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Société Publié le mardi 20 août 2013 | L’Inter

Présidence des directeurs de publication / Charles L. TRA BI (D. P) : « Pourquoi je suis candidat »

Charles Lambert TRA BI, Directeur de Publication de l’agence de presse en temps réel, « Alerte Actu », s’est porté candidat pour briguer la présidence de la Conférence Nationale des Directeurs de Publication de Côte d’Ivoire (CNDPCI). Dans cet entretien, il donne quelques raisons qui le poussent à vouloir prendre la tête de cette structure.

M. Charles TRA BI, vous vous êtes déclaré candidat à la présidence des Directeurs de publication de Côte d’Ivoire, pourquoi ?
Charles TRA BI : Merci de l’opportunité que vous m’offrez pour dire aux Directeurs de publication des journaux ou écrits périodiques, aux journalistes ivoiriens et au-delà à l’ensemble des Ivoiriens, quelques raisons qui sous-tendent ma candidature à la présidence de la Conférence Nationale des Directeurs de Publication de Côte d’Ivoire ou CNPDCI. Nous, journalistes ivoiriens, savons tous que le Directeur de Publication est le principal responsable d’un organe de presse en Côte d’Ivoire. La loi No 2004-643 du 14 décembre 2004, portant régime juridique de la presse le dit clairement en son articles 5 et je cite : «Tout journal ou écrit périodique est placé sous la responsabilité d’un Directeur de Publication », fin de citation. C’est surtout au regard de l’importante responsabilité du Directeur de publication dans la presse, avec l’avènement de la loi de 2004, que des aînés, Directeurs de publication, ont fondé en 2006, la CNDPCI. Permettez que je rende ici hommage à ses aînés qui avaient vu juste. Seulement voilà, 7(sept) ans après sa création, la structure qui regroupe l’ensemble des Directeurs de publication de Côte d’Ivoire peine à fonctionner. Je veux, avec les confrères d’expérience qui font équipe avec moi, redonner vie et corps à la CNDPCI. Il s’agit, pour nous, de redynamiser notre structure commune. Est-ce acceptable que l’organisation des Directeurs de publication soit sans siège et pratiquement sans animateur, plusieurs années après sa création ? Nous disons non.

Est-ce à dire que vous en voulez à l’équipe sortante qui, à vous enendre, n’aurait rien fait pour consolider la CNDPCI ?
Non et non ! Je n’en veux pas du tout à l’équipe sortante qui a peut-être fait ce qu’elle a pu, avec des moyens de bord. Cela dit, le triste constat aujourd’hui est que la CNDPCI est sans siège et ne fonctionne pas véritablement. Conséquence, la structure reste méconnue, à ce jour, par nombre de ceux qui en sont membres, je veux parler des Directeurs de publication(DP) de journaux ou écrits périodiques. Vous vous imaginez, il y a des DP qui ont été informés de l’existence de la CNDPCI seulement quand je leur ai annoncé ma candidature pour le congrès prochain. Nous avons le devoir de faire connaître notre structure, de l’organiser, de l’animer, de la rendre plus puissante, pour qu’elle soit mieux au service du pays et des journalistes.

Des informations font état de ce que votre candidature à la présidence de la CNDPCI poserait problème parce que vous seriez Directeur de publication d’un organe en ligne ?
C’est un faux débat qui a pris fin très vite. Des gens, qui ne voulaient pas me voir candidat, ont fait véhiculer cette rumeur qui n’a pas finalement prospéré puisque le comité d’organisation a mis fin à cela. En effet, au nombre des 4(quatre) conditions d’éligibilité exigées aux candidats par le Comité d’Organisation du prochain Congrès ordinaire de la CNDPCI figure, en tête, une Déclaration de candidature comportant le Récépissé de la déclaration du Titre. Il faut aussi être un Directeur de Publication en exercice. Et c’est parce j’ai rempli toutes ces conditions que ma candidature a été retenue par le Comité d’Organisation. Mais, des rumeurs malsaines ont tenté de faire croire que je ne peux pas être candidat parce que je ne serais pas Directeur de Publication d’un Titre. "FAUX". Je suis candidat au prochain Congrès de la CNDPCI, parce que je suis bel et bien Directeur de Publication en exercice de l’agence de presse en temps réel, Alerte Actu ou Moov Actu, bien connu dans ce pays. En témoigne le récépissé qui m’a été délivré par le Procureur de la République à la date du 17 juillet 2013. Le débat est donc clos.
Vous avez cinq adversaires dans cette bataille électorale, sur quoi misez-vous pour espérer l’emporter?

Souffrez que je ne vous dévoile pas ici ma stratégie. Sachez seulement que je mise sur la qualité des Directeurs de publication qui sont dans mon équipe, des confrères d’expérience, issus de toutes les lignes éditoriales, qui ont cru en mes idées. Mes amis et moi respectons, certes, tous nos adversaires. Mais nous pensons que nous allons l’emporter tout simplement parce qu’ils sont nombreux les Directeurs de publication qui ont compris et épousé les motivations de ma candidature. Je suis candidat parce que conformément à la loi de 2004, il est fait injonction aux Directeurs de publication, garants moraux et juridiques des organes de presse et signataires des engagements sur la Convention collective, de s’organiser. Mais au-delà, la CNDPCI doit surtout exister véritablement pour que les Directeurs de publication soient aussi acteurs d’une Côte d’Ivoire émergente voulue par les plus hautes autorités, avec à la tête le chef de l’État, à l’orée 2020. Je ne suis candidat contre personne, ni pour ou contre un camp. Je suis candidat pour être à la tête d’une CNDPCI qui est à consolider et à redynamiser. Redonner à cette organisation la place qu’elle n’aurait jamais dû perdre en Côte d’Ivoire. Mon équipe et moi sommes déterminés à faire cette mission avec l’appui des plus anciens Directeurs de publication, mais également des jeunes qui doivent y apporter du sang neuf.

Entretien réalisé par Germain DJA K
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