reconstruction post-crise : Comment le PPU a changé le visage de la Côte d’Ivoire

Au départ de toute chose, il y a la vision. Et toute ambition sans projection est vaine. Le Président de la République, depuis son accession au pouvoir d’Etat, l’a suffisamment démontré. Le bond qualitatif que vient de faire la Côte d’Ivoire ces deux dernières années l’atteste. En dépit de la ruineuse crise postélectorale qu’a connue la Côte d’Ivoire entre novembre 2010 et mai 2011, le pays de Félix Houphouët-Boigny est de retour dans le concert des Etats modernes. Ce come-back fracassant, la Côte d’Ivoire le doit incontestable à un homme : le Dr Alassane Ouattara. Grâce à son sens de l’anticipation et sa grande capacité de se projeter dans l’avenir, le chef de l’Etat savait qu’à la fin de la crise issue du contentieux de l’élection présidentielle, la Côte d’Ivoire devait se remettre rapidement dans le sens de la marche vers son développement. C’est à l’hôtel du Golf que le président Alassane Ouattara a conçu le Programme présidentiel d’urgence (PPU). Dans des conditions de réclusion que l’on connait, le chef de l’Etat a su élaborer ce programme dont bénéficient toutes les populations de Côte d’Ivoire. La mise en ?uvre du PPU a débuté fin avril, dès la sortie du Gouvernement du Golf Hôtel. Le Programme a commencé par la réfection des routes à Abidjan. Toutes voies qui tombaient en ruine avec d’énormes nids de poule ont été retapées. Dans toutes les communes du District d’Abidjan ont vu leurs rues et leurs artères retouchées. De nuit comme de jour, les pelleteuses et autres rouleaux compresseurs ont sillonné tout Abidjan pour redonner à la Perle des Lagunes son éclat d’antan. Les universités Félix Houphouët-Boigny de Cocody et Nangui Abrogoua d’Abobo-Adjamé, pillées et saccagées au cours de la crise postélectorale, ont non seulement été réhabilitées et équipées. Mais aussi élever au rang des grandes universités internationales. Aujourd’hui, l’effet PPU a atteint les principales villes de l’intérieur. A travers ses visites d’Etat tournantes, le chef de l’Etat apporte les actions bénéfiques du Programme d’urgence aux régions et leurs départements. Voiries, forages hydrauliques, centre d’adductions d’eau, électricité, centres de santé, écoles, lycées et collèges apparaissent dans le paysage des communes et zones rurales. A l’Est, la visite du chef de l’Etat a apporté châteaux d’eau, routes bitumées, pompes hydrauliques, centres de santé et autres infrastructures nécessaires au mieux-être des populations. Une ville comme Bouna, longtemps coupée du réseau national, de la Côte d’Ivoire, peut se targuer d’avoir aujourd’hui de l’électricité 24 h sur 24 et une couverture radiotélévisée en permanence. A l’Ouest, la poussière que l’on écumait lorsqu’on empruntait l’artère centrale de la ville de Man est un vieux souvenir. Depuis le bitumage de 5 km dont a bénéficié le chef-lieu du District des Montagnes, le centre-ville traversé par le boulevard Alassane Ouattara a fière allure. Que dire du Grand Nord ? Sinon que ce qui a été fait et qui continue d’être fait se passe de commentaire. Korhogo, chef-lieu du District des Savanes est méconnaissable dans le bon sens du terme. La cité du Poro qui a bénéficié de 11 km de bitume, dans le cadre PPU, est vraiment rayonnante. Le boulevard William Tolbert a été entièrement dépoussiéré par le goudron qui désormais revêt la latérite et les vestiges de bitume qui lui servaient de macadam. Le tronçon Boundiali-Tengréla est en train achevé. Les axes Niakara-Kanawolo, Kanawolo-Tafiré et surtout Tafiré-Ferké ont été entièrement retouchés. Le réprofilage lourd fait sur certains axes dans les départements rend en ce moment les voyages plus aisés qui se font maintenant à des temps jamais enregistrés à la grande joie des populations laborieuses de cette partie de la Côte d’Ivoire. Le Président de la République a été aussi devancé au Nord par l’électricité, les pompes villageoises, l’eau courante les centres d’adduction aux cours d’eau de cette région, la construction d’écoles, le relèvement du plateau technique des centres de santé et surtout la dotation en équipement et véhicules du corps préfectoral. Comme cela a été le cas dans toutes les régions où le chef de l’Etat s’est rendu. Et ce n’est pas tout. Le président Ouattara l’a promis. Aucune région ne sera oubliée. A côté de ces infrastructures, il faut mentionner la gratuité des soins dans les hôpitaux et centres de santé pendant plus d’un an pour soulager les populations sorties traumatisées et extenuées d’une crise postélectorale assez difficile. Cette gratuité des soins a permis de sauver de nombreuses vies à travers tout le pays. Aujourd’hui, l’on parle de gratuité ciblée pour les couches les plus défavorisées et des frais d’accouchement. L’on peut également citer la rénovation des bâtiments administratifs, des commissariats et des symboles de l’autorité de l’Etat. Bref, en deux ans d’exercice, le Programme présidentiel d’urgence a fait beaucoup. Ce programme, en peu de temps, a non seulement permis à la Côte d’Ivoire de combler son retard. Mais surtout d’amorcer son développement interrompu à un moment donné.
Le PPU a changé le visage de ce pays. La Côte d’Ivoire, grâce à son action, renait. Elle qui revient de loin peut maintenant appréhender l’avenir avec sérénité.

Jean-Claude Coulibaly