C’est une soirée très mouvementée qu’ont vécue, dimanche 01 Septembre 2013, 350 élèves officiers et sous-officiers des Eaux et Forêts, des promotions sortantes de 2010 à 2012, à la Basilique Notre Dame de la Paix de Yamoussoukro.
Venus des différentes unités de cantonnement des éléments Eaux et Forêts pour prier le seigneur afin qu’il agisse sur le cœur des autorités actuelles du pays pour leur intégration, ces derniers ont été pris à partie par deux cargos des éléments de la préfecture de police et de l’escadron de la gendarmerie à coups de gaz lacrymogènes et de matraques. Bilan, une dizaine de blessés du côté des revendicateurs dont deux cas graves. Selon un élève officier, Ouattara Zié, porte-parole du collectif des élèves officiers, plusieurs démarches ont été menées auprès de la primature et des ministères des Eaux et Forêts, de la Défense et de la Fonction publique. Mais elles se sont avérées infructueuses. « Pour ne pas être taxés de rebelles, nous avons décidé de venir en pèlerinage ici à la Basilique, pour mieux implorer le Seigneur, afin que nous rencontrions des oreilles attentives à nos préoccupations. A savoir notre intégration à la Fonction publique et dans le corps des armées ivoiriennes », a-t-il ajouté. Après ces échauffourées, aux dernières nouvelles, les élèves pèlerins ont regagné leurs différentes unités de stage.
Diallo Harry
Venus des différentes unités de cantonnement des éléments Eaux et Forêts pour prier le seigneur afin qu’il agisse sur le cœur des autorités actuelles du pays pour leur intégration, ces derniers ont été pris à partie par deux cargos des éléments de la préfecture de police et de l’escadron de la gendarmerie à coups de gaz lacrymogènes et de matraques. Bilan, une dizaine de blessés du côté des revendicateurs dont deux cas graves. Selon un élève officier, Ouattara Zié, porte-parole du collectif des élèves officiers, plusieurs démarches ont été menées auprès de la primature et des ministères des Eaux et Forêts, de la Défense et de la Fonction publique. Mais elles se sont avérées infructueuses. « Pour ne pas être taxés de rebelles, nous avons décidé de venir en pèlerinage ici à la Basilique, pour mieux implorer le Seigneur, afin que nous rencontrions des oreilles attentives à nos préoccupations. A savoir notre intégration à la Fonction publique et dans le corps des armées ivoiriennes », a-t-il ajouté. Après ces échauffourées, aux dernières nouvelles, les élèves pèlerins ont regagné leurs différentes unités de stage.
Diallo Harry