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Société Publié le mercredi 4 septembre 2013 | AIP

Des scientifiques mobilisés pour le développement agricole durable en Afrique

Abidjan - Sur l’initiative du Réseau de protection des végétaux (Proveg), un atelier de réflexion sur les modalités de développement et de Promotion d’une agriculture durable en Afrique a regroupé le 29 août à l’Université Nangui Abrogoua d’Adjamé (UNA, Abidjan), une soixantaine de chercheurs issus de cinq pays africains et d’Europe.

Venus du Gabon, du Burkina Faso, de la Centrafrique, de la France, et de la Côte d’Ivoire, ces scientifiques comptent travailler en synergie, en vue d’atteindre les objectifs du millénaire pour le développement en matière d’agriculture, notamment "produire plus, sans compromettre la qualité des sols et des cultures, venir à bout des bio-agresseurs, ou améliorer le rendement des cultures par des procédés respectueux de l’environnement".

Intervenant à l’ouverture de cet atelier, le président de l’UNA, Pr Yao Tano, a souligné l’importance de la protection des cultures, dans la mise en œuvre d’une agriculture durable, indéniable et capitale pour les pays tropicaux et l’Afrique en particulier.

Au cours de l’atelier, les participants ont reçu une formation de base en épidémiologie, en vue de mieux traiter et d’anticiper sur les maladies virales qui s’attaquent aux végétaux. Ce, en vue de favoriser la mise en œuvre d’un plan de surveillance de ces pathologies pour une production culturale saine.

"De nombreux ennemis des plantes constituent une des contraintes majeures à l’accroissement durable de la production agricole et demeurent des défis permanents pour les professionnels de l’agriculture", a rappelé le Pr Yao Tano.

Il a invité les structures pilotant la formation et la recherche à mettre en œuvre des programmes et des plans opérationnels pour permettre un transfert efficace des connaissances et des résultats de la recherche, aux utilisateurs et bénéficiaires finaux, en l’occurrence les populations.

L’atelier est appuyé par l’Agence inter-établissement de Recherche pour le Développement (AIRD). Il est financé par le ministère français des Affaires étrangères à travers le Programme d’appui à la recherche en réseau en Afrique(PARRAF) qui est doté d’un budget global de 1,9 million d’Euros (plus de 12 milliards FCFA), sur d’une durée de trois ans.

(AIP)
amak/tm/cmas
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