ABIDJAN (Région des Lagunes - Le président élu du Mali, Ibrahim Boubacar Keïta, a exprimé vendredi à Abidjan sa "reconnaissance" à son homologue ivoirien Alassane Ouattara, président de l’organisation régionale ouest-africaine, pour avoir favorisé le retour de la stabilité au Mali.
"Grâce à vous, nous sommes aujourd’hui en capacité de gérer à nouveau l’Etat malien", a déclaré M. Keïta, à l’issue d’une audience avec M. Ouattara.
"Votre promptitude" en tant que président de la Cédéao (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) a permis à la communauté internationale de "prendre conscience de la gravité de la situation du Mali ", a-t-il poursuivi, se disant "reconnaissant".
De son côté, le président ivoirien Alassane Ouattara, s’est dit "fier de la manière dont les élections se sont déroulées au Mali avec un taux de participation jamais égalé dans la paix".
M. Keïta, qui doit être investi président le 4 septembre, devait quitter Abidjan en fin de journée. Il était attendu samedi soir à Ouagadougou pour une rencontre avec le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur de la Cédéao dans la crise malienne.
Le 14 août, M. Ouattara avait félicité le nouveau président du Mali pour sa "brillante élection" et lui avait promis l’appui de l’organisation régionale.
La Cédéao avait déployé la Mission internationale de soutien au Mali (Misma), une force d’intervention ouest-africaine pour aider Bamako à reprendre le contrôle du nord du Mali, occupé pendant plusieurs mois en 2012 par des groupes islamistes armés qui y ont commis de nombreuses exactions.
Elle a été par la suite absorbée par la Mission intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), la force de l’ONU.
Le 26 août, M. Keïta s’était rendu au Tchad pour remercier le chef de l’Etat tchadien Idriss Deby Itno de son appui dans la guerre contre des groupes jihadistes dans le nord du Mali. Il avait rencontré le président Deby Itno sur son lieu de vacances à Iriba (est du Tchad) et lui avait exprimé "toute sa reconnaissance (...) pour le sacrifice suprême consenti" par les Tchadiens dans le nord du Mali, d’après la présidence tchadienne.
Quelque 2.000 soldats tchadiens ont été en première ligne dans les combats contre les islamistes ayant occupé le nord du Mali pendant plusieurs mois en 2012. Les Tchadiens, qui ont officiellement perdu au moins 38 hommes au Mali, ont combattu aux côtés de l’armée française qui a dirigé à partir de janvier 2013 une intervention internationale pour chasser ces groupes islamistes.
Des sources non officielles ont aussi indiqué qu’Ibrahim Boubacar Keïta s’était rendu également cette semaine au Gabon, notamment à Franceville (sud-est), région natale du défunt président gabonais Omar Bongo Ondimba, qui y est inhumé. Interrogé à ce sujet par l’AFP, son entourage a refusé de se prononcer.
eak-ck/lbx
"Grâce à vous, nous sommes aujourd’hui en capacité de gérer à nouveau l’Etat malien", a déclaré M. Keïta, à l’issue d’une audience avec M. Ouattara.
"Votre promptitude" en tant que président de la Cédéao (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) a permis à la communauté internationale de "prendre conscience de la gravité de la situation du Mali ", a-t-il poursuivi, se disant "reconnaissant".
De son côté, le président ivoirien Alassane Ouattara, s’est dit "fier de la manière dont les élections se sont déroulées au Mali avec un taux de participation jamais égalé dans la paix".
M. Keïta, qui doit être investi président le 4 septembre, devait quitter Abidjan en fin de journée. Il était attendu samedi soir à Ouagadougou pour une rencontre avec le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur de la Cédéao dans la crise malienne.
Le 14 août, M. Ouattara avait félicité le nouveau président du Mali pour sa "brillante élection" et lui avait promis l’appui de l’organisation régionale.
La Cédéao avait déployé la Mission internationale de soutien au Mali (Misma), une force d’intervention ouest-africaine pour aider Bamako à reprendre le contrôle du nord du Mali, occupé pendant plusieurs mois en 2012 par des groupes islamistes armés qui y ont commis de nombreuses exactions.
Elle a été par la suite absorbée par la Mission intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), la force de l’ONU.
Le 26 août, M. Keïta s’était rendu au Tchad pour remercier le chef de l’Etat tchadien Idriss Deby Itno de son appui dans la guerre contre des groupes jihadistes dans le nord du Mali. Il avait rencontré le président Deby Itno sur son lieu de vacances à Iriba (est du Tchad) et lui avait exprimé "toute sa reconnaissance (...) pour le sacrifice suprême consenti" par les Tchadiens dans le nord du Mali, d’après la présidence tchadienne.
Quelque 2.000 soldats tchadiens ont été en première ligne dans les combats contre les islamistes ayant occupé le nord du Mali pendant plusieurs mois en 2012. Les Tchadiens, qui ont officiellement perdu au moins 38 hommes au Mali, ont combattu aux côtés de l’armée française qui a dirigé à partir de janvier 2013 une intervention internationale pour chasser ces groupes islamistes.
Des sources non officielles ont aussi indiqué qu’Ibrahim Boubacar Keïta s’était rendu également cette semaine au Gabon, notamment à Franceville (sud-est), région natale du défunt président gabonais Omar Bongo Ondimba, qui y est inhumé. Interrogé à ce sujet par l’AFP, son entourage a refusé de se prononcer.
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