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Politique Publié le dimanche 11 août 2013 | Le Patriote

Interview radiotélévisée du chef de l’état : Ouattara, un vrai chef à bord !

© Le Patriote Par DR
Le Chef de l`Etat Alassane Ouattara à l`occasion de la célébration de la fête nationale
C’est difficilement contestable : l’une des raisons, de loin la plus essentielle, qui fera de la Côte d’Ivoire le pays émergeant dont rêvent les Ivoiriens, pour l’horizon 2020, vient avant tout de… l’émergence de notre microcosme politique d’un homme : Alassane Ouattara. Notamment, de son accès au rang de premier citoyen de ce pays. De sa valeur intrinsèque, de son quotient personnel. Pour sûr, quand sonneront les premières heures de la toute prochaine décennie et que notre pays frappera aux portillons de ce petit cercle de nations aux dents longues, prêtes à faire l’ultime saut dans le camp des grandes puissances de ce monde, c’est à l’unisson qu’ils chanteront à la gloire de ce compatriote. Ils n’en finiront pas de se féliciter de lui avoir, deux quinquennat en arrière, confié leur destin. Il est même à parier que ceux qui lui ont longtemps jeté des pierres, s’enorgueilliront d’avoir ainsi contribué à dresser au héros qu’ils verraient alors en lui, le piédestal d’où il a accédé à la présidence de la République.
C’est que, l’actuel chef de l’Etat ivoirien, alors qu’il n’a que deux petites années de gouvernance dans les « jambes », s’affirme plus que jamais comme l’homme providentiel que ce pays attendait. Depuis un certain Houphouët-Boigny. Parce que, précisément, Monsieur Ouattara est bien parti pour restituer tout son éclat au lustre que le père fondateur avait su donner à la Côte d’Ivoire et qui a outrageusement été altéré ces dix dernières années.
La dernière illustration de cette grande chance que les Ivoiriens ont su s’offrir avec Ouattara comme Président, c’est bien la prestation télévisée dont il a gratifié ses compatriotes à l’occasion de la fête nationale. On se serait cru ailleurs, hors de la Côte d’Ivoire voire de l’Afrique, dans les pays de grande démocratie où l’action gouvernementale n’a de secret pour personne, vulgarisée qu’elle est pour le plus petit des citoyens. Car en lieu et place des messages à la Nation aussi bien brumeux que laconiques servis en pareilles circonstances sous nos tropiques à des populations qui n’y comprennent souvent que peu de chose, cet entretien radiotélévisée, en direct avec la presse, est déjà en soi une grande marque de modernité. Le chef de l’Etat aurait voulu que ses compatriotes s’imprègnent des vraies réalités (reluisantes ou pas) de leur pays, des perspectives qui s’offrent à eux, des espoirs qu’ils doivent garder pour l’avenir, du courage dont ils doivent s’armer pour surmonter, en particulier par le travail, les éventuels obstacles qu’ils pourraient rencontrer, qu’il ne s’y serait pas pris autrement.
La clarté pour ainsi dire et la transparence doublées de la grande courtoisie que Ouattara a imprimée aux échanges avec les journalistes, là où certains useraient d’intimidation et d’aspérité langagière pour biaiser les débats, auront procuré un véritable confort d’écoute aux nombreux téléspectateurs qui se sont rués devant leur petit écran.
Mais au-delà de la forme, pour le moins civilisée, qui a caractérisé cette interview et qui a du coup décuplé la pertinence (et parfois même cette douce impertinence propres aux journalistes) de ses interlocuteurs, c’est dans le fond de l’entrevue que l’ancien Directeur général adjoint du FMI aura émerveillé les Ivoiriens. Sa connaissance pointue des dossiers, l’expertise qu’il a développée sur chaque question aussi bien politique, sociale qu’économique, ont achevé de convaincre ses compatriotes que l’homme savait de quoi il parlait. Mais surtout avait uns solution à chacune des équations ivoiriennes. Alassane Ouattara n’a voulu rien occulter. Patiemment et méthodiquement, il a épluché les uns après les autres les dossiers qui ont été mis sur la table de ce bel échange dont les Ivoiriens disent déjà garder un bon et beau souvenir. Sécurité, foncier rural, nationalité, marchés publics, infrastructures économiques, armée, diplomatie, tout y est passé.
Admiratifs, les téléspectateurs ont même regardé leur président user d’un ton ferme – une fois n’est pas coutume – lorsqu’il s’est agi des questions liées aux comportements attentatoires à la bonne gouvernance. Il est maintes fois revenu sur la notion de travail, qui a du reste constitué le nerf sciatique de sa prestation d’ensemble. Ouattara s’est montré particulièrement prolixe quant aux sujets ayant trait à la réconciliation, au dialogue politique, dont il s’est dit totalement favorable.
L’interview de mercredi dernier aura, on peut le dire, réveillé un réel sentiment de fierté chez les Ivoiriens. Pour eux qui ont vécu dix dernières années d’errements politiques, de je-m’en-foutisme dans la gestion des affaires de l’Etat, de cette aberrante politique d’autarcie des refondateur et de leur chef, et qui a sérieusement plombé l’avancée de ce pays, ils n’ont pu s’écrier : « enfin, on a un président digne de ce nom !».

KORE EMMANUEL
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