ABIDJAN -- Les victimes de la crise post-électorale ivoirienne seront prochainement identifiées en vue de leur prise en charge, a-t-on appris dimanche au près du ministère ivoirien de la Solidarité.
Selon la ministre de la Solidarité Anne Ouloto, les autorités ivoiriennes se sont attelées à faire d'abord faire face aux urgences, à savoir le retour des déplacés, dès l'éclatement de la crise.
"Les défis qui s'imposent à nous aujourd'hui sont ceux de l'identification des victimes avant d'envisager l'approche de la prise en charge. Il nous faut connaître rapidement qui est victimes et qui ne l'est pas, dans l'intérêt de la cohésion sociale, de la réconciliation et de la paix", a énoncé Mme Ouloto.
A en croire celle-ci, il s'agira de définir de manière précise le statut de victimes de guerre, leur catégorisation et les organisations concernées, afin d'arriver au plus vite aux réparations.
Pour les autorités du pays, le recensement sera une opportunité de connaître de manière exhaustive le nombre de victimes de guerre afin de permettre au gouvernement d'apporter des solutions "sans complaisance".
A plusieurs occasions, les associations des victimes de la crise post-électorale Drissa Soumahoro a pour sa part plaidé pour une accélération du processus d'identification, notant que de nombreuses victimes vivent dans des conditions difficiles.
"Il faut trouver les mécanismes de réinsertion concrète et urgente des victimes à travers par exemple des activités génératrices de revenus", ont-elles recommandé.
De nombreuses personnes ont subi des préjudices moraux et matériels suite à la crise post-électorale aiguë qui a secoué le pays cinq mois durant, faisant au moins 3 000 morts et un million de déplacés selon les autorités ivoiriennes.
Selon la ministre de la Solidarité Anne Ouloto, les autorités ivoiriennes se sont attelées à faire d'abord faire face aux urgences, à savoir le retour des déplacés, dès l'éclatement de la crise.
"Les défis qui s'imposent à nous aujourd'hui sont ceux de l'identification des victimes avant d'envisager l'approche de la prise en charge. Il nous faut connaître rapidement qui est victimes et qui ne l'est pas, dans l'intérêt de la cohésion sociale, de la réconciliation et de la paix", a énoncé Mme Ouloto.
A en croire celle-ci, il s'agira de définir de manière précise le statut de victimes de guerre, leur catégorisation et les organisations concernées, afin d'arriver au plus vite aux réparations.
Pour les autorités du pays, le recensement sera une opportunité de connaître de manière exhaustive le nombre de victimes de guerre afin de permettre au gouvernement d'apporter des solutions "sans complaisance".
A plusieurs occasions, les associations des victimes de la crise post-électorale Drissa Soumahoro a pour sa part plaidé pour une accélération du processus d'identification, notant que de nombreuses victimes vivent dans des conditions difficiles.
"Il faut trouver les mécanismes de réinsertion concrète et urgente des victimes à travers par exemple des activités génératrices de revenus", ont-elles recommandé.
De nombreuses personnes ont subi des préjudices moraux et matériels suite à la crise post-électorale aiguë qui a secoué le pays cinq mois durant, faisant au moins 3 000 morts et un million de déplacés selon les autorités ivoiriennes.