ABIDJAN, Un projet d’interconnexion électrique entre la Côte d’Ivoire et trois de ses voisins, la Sierra Leone, le Libéria et la Guinée, va devenir bientôt une réalité avec l’adoption par les députés ivoiriens d’un projet de loi qui autorise le président Alassane Ouattara à ratifier le traité d’interconnexion.
Les députés membres de la Commission des relations extérieures de l’Assemblée nationale ont adopté "à l’unanimité", dans la nuit de lundi, le projet de loi autorisant le président de la République à ratifier le traité pour la construction, l’exploitation et le développement de la ligne d’interconnexion électrique entre les quatre Etats de l’Union du fleuve Mano, la Côte d’Ivoire, le Liberia, la Sierra Leone et la Guinée.
Le projet porte sur la construction de 1400 km de ligne de transport à haute tension qui va relier la Côte d’Ivoire, la Sierra Leone, le Libéria et la Guinée pour un financement de 323 millions d’euros en vue d’assurer un approvisionnement en électricité optimale, fiable et à coût abordable pour les populations.
La Côte d’Ivoire fournit déjà l’électricité aux autres pays de la sous région ouest africaine, le Ghana, le Burkina Faso, le Togo, le Benin et le Mali.
Le ministre ivoirien du Pétrole et de l’Energie, Adama Toungara, a réaffirmé récemment "l’engagement du gouvernement ivoirien à la production et à la distribution d’une énergie abondante, de qualité et compétitive pour la sous région".
Pour pouvoir tenir ses engagements, la Côte d’Ivoire a obtenu le 14 août à Paris un prêt d’un montant de 178 milliards de francs CFA pour accroître la capacité de production de la centrale thermique Ciprel (Compagnie ivoirienne de production de l’électricité) qui devrait passer de 321 à 543 mégawatts (MW) fin 2015.
Mise en service en 1994, la Ciprel fournit 30% de l’énergie consommée en Côte d’Ivoire.
En outre, la construction par la Chine d’un barrage hydroélectrique à Soubré (sud-ouest), le plus grand centre de production énergétique de la sous-région, d’une puissance installée de 275 MW et d’un productible annuel de 1100 gigawatt heure (Gwh) devrait permettre, dans moins de cinq ans, à la Côte d’Ivoire de relever le niveau de l’électricité et faire face à l’évolution croissante de la consommation.
Les députés membres de la Commission des relations extérieures de l’Assemblée nationale ont adopté "à l’unanimité", dans la nuit de lundi, le projet de loi autorisant le président de la République à ratifier le traité pour la construction, l’exploitation et le développement de la ligne d’interconnexion électrique entre les quatre Etats de l’Union du fleuve Mano, la Côte d’Ivoire, le Liberia, la Sierra Leone et la Guinée.
Le projet porte sur la construction de 1400 km de ligne de transport à haute tension qui va relier la Côte d’Ivoire, la Sierra Leone, le Libéria et la Guinée pour un financement de 323 millions d’euros en vue d’assurer un approvisionnement en électricité optimale, fiable et à coût abordable pour les populations.
La Côte d’Ivoire fournit déjà l’électricité aux autres pays de la sous région ouest africaine, le Ghana, le Burkina Faso, le Togo, le Benin et le Mali.
Le ministre ivoirien du Pétrole et de l’Energie, Adama Toungara, a réaffirmé récemment "l’engagement du gouvernement ivoirien à la production et à la distribution d’une énergie abondante, de qualité et compétitive pour la sous région".
Pour pouvoir tenir ses engagements, la Côte d’Ivoire a obtenu le 14 août à Paris un prêt d’un montant de 178 milliards de francs CFA pour accroître la capacité de production de la centrale thermique Ciprel (Compagnie ivoirienne de production de l’électricité) qui devrait passer de 321 à 543 mégawatts (MW) fin 2015.
Mise en service en 1994, la Ciprel fournit 30% de l’énergie consommée en Côte d’Ivoire.
En outre, la construction par la Chine d’un barrage hydroélectrique à Soubré (sud-ouest), le plus grand centre de production énergétique de la sous-région, d’une puissance installée de 275 MW et d’un productible annuel de 1100 gigawatt heure (Gwh) devrait permettre, dans moins de cinq ans, à la Côte d’Ivoire de relever le niveau de l’électricité et faire face à l’évolution croissante de la consommation.