Au troisième jour de la grève des chauffeurs de taxi-compteurs, les activités dans la capitale économique ivoirienne restent toujours plombées et le calvaire des usagers se poursuit, a constaté APA mercredi sur place à Abidjan.
‘’ Depuis 2h de temps, je suis arrivé de l’intérieur du pays. Je ne sais comment faire pour regagner ma destination. Avec ces bagages, je ne peux pas emprunter l’autobus. Il me faut un taxi compteur et on dit qu’ils sont en grève depuis lundi’’ se plaint Yobouët Kouassi, arrivé mercredi de Bouaké (379 kms au Nord d’Abidjan), avec deux sacs de condiments et de vivres pour ses ‘’enfants’’ résidant à Port-Bouët, commune au Sud d’Abidjan.
Comme ce sexagénaire, plusieurs voyageurs arrivés à Abidjan ont été pris de ‘’court’’ par la grève des taxis.
Les travailleurs abidjanais et autres usagers continuent de vivre un calvaire. ‘’J’accompagne une parente, malade, au Chu de Cocody tous les matins, pour des soins médicaux. Là nous sommes coincés faute de taxis. Et depuis lundi, elle ne suit plus son traitement. J’ai demandé à son médecin traitant de venir la soigner à domicile’’ se lamente Isidore Tra-Bi, enseignant qui espère que le médecin accédera à sa requête.
En colère contre les voitures banalisées qui font du transport en commun, les taxi-compteurs d’Abidjan observent, depuis lundi, un mouvement de grève.
Les populations éprouvent des difficultés à se déplacer. Les ‘’fameuses’’ voitures banalisées, en nombre insuffisant, n’arrivent pas à transporter, convenablement, les usagers contraints d’attendre des heures avant d’avoir un véhicule de transport.
‘’Tant que le gouvernement ne règle pas ce problème de véhicules banalisés qui font du transport comme nous qui payons toutes sortes de taxes, nous ne reprendrons pas le travail’’ déclare Moussa Samaké, propriétaire de taxis-compteurs.
L’Intersyndicale, a protesté dans un communiqué contre la non-application d’un protocole d’accord signé en novembre dernier par les propriétaires de véhicules particuliers utilisés illégalement comme taxis intercommunaux, les exploitants et chauffeurs de taxis compteurs et le ministère ivoirien des transports.
Ce protocole d’accord fixait un délai de trois mois aux véhicules particuliers assurant le transport à Abidjan pour se mettre en règle en se dotant des documents administratifs nécessaires pour exercer dans le transport urbain.
Un arrêté interministériel signé par les ministères de l’Economie et des Finances, de la Défense, de la Sécurité et des Transports interdisait la circulation des véhicules banalisés. L’opération de mise en fourrière de ces véhicules utilisés comme taxis, lancée par le gouvernement, le 15 juillet dernier, a connu peu de succès.
HS/ls/APA
‘’ Depuis 2h de temps, je suis arrivé de l’intérieur du pays. Je ne sais comment faire pour regagner ma destination. Avec ces bagages, je ne peux pas emprunter l’autobus. Il me faut un taxi compteur et on dit qu’ils sont en grève depuis lundi’’ se plaint Yobouët Kouassi, arrivé mercredi de Bouaké (379 kms au Nord d’Abidjan), avec deux sacs de condiments et de vivres pour ses ‘’enfants’’ résidant à Port-Bouët, commune au Sud d’Abidjan.
Comme ce sexagénaire, plusieurs voyageurs arrivés à Abidjan ont été pris de ‘’court’’ par la grève des taxis.
Les travailleurs abidjanais et autres usagers continuent de vivre un calvaire. ‘’J’accompagne une parente, malade, au Chu de Cocody tous les matins, pour des soins médicaux. Là nous sommes coincés faute de taxis. Et depuis lundi, elle ne suit plus son traitement. J’ai demandé à son médecin traitant de venir la soigner à domicile’’ se lamente Isidore Tra-Bi, enseignant qui espère que le médecin accédera à sa requête.
En colère contre les voitures banalisées qui font du transport en commun, les taxi-compteurs d’Abidjan observent, depuis lundi, un mouvement de grève.
Les populations éprouvent des difficultés à se déplacer. Les ‘’fameuses’’ voitures banalisées, en nombre insuffisant, n’arrivent pas à transporter, convenablement, les usagers contraints d’attendre des heures avant d’avoir un véhicule de transport.
‘’Tant que le gouvernement ne règle pas ce problème de véhicules banalisés qui font du transport comme nous qui payons toutes sortes de taxes, nous ne reprendrons pas le travail’’ déclare Moussa Samaké, propriétaire de taxis-compteurs.
L’Intersyndicale, a protesté dans un communiqué contre la non-application d’un protocole d’accord signé en novembre dernier par les propriétaires de véhicules particuliers utilisés illégalement comme taxis intercommunaux, les exploitants et chauffeurs de taxis compteurs et le ministère ivoirien des transports.
Ce protocole d’accord fixait un délai de trois mois aux véhicules particuliers assurant le transport à Abidjan pour se mettre en règle en se dotant des documents administratifs nécessaires pour exercer dans le transport urbain.
Un arrêté interministériel signé par les ministères de l’Economie et des Finances, de la Défense, de la Sécurité et des Transports interdisait la circulation des véhicules banalisés. L’opération de mise en fourrière de ces véhicules utilisés comme taxis, lancée par le gouvernement, le 15 juillet dernier, a connu peu de succès.
HS/ls/APA