S'attaquer au centre névralgique de l'organe de régulation de sorte à plomber son fonctionnement. C'est l'objectif que visaient des quidams qui ont cambriolé les bureaux du Conseil National de la Presse (CNP) à Cocody- Deux- Plateaux. C'était dans la nuit du dimanche au lundi dernier. En attendant les conclusions de l'enquête de la police scientifique et celle des agents du commissariat du 12ème arrondissement des Deux- Plateaux, le bilan du vol opéré dans la structure dirigée par Raphaël Lakpé est lourd. Pour l'instant, le constat fait état de sept ordinateurs de bureaux et leurs unités centrales emportés; mais surtout, il est fait cas de la disparition d'importants documents et de plusieurs téléviseurs dans les bureaux du Président, de la Secrétaire générale et au secrétariat du CNP. « Nous avons perdu beaucoup de données statistiques, des références importantes qu'il nous sera difficile de reconstituer. Cela va certes ralentir notre rythme de travail, mais ne va pas nous détourner de notre objectif », a confié Raphaël Lakpé, Président du CNP qui ne manque pas de dire toute sa confiance en l'aboutissement diligent de l'enquête. Par une visite guidée, M Dosso Boubakary, Directeur du DDP, laisse voir que tout le parc informatique de "la salle de documentation et de la presse", centre névralgique du CNP, a été emporté par les maraudeurs. « En raison de l'enquête de la police, nous n'avons eu accès à nos bureaux qu'en début d'après- midi. Ils ont surement défoncé la grille d'entrée, ouvert la baie vitrée avant d'avoir accès à la salle de documentation et de la presse », explique M Dosso, un peu dépité, en montrant les empreintes digitales laissées par les pillards et qui servent d'indices à la police scientifique pour ses recherches. Que ce soit dans le bureau du Président Lakpé; dans celui de Mme Amoikon (Secrétaire générale du CNP), le décor est le même. L'ordinateur, son unité centrale et le téléviseur emportés; les tiroirs fouillés de fonds en comble; les documents et meubles mis sens dessus, sens dessous.
Si les circonstances du cambriolage restent encore inconnues, il faut noter que, de l'avis de M Dosso qui rapportait les propos à lui confiés par le vigile : « C'est aux environs de 3H du matin que les malfrats sont arrivés. Le vigile apeuré a dû escalader la clôture de la résidence voisine pour avoir la vie sauve. »
Jean- Antoine Doudou
Si les circonstances du cambriolage restent encore inconnues, il faut noter que, de l'avis de M Dosso qui rapportait les propos à lui confiés par le vigile : « C'est aux environs de 3H du matin que les malfrats sont arrivés. Le vigile apeuré a dû escalader la clôture de la résidence voisine pour avoir la vie sauve. »
Jean- Antoine Doudou