Le directeur général de la Sicogi, Camara Loukimane, était l’invité hier du Média club de l’Union des professionnels de media et de la Communication de Côte d’Ivoire (Umpci) qui lui a décerné un ‘’Tableau d’or’’ pour sa contribution au développement et à l’émergence de la Côte d’Ivoire. A la Maison de la presse, au Plateau, il s’est prononcé sur le thème «Contribution de la Sicogi à la politique des logements sociaux pour un pays émergent».
Le sujet est d’actualité, s’est réjoui M. Camara Loukimane qui entend mettre sur pied, d’ici l’an 2015, au moins 3.000 logements dont 60% seront consacré aux logements sociaux que l’Etat contrôlera.
«Le président [Ndlr ; Alassane Ouattara] l’a dit, ce ne sont pas des paroles en l’air ! Et, nous sommes les solutions pour lui…La Sicogi est un bras séculier de l’Etat pour la mise en œuvre des logements sociaux», a rassuré le directeur général de la Sicogi.
De la politique de la Sicogi à mener à l’intérieur du pays (Kong, Soubré, San-Pedro, etc), il a pris l’exemple du village moderne de Yacolidabouo. Ainsi, Camara Loukimane invite à une structuration dans les campagnes. «Il faut un leadership local – comme Zadi Kessé l’a fait – et que les cadres prennent l’initiative», a-t-il conseillé.
Pour lui, deux (2) objectifs sont à atteindre par la Sicogi : permettre que tout le monde se loge et que chacun soit propriétaire. D’où l’ambition pour la société de créer des logements dans les banlieues, à Abidjan, Bouaké, Yamoussoukro, etc. Pour parvenir à le faire, il faut, souligne Camara Loukimane, «une société bien structurée qui a une bonne signature et la garantie de l’Etat».
De l’avis du directeur général, la difficulté se pose parce que beaucoup d’acquéreurs de logements ne sont pas bancarisés.
La Sicogi va-t-elle s’ouvrir au grand marché ? «Nécessairement, on aura besoin d’ouvrir le capital. Nous nous préparons…Il ne faut pas privatiser au détriment de l’Etat», a-t-il indiqué.
Depuis sa création en 1962, la Sicogi a mis sur le marché plus de 50.000 logements qui ont été cédés. Ce que devait rapporter cette action et permettre un réinvestissement n’a pu être atteint, précise Camara Loukimane. D’où les «petits projets» sur lesquels la Sicogi a dû travailler ces dernières années. «La Sicogi occupe une place prépondérante. Après des moments creux, elle se repositionne», a dit Camara Loukimane qui donne rendez-vous en décembre pour le point du projet de 2.000 logements.
Sur la question de l’émergence, Camara Loukimane fait savoir qu’un «pays émergent est un pays dont l’Etat assure un service de qualité aux usagers». C’est, dit-il, disposer d’infrastructures, un taux de croissance au dessus de la moyenne, mettre en place des politiques sociales, avoir une formation élevée, etc.
Koné S.
Le sujet est d’actualité, s’est réjoui M. Camara Loukimane qui entend mettre sur pied, d’ici l’an 2015, au moins 3.000 logements dont 60% seront consacré aux logements sociaux que l’Etat contrôlera.
«Le président [Ndlr ; Alassane Ouattara] l’a dit, ce ne sont pas des paroles en l’air ! Et, nous sommes les solutions pour lui…La Sicogi est un bras séculier de l’Etat pour la mise en œuvre des logements sociaux», a rassuré le directeur général de la Sicogi.
De la politique de la Sicogi à mener à l’intérieur du pays (Kong, Soubré, San-Pedro, etc), il a pris l’exemple du village moderne de Yacolidabouo. Ainsi, Camara Loukimane invite à une structuration dans les campagnes. «Il faut un leadership local – comme Zadi Kessé l’a fait – et que les cadres prennent l’initiative», a-t-il conseillé.
Pour lui, deux (2) objectifs sont à atteindre par la Sicogi : permettre que tout le monde se loge et que chacun soit propriétaire. D’où l’ambition pour la société de créer des logements dans les banlieues, à Abidjan, Bouaké, Yamoussoukro, etc. Pour parvenir à le faire, il faut, souligne Camara Loukimane, «une société bien structurée qui a une bonne signature et la garantie de l’Etat».
De l’avis du directeur général, la difficulté se pose parce que beaucoup d’acquéreurs de logements ne sont pas bancarisés.
La Sicogi va-t-elle s’ouvrir au grand marché ? «Nécessairement, on aura besoin d’ouvrir le capital. Nous nous préparons…Il ne faut pas privatiser au détriment de l’Etat», a-t-il indiqué.
Depuis sa création en 1962, la Sicogi a mis sur le marché plus de 50.000 logements qui ont été cédés. Ce que devait rapporter cette action et permettre un réinvestissement n’a pu être atteint, précise Camara Loukimane. D’où les «petits projets» sur lesquels la Sicogi a dû travailler ces dernières années. «La Sicogi occupe une place prépondérante. Après des moments creux, elle se repositionne», a dit Camara Loukimane qui donne rendez-vous en décembre pour le point du projet de 2.000 logements.
Sur la question de l’émergence, Camara Loukimane fait savoir qu’un «pays émergent est un pays dont l’Etat assure un service de qualité aux usagers». C’est, dit-il, disposer d’infrastructures, un taux de croissance au dessus de la moyenne, mettre en place des politiques sociales, avoir une formation élevée, etc.
Koné S.
