Korhogo - La police de Korhogo a appréhendé avec le concours des "dozos" (confrérie de chasseur traditionnels), deux bandits à main armée, suite à l’attaque d’un domicile qu’ils venaient de mener au quartier Mongaha, situé entre le barrage hydraulique et le corridor de Boundiali.
Les deux malfrats, Koné Baima, 23 ans, et Kounta Dramane, 25 ans, avaient fait irruption mardi après-midi dans une résidence qu’ils disent avoir ciblée compte tenu de la clôture bien faite, croyant y atteindre leur objectif de « se faire un peu d’argent » dans ce quartier.
« On a décidé d’aller se faire un peu d’argent. On était sur ma moto, on a vu la cour, comme elle était bien entouré (clôturée), on s’est dit que la personne pouvait avoir de l’argent », a déclaré Koné Baima, expliquant, vendredi, les circonstances leur arrestation, dans les locaux de la préfecture de police, en présence de la presse.
Sous la menace d’un pistolet artisanal, Koné Baima et son binôme immobilisent la maîtresse des lieux qui regardait la télévision au salon. Mais malheureusement pour eux, le chef de famille qui se trouvait dans la chambre, sentant leur présence, s’échappe à leur insu par une issue de secours, avant d’alerter le quartier et les "dozos" qui les ont arrêtés au moment où ils prenaient la fuite.
Le préfet de police, Gueu Flindé a indiqué qu’ils vont être déférés devant le tribunal de première instance de Korhogo, dès que le dossier sera bouclé.
« Ceux-là (les dozos, ndlr) sont nos partenaires de tous les jours. Chaque fois que le besoin s’exprime, ils ont toujours volé au secours de la police », a reconnu le préfet de police, saluant le concours de la confrérie.
Les deux acolytes, Koné Baima qui affirme exercer le métier d’électronicien et Kounta Dramane se disant pêcheur, ne sont pas à leur premier forfait, parce qu’ils affirment avoir déjà opéré dans les mêmes circonstances à Vavoua (centre-ouest).
Le préfet de police exhorte les populations à une franche collaboration avec ses services, pour plus d'efficacité dans la traque des bandits.
AIP)
nbf/cmas
Les deux malfrats, Koné Baima, 23 ans, et Kounta Dramane, 25 ans, avaient fait irruption mardi après-midi dans une résidence qu’ils disent avoir ciblée compte tenu de la clôture bien faite, croyant y atteindre leur objectif de « se faire un peu d’argent » dans ce quartier.
« On a décidé d’aller se faire un peu d’argent. On était sur ma moto, on a vu la cour, comme elle était bien entouré (clôturée), on s’est dit que la personne pouvait avoir de l’argent », a déclaré Koné Baima, expliquant, vendredi, les circonstances leur arrestation, dans les locaux de la préfecture de police, en présence de la presse.
Sous la menace d’un pistolet artisanal, Koné Baima et son binôme immobilisent la maîtresse des lieux qui regardait la télévision au salon. Mais malheureusement pour eux, le chef de famille qui se trouvait dans la chambre, sentant leur présence, s’échappe à leur insu par une issue de secours, avant d’alerter le quartier et les "dozos" qui les ont arrêtés au moment où ils prenaient la fuite.
Le préfet de police, Gueu Flindé a indiqué qu’ils vont être déférés devant le tribunal de première instance de Korhogo, dès que le dossier sera bouclé.
« Ceux-là (les dozos, ndlr) sont nos partenaires de tous les jours. Chaque fois que le besoin s’exprime, ils ont toujours volé au secours de la police », a reconnu le préfet de police, saluant le concours de la confrérie.
Les deux acolytes, Koné Baima qui affirme exercer le métier d’électronicien et Kounta Dramane se disant pêcheur, ne sont pas à leur premier forfait, parce qu’ils affirment avoir déjà opéré dans les mêmes circonstances à Vavoua (centre-ouest).
Le préfet de police exhorte les populations à une franche collaboration avec ses services, pour plus d'efficacité dans la traque des bandits.
AIP)
nbf/cmas