Promouvoir les valeurs culturelles à travers les masques, la musique traditionnelle et moderne sous les auspices des filles et fils du département de Zuénoula afin de reconstruire le tissu social déchiré par dix années de crise. Telle est la mission que s'est assignée l'Action pour le développement et la reconstruction (ARD) en organisant le Festival des musiques et arts traditionnels de Zuénoula (FESTIMAZ) dont la 1ère édition s'est déroulée du 7 au 10 août dernier à Zuénoula. De l'avis des spécialistes du monde culturel et des participants, ce festival a été une véritable tribune pour booster le processus de réconciliation des filles et fils de la région de la Marahoué. Mais également, il se pose désormais comme un instrument qui, incontestablement, va propulser le développement local. Car, il faut le reconnaitre, la première édition qui vient de s'achever a mis sous les projecteurs, pendant trois jours de festivités, les valeurs culturelles ancestrales de Zuénoula. Au nombre de ces valeurs, l'on peut citer le masque " Zaouli" de Tibéita. Ce masque emblématique qui rehausse l'image de la Côte d'Ivoire et celle de la région de la Marahoué. Cette première édition, placée sous le parrainage de Charles Diby Koffi, ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères, par ailleurs fils de la région, a atteint son objectif. Celui de rassembler les filles et fils de ce département pour donner un coup de fouet au processus de réconciliation. L'occasion était également belle, pour les cadres et travailleurs, de mettre en route le développement de leur circonscription. Pour le président de l'ADR, Youan Tra Jérôme, cette rencontre culturelle offre l'opportunité, à toute la région de la Marahoué, « de montrer au monde entier la richesse de son patrimoine culturel. » Car, selon lui, « La culture est un puissant catalyseur de rapprochement des peuples, de développement économique et social. »
La culture, un puissant catalyseur de rapprochement des peuples
Cette rencontre de promotion de la Culture de la région a également permis, à l'ensemble des festivaliers, venus des quatre coins de la Côte d'Ivoire, de communier, avec leurs hôtes, autour d'un idéal commun : « la cohésion sociale. »
Mme Irié épouse Botti Lou Mezo Rosalie, Commissaire générale de ce festival, par ailleurs Commissaire locale de la Commission dialogue vérité et réconciliation (CDVR), dans son adresse, a exposé les maux et blessures subis par la population de Zuénoula pendant et après la crise postélectorale. «En début d'année 2013, alors que la crise avait pris fin, une dizaine de femmes dont une élève de la classe de troisième (3ème) ont non seulement été violées mais pires, froidement assassinées par des hommes en armes. »
En dépit de ce tableau sombre, la commissaire locale de la CDVR profitant de cette rencontre a invité les uns et les autres à la culture du pardon, « seule voie pouvant conduire à une réconciliation vraie », selon elle. Charles Konan Banny, Président de la CDVR, par ailleurs, invité à ce festival, a invité les populations de Zuénoula à tourner le dos à la vengeance et la haine: « Les victimes de la crise ne doivent pas être oubliés. Nous leur devons réparation et la nation doit demander pardon. »
Les prestations des groupes de danses traditionnelles, sans oublier les artistes musiciens du terroir au nombre desquels Bi Pomi Junior ont durant les festivités, gratifié les festivaliers de prestations très appréciées durant quatre jours. Le Gouh de Paobiglofla, le Zaouli de Paofla, le Kloulou de Béhizra, le Gbaha Djè et le Flaly de Bokopinfla. Notons que le cette première édition du FESTIMAZ, à en juger par l'engouement des populations, a été un franc- succès, même si beaucoup restent à améliorer.
Jacquelin Mintoh, Envoyé spécial)
La culture, un puissant catalyseur de rapprochement des peuples
Cette rencontre de promotion de la Culture de la région a également permis, à l'ensemble des festivaliers, venus des quatre coins de la Côte d'Ivoire, de communier, avec leurs hôtes, autour d'un idéal commun : « la cohésion sociale. »
Mme Irié épouse Botti Lou Mezo Rosalie, Commissaire générale de ce festival, par ailleurs Commissaire locale de la Commission dialogue vérité et réconciliation (CDVR), dans son adresse, a exposé les maux et blessures subis par la population de Zuénoula pendant et après la crise postélectorale. «En début d'année 2013, alors que la crise avait pris fin, une dizaine de femmes dont une élève de la classe de troisième (3ème) ont non seulement été violées mais pires, froidement assassinées par des hommes en armes. »
En dépit de ce tableau sombre, la commissaire locale de la CDVR profitant de cette rencontre a invité les uns et les autres à la culture du pardon, « seule voie pouvant conduire à une réconciliation vraie », selon elle. Charles Konan Banny, Président de la CDVR, par ailleurs, invité à ce festival, a invité les populations de Zuénoula à tourner le dos à la vengeance et la haine: « Les victimes de la crise ne doivent pas être oubliés. Nous leur devons réparation et la nation doit demander pardon. »
Les prestations des groupes de danses traditionnelles, sans oublier les artistes musiciens du terroir au nombre desquels Bi Pomi Junior ont durant les festivités, gratifié les festivaliers de prestations très appréciées durant quatre jours. Le Gouh de Paobiglofla, le Zaouli de Paofla, le Kloulou de Béhizra, le Gbaha Djè et le Flaly de Bokopinfla. Notons que le cette première édition du FESTIMAZ, à en juger par l'engouement des populations, a été un franc- succès, même si beaucoup restent à améliorer.
Jacquelin Mintoh, Envoyé spécial)