Soubré, 21 août (AIP) - Dans le cadre de la construction du barrage de Soubré, la direction de Côte d’Ivoire énergie, représentée par Kassi Bagaman, a lancé mardi, à la maison des jeunes de Soubré (ouest, région du Nawa) l’opération d’enquête sociale, en vue de recenser toutes les personnes et les biens qui seront touchés par le projet.
Selon le responsable environnement de Côte d’Ivoire énergie, "il s’agit d’identifier les biens, les personnes, les villages, les commerces et autres qui, directement ou indirectement, vont être touchés par les activités liées à la construction du barrage, mais aussi et surtout de recueillir les préoccupations des populations et leurs attentes, afin que rien ne puisse se faire à leur détriment".
Les populations, pour leur part, jugent très bas le taux appliqué pour l’indemnisation des victimes. "Les barèmes proposés sont très faibles et inacceptables car ils datent de 1998. On ne peut pas nous l’appliquer aujourd’hui" a pesté le président des jeunes du village de Kpéhiri, situé à environ un kilomètre de Soubré.
Cette vision est partagée par le sous-chef du même village, Arthur Etienne, qui dit ne pas accepter ce barème. " Nous n’accepterons jamais les miettes qui nous sont proposées. Si les barèmes restent en l’état il serait préférable de renoncer au projet de construction du barrage", s’est indigné le garant des us et coutumes.
Présent à cette rencontre, le préfet Kouassi Lenoir, représentant le préfet de la région du Nawa, dit avoir pris bonne note des préoccupations des populations et les a rassurées de les transmettre aux autorités compétentes. Il leur a demandé d’"avoir confiance au gouvernement qui se soucie toujours de leur bien-être".
Une première opération a permis de dédommager à hauteur d’environ 50 millions, 200 personnes dont les parcelles ont été mises à disposition pour la construction de logements, l’installation des ateliers et le tracé des voies d’accès, indique-t-on.
(AIP)
km/kkl/kkp/kam
Selon le responsable environnement de Côte d’Ivoire énergie, "il s’agit d’identifier les biens, les personnes, les villages, les commerces et autres qui, directement ou indirectement, vont être touchés par les activités liées à la construction du barrage, mais aussi et surtout de recueillir les préoccupations des populations et leurs attentes, afin que rien ne puisse se faire à leur détriment".
Les populations, pour leur part, jugent très bas le taux appliqué pour l’indemnisation des victimes. "Les barèmes proposés sont très faibles et inacceptables car ils datent de 1998. On ne peut pas nous l’appliquer aujourd’hui" a pesté le président des jeunes du village de Kpéhiri, situé à environ un kilomètre de Soubré.
Cette vision est partagée par le sous-chef du même village, Arthur Etienne, qui dit ne pas accepter ce barème. " Nous n’accepterons jamais les miettes qui nous sont proposées. Si les barèmes restent en l’état il serait préférable de renoncer au projet de construction du barrage", s’est indigné le garant des us et coutumes.
Présent à cette rencontre, le préfet Kouassi Lenoir, représentant le préfet de la région du Nawa, dit avoir pris bonne note des préoccupations des populations et les a rassurées de les transmettre aux autorités compétentes. Il leur a demandé d’"avoir confiance au gouvernement qui se soucie toujours de leur bien-être".
Une première opération a permis de dédommager à hauteur d’environ 50 millions, 200 personnes dont les parcelles ont été mises à disposition pour la construction de logements, l’installation des ateliers et le tracé des voies d’accès, indique-t-on.
(AIP)
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