Devant les finances, le Palais de justice, l’ex-Sorbone, la Rue des banques, le constat est le même. Hormis les mendiants qui n’ont été aperçus sur ses différents sites, ces commerçants de circonstance, leurs différents produits en main, se faufilent entre les files de voitures ou accostent les passants.
La plupart d’entre eux se sont montrés coopératifs en refusant toutefois de décliner leur identité. De leur entretien avec l’AIP, il ressort que ces jeunes gens travaillent la peur au ventre à l’idée qu’ils sont en train de braver une mesure gouvernementale.
"Nous travaillons mais nous avons peur même si nous n’avons pas encore été inquiétés. C’est le gouvernement qui a pris cette décision et nous nous disons qu’à tout moment, ils peuvent venir nous surprendre pour nous emmener. Ce matin, les agents de la Brigade de salubrité qui passaient par là, nous ont observés sans dire mot", a déclaré un des vendeurs postés au Carrefour de la Primature, Samassi Adama, en classe de Terminale D et qui dit se débrouiller en prélude à la prochaine rentrée des classes.
Un communiqué du Ministère de l’intérieur en date du 25 juillet, avait donné dix jours aux mendiants et vendeurs ambulants exerçant sur l’étendue du District d’Abidjan, de déguerpir les lieux. Cette mesure s’inscrit dans le cadre de la politique de salubrité prônée par le gouvernement et devait prendre effet lundi.
Des mesures répressives, note-t-on, pourraient être prises dans les prochains jours à l’encontre des contrevenants.