Gagnoa - Samedi aux environs de 3H00 du matin, un homme et une femme, tous deux sergents de police et amants en mésentente, ont été retrouvés morts dans le village de Gnaliépa, dans la sous-préfecture de Ouragahio, à la suite de deux détonations d’armes à feu consécutives à une crise de jalousie.
Selon le chef du village de Gnaliépa, Moloko André, les deux amants étaient venus aux funérailles de l’oncle d’une de leur collègue et amie, originaire dudit village.
Le chef Moloko a indiqué que selon les informations qu’il a reçues de certains témoins, l’homme, G. F., arrivé de son poste de Yamoussoukro et la femme, C. C. venue d’Abidjan, prenaient activement part aux funérailles quand à un moment de la nuit ils se sont allés non loin du lieu des funérailles pour échanger vivement à côté du véhicule de l’homme.
De là, les deux amants sont allés prendre place à côté d’un bistrot où ils poursuivaient leurs discussions quand l’on a entendu une première détonation d’arme à feu, suivie après d’une seconde.
Les populations paniquées par ces coups de feu accourent pour voir ce qui se passe et constatent l’horreur du drame. Le sergent G. F., touché à la tête et couché sur le dos en train d’agoniser, pendant qu’en face de lui sur une chaise gît inerte son amante morte, penchée sur le côté gauche avec une des tempes en sang.
Un pistolet aurait été retrouvé auprès du corps de la femme, indiquant ,selon le chef Moloko, que le premier tir est venu de la sergente C.C., qui a retourné par la suite l’arme contre sa tempe pour se donner la mort.
Mais le constat des forces de sécurité semble désigner plutôt l’homme comme le responsable du premier coup de feu suivi d’un acte de suicide.
La vue de ce spectacle a créé un moment de frayeur dans le village où l’on a pensé à une attaque du village venue de l'extérieur.
M. Moloko, prévenu, a alerté aussitôt le commandant de la brigade de gendarmerie de Ouragahio qui, faute de moyen de mobilité, a demandé au chef de village de venir chercher ses hommes et lui avec un véhicule. Mais le temps que le chef Moloko arrive avec les gendarmes et un médecin, le sergent G. F. rend l’âme.
Le constat des forces de sécurité et l’histoire des deux amants en disgrâce finissent par rassurer les populations qu’il ne s’agit nullement d’une attaque du village, mais plutôt de crimes passionnels entre deux amants sortis, il y a neuf ans, de la même promotion de l’école nationale de police.
Selon des témoins, la collègue en deuil que les deux amants sont venus soutenir a perdu un moment connaissance, à la vue des deux corps inertes et en sang de ses amis.
Le chef Moloko a confié que c’est la première fois que la terre de son village est ainsi souillée de la sorte par le sang humain. Il a signifié qu’une cérémonie expiatoire est nécessaire dans de telles circonstances pour exorciser le mal, après que des amendes aient été infligées aux parents de l’auteur du crime.
Le député de Ouragahio, Djohoré Abel, informé du drame, s’est rendu samedi à Gnaliépa pour s’enquérir de la situation auprès du chef Moloko André, et apporter son soutien au village.
Il a déploré l’incapacité de la gendarmerie à intervenir avec promptitude en raison du manque de moyen de mobilité, et a plaidé pour que quelque chose soit fait pour pallier à cette carence, dans une localité aussi sensible que Ouragahio.
(Aip)
Selon le chef du village de Gnaliépa, Moloko André, les deux amants étaient venus aux funérailles de l’oncle d’une de leur collègue et amie, originaire dudit village.
Le chef Moloko a indiqué que selon les informations qu’il a reçues de certains témoins, l’homme, G. F., arrivé de son poste de Yamoussoukro et la femme, C. C. venue d’Abidjan, prenaient activement part aux funérailles quand à un moment de la nuit ils se sont allés non loin du lieu des funérailles pour échanger vivement à côté du véhicule de l’homme.
De là, les deux amants sont allés prendre place à côté d’un bistrot où ils poursuivaient leurs discussions quand l’on a entendu une première détonation d’arme à feu, suivie après d’une seconde.
Les populations paniquées par ces coups de feu accourent pour voir ce qui se passe et constatent l’horreur du drame. Le sergent G. F., touché à la tête et couché sur le dos en train d’agoniser, pendant qu’en face de lui sur une chaise gît inerte son amante morte, penchée sur le côté gauche avec une des tempes en sang.
Un pistolet aurait été retrouvé auprès du corps de la femme, indiquant ,selon le chef Moloko, que le premier tir est venu de la sergente C.C., qui a retourné par la suite l’arme contre sa tempe pour se donner la mort.
Mais le constat des forces de sécurité semble désigner plutôt l’homme comme le responsable du premier coup de feu suivi d’un acte de suicide.
La vue de ce spectacle a créé un moment de frayeur dans le village où l’on a pensé à une attaque du village venue de l'extérieur.
M. Moloko, prévenu, a alerté aussitôt le commandant de la brigade de gendarmerie de Ouragahio qui, faute de moyen de mobilité, a demandé au chef de village de venir chercher ses hommes et lui avec un véhicule. Mais le temps que le chef Moloko arrive avec les gendarmes et un médecin, le sergent G. F. rend l’âme.
Le constat des forces de sécurité et l’histoire des deux amants en disgrâce finissent par rassurer les populations qu’il ne s’agit nullement d’une attaque du village, mais plutôt de crimes passionnels entre deux amants sortis, il y a neuf ans, de la même promotion de l’école nationale de police.
Selon des témoins, la collègue en deuil que les deux amants sont venus soutenir a perdu un moment connaissance, à la vue des deux corps inertes et en sang de ses amis.
Le chef Moloko a confié que c’est la première fois que la terre de son village est ainsi souillée de la sorte par le sang humain. Il a signifié qu’une cérémonie expiatoire est nécessaire dans de telles circonstances pour exorciser le mal, après que des amendes aient été infligées aux parents de l’auteur du crime.
Le député de Ouragahio, Djohoré Abel, informé du drame, s’est rendu samedi à Gnaliépa pour s’enquérir de la situation auprès du chef Moloko André, et apporter son soutien au village.
Il a déploré l’incapacité de la gendarmerie à intervenir avec promptitude en raison du manque de moyen de mobilité, et a plaidé pour que quelque chose soit fait pour pallier à cette carence, dans une localité aussi sensible que Ouragahio.
(Aip)