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Art et Culture Publié le vendredi 16 août 2013 | Le Patriote

Festival de percussion et de danses traditionnelles : “Racines Noires”, pour un retour aux sources

C'est un percussionniste et danseur ivoirien qui vit en Suisse, dont on ne parle beaucoup en Côte d'Ivoire, mais qui porte haut le drapeau national à l'étranger. Son nom ? Juvet Baka.
Il a commencé par faire ses armes dans plusieurs compagnies d'Abidjan (Blédjira, Voix d'Afrique, Trio Botanique) avant de migrer au Mali où il a passé 7 bonnes années à découvrir la riche culture malienne. De là, des collaborations vont l'emmener à parcourir plusieurs pays d'Europe. Puis, il s'installe définitivement en Suisse, en 2011, dans le canton de Berne, où il donne des cours de danse, de percussion et joue la comédie dans des pièces de théâtre. Pour autant, Juvet Baka n'oublie pas ses origine, du moins là d'où il vient. C'est pourquoi, il a décidé de mettre au service de son pays son talent artistique. Juvet Baka envisage initier, avec son association Durango, dès le mois de février prochain, précisément du 10 au 20, la toute première édition du festival « Racines Noires ». Selon lui, l'événement se veut la fête du tambour et des danses patrimoniales, accompagnées de musique d'inspiration africaine. En plus des troupes de la Côte d'Ivoire, celles de la Suisse et du Mali seront de la partie. Concrètement, il y aura un stage d'apprentissage de percussion qui permettra à des danseurs et chorégraphes suisses d'apprendre les danses africaines, sous la supervision d'encadreurs ivoiriens. Des performances sont également prévues à Abidjan, Grand-Bassam et Dabou. Sans oublier, au terme de cette formation, des spectacles de restitution à l'Institut français d'Abidjan.
Pour Juvet Baka et Durango qui inaugureront ainsi leurs actions culturelles, l'objectif sera de donner une visibilité claire et authentique à cet aspect de l'art africain. « On a le folklore, mais ça se dénature ! Combien sont nos jeunes frères qui manient bien percussions et danses traditionnelles ? Pour les Européens, ce serait plus intéressant de les faire immerger dans la source de nos connaissances. Ça les édifiera et ça peut donner aussi lieu à des échanges culturels intéressants », explique Juvet Baka. Son idée, c'est surtout de mettre promouvoir l'identité noire. Et cela passe, à ses yeux, par un retour aux sources de nos faits culturels les plus en vue : la danse et le rythme.

Y.Sangaré
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