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Région Publié le samedi 7 septembre 2013 | AIP

San Pedro: Trois bandits récidivistes appréhendés par la police

San Pedro – Trois bandits de grand chemin, des repris de justice, ont été mis aux arrêts mardi à San Pedro, par la Brigade des enquêtes générales et criminelles (BEGC) de la police communément appelée PJ.

Ces trois malfrats récidivistes tentaient de revendre une moto KTM volée, quelques heures auparavant. Toute chose qui est parvenue à l’oreille de la BEGC qui leur a tendu un guet-apens dans lequel ils sont tombés comme des novices.

Condamnés à trois ans de prison ferme en 2011, par le tribunal de Sassandra, pour des actes délictueux, les nommés Anoblé Eric, 38 ans, Kodjovi Roland, 33 ans, et Lasme Mel Saturnin Hermann, leur receleur, dans le tout premier dossier de flagrant délit traité par le commissaire principal, Seydou Ouattara, dès sa prise de fonction à la tête de la préfecture de police de San Pedro, ces trois cyniques individus recouvrent la liberté avant de purger totalement leur peine d’emprisonnement.

Mais comme si leur passage au cachot ne leur avait pas donné de leçons, Anonblé Eric, Kodjovi Roland et Lasme Mel Saturnin Hermann ,revenus comme des caïds à San Pedro, reprennent leurs activités lugubres. Ces trois larrons se lancent, après les vols de postes téléviseurs qui les avaient conduits à la Maison d’arrêt et de correction de Sassandra, dans le créneau porteur de vols de motos, San Pedro étant devenue l’eldorado des motos KTM tant prisées par les jeunes filles et jeunes gens.

Mardi, Anoblé Eric et Kodjovi Roland passent à l’offensive et réussissent à dérober une moto. Ils en confient la vente à leur acolyte receleur. Manque de pot pour eux, une information anonyme met la puce à l’oreille de la PJ qui met en branle un guet-apens dans lequel tombent très vite les trois gangsters, qui seront déférés à nouveau au tribunal de première instance de Sassandra, pour répondre de leurs actes délictueux.

Ecœuré par la remise en liberté des malfrats qui n’avaient pas purgé leurs trois années d’emprisonnement ferme, le commissaire principal, Seydou Ouattara, a lancé un "cri de cœur", demandant aux uns et aux autres "d’être regardant dans l’accomplissement de leur mission".
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