Les conseils de sept Unités de formation et de recherche (Ufr) de l’Université de Cocody vont-t-ils déclarer l’année blanche ou invalider leur année académique ? Biosciences, sciences de la matière et de la technologie, mathématique-informatique, physique-chimie, sciences médicales, d’odontostomatologie, sciences pharmaceutiques et biologiques sont les UFR concernées. Depuis la rentrée du 15 octobre 2012 dans toutes les universités publiques, aucun cours pratique n’a été dispensé, aucun travail pratique n’a été également observé. Ces formations essentielles pour le passage des étudiants en année supérieure font donc défaut. Depuis octobre 2012, les étudiants desdites UFR se sont simplement contentés de cours théoriques, ce qui est largement insuffisant pour valider une année académique. Selon les conseils des Ufr qui ont averti leurs étudiants, sans les cours pratiques, les cours dispensés jusque-là sont nuls et de nul effet.
La situation est dramatique et pitoyable tant le manque de matériels scientifiques est criant. A l’Ufr de médecine, les salles de travaux pratiques ne sont toujours pas équipées depuis 2012. Le lecteur optique, un appareil important sur lequel se fait l’apprentissage des étudiants et qui permet à ces derniers de composer, n’existe pas jusqu’à présent. L’examen qui a été fait a été théorique et a porté sur les parties à questions-réponses. A l’Ufr d’odontostomatologie, la situation est également catastrophique. Pas de salles de travaux pratiques, pas de fauteuil dentaire pour assurer la formation pratique et clinique des étudiants. Ce sera vraiment un miracle si l’année est sauvée. C’est pire à l’Ufr des sciences pharmaceutiques et biologiques où le matériel fondamental pour la formation, le microscope, le minimum qu’une Ufr d’odontostomatologie doit avoir dans un laboratoire, fait cruellement défaut. Pendant plusieurs mois, les enseignants n’ont fait que dispenser des cours théoriques.
L’Université de Cocody compte 13 Ufr. Dans les six autres (criminologie, lettres langues et civilisations, communication, droit, sciences de l’homme et de la société, sciences économiques), que de problèmes également ! Insuffisance de micros et d’amphithéâtres. L’année académique qui s’achève a été émaillée par des révoltes estudiantines. La plus grave et qui est encore vivace dans les esprits est celle au cours de laquelle le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Cissé Bacongo a échappé il y a quelques mois à un lynchage sur le campus universitaire de Cocody. A deux mois de la prochaine rentrée académique, les cours ne sont pas encore achevés. On est encore très loin de la fin des examens, tout comme à l’Ufr des lettres, langues et civilisations.
Charles Bédé
La situation est dramatique et pitoyable tant le manque de matériels scientifiques est criant. A l’Ufr de médecine, les salles de travaux pratiques ne sont toujours pas équipées depuis 2012. Le lecteur optique, un appareil important sur lequel se fait l’apprentissage des étudiants et qui permet à ces derniers de composer, n’existe pas jusqu’à présent. L’examen qui a été fait a été théorique et a porté sur les parties à questions-réponses. A l’Ufr d’odontostomatologie, la situation est également catastrophique. Pas de salles de travaux pratiques, pas de fauteuil dentaire pour assurer la formation pratique et clinique des étudiants. Ce sera vraiment un miracle si l’année est sauvée. C’est pire à l’Ufr des sciences pharmaceutiques et biologiques où le matériel fondamental pour la formation, le microscope, le minimum qu’une Ufr d’odontostomatologie doit avoir dans un laboratoire, fait cruellement défaut. Pendant plusieurs mois, les enseignants n’ont fait que dispenser des cours théoriques.
L’Université de Cocody compte 13 Ufr. Dans les six autres (criminologie, lettres langues et civilisations, communication, droit, sciences de l’homme et de la société, sciences économiques), que de problèmes également ! Insuffisance de micros et d’amphithéâtres. L’année académique qui s’achève a été émaillée par des révoltes estudiantines. La plus grave et qui est encore vivace dans les esprits est celle au cours de laquelle le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Cissé Bacongo a échappé il y a quelques mois à un lynchage sur le campus universitaire de Cocody. A deux mois de la prochaine rentrée académique, les cours ne sont pas encore achevés. On est encore très loin de la fin des examens, tout comme à l’Ufr des lettres, langues et civilisations.
Charles Bédé