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Politique Publié le dimanche 11 août 2013 | Le Patriote

Nationalité et foncier rural : Ouattara rétablit enfin la vérité !

En Côte d’Ivoire, c’est deux sujets qui font polémique depuis quelques années. Malheureusement, ils sont été si politisés que le débat qui les entoure n’est pas sain, car empreint de manipulation et souvent noyé dans un flot de contrevérités. Vous l’avez sans doute deviné, ces deux sujets « chauds » sont bien entendu la nationalité et le foncier rural. Mercredi dernier, le chef de l’Etat a remis les pendules à l’heure, rétablissant enfin la vérité sur ces deux épineuses questions qui déchaînent des passions parfois démesurées chez une certaine classe politique ivoirienne. S’agissant de la loi sur la nationalité, le président Ouattara a battu en brèche l’argument fallacieux selon lequel il voudrait brader la nationalité ivoirienne avec le projet de loi portant reforme du code de la nationalité. En réalité, comme l’a si bien expliqué le chef de l’Etat, l’objectif est simplement de rétablir dans leurs droits certaines personnes qui avaient l’option d’avoir la nationalité ivoirienne, ce qui n’a pas été porté à leur connaissance. Et ces personnes sont celles qui étaient en Côte d’Ivoire jusqu’en 1960, celles qui sont nées en Côte d’Ivoire avant 1972, parce que le code de la nationalité reposait sur le droit du sol jusqu’à cette date. D’ailleurs, le Président Ouattara l’a relevé plusieurs fois au cours de cet entretien radio télévisé, les signataires des Accords de Linas Marcoussis (en janvier 2003) ont convenu de corriger un certain nombre de décisions, et permettre ainsi à ces personnes qui ont droit à la nationalité ivoirienne d’en bénéficier. A la vérité, le Président de la République ne veut que réparer une injustice. Quant au foncier rural, là encore le Chef de l’Etat a été clair, levant ainsi toutes les équivoques. A tous ceux qui pinaillent sur la question, il a rappelé que la loi de 98, qui est consensuelle, devait être appliquée en 10 ans. Mais, rien n’a été fait concrètement, en dehors de quelques dizaines de cas. Et ce que lui et son gouvernement demandent, c’est juste une prorogation de 10 ans, afin que cette loi soit appliquée simplement. Il ne s’agit aucunement de la modifier, comme certains tendent à le faire croire. Parce que, le projet ne touche pas du tout à la substance de la loi de 98. De toute évidence, face aux caméras de la télévision nationale, le chef de l’Etat a éclairé la lanterne des Ivoiriens, sur ces deux questions, qui suscitent, à l’analyse, une polémique inutile, dont on se serait bien volontiers passé…

Y. Sangaré
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