Ferkessédougou - La mairie de Ferkessédougou cumule un passif de quelque 770 millions de FCFA, a révélé, samedi, le nouveau maire, Ouattara Alain Blidia, indiquant cependant que l’ardoise n’est pas le fait d’un défaut de gestion du conseil sortant.
Rendant compte, en conseil, de la passation des charges avec l’équipe sortante, celui-ci a fait savoir en effet que "la mairie reste devoir à ce jour 250,7 millions à un établissement bancaire (un prêt consenti pour la construction d’un marché), plus de 373 millions d’arriérés de salaires aux agents communaux et 38 millions pour des factures impayées".
Il n’impute toutefois pas ces dettes à son prédécesseur, précisant que sa démarche obéit plutôt à une logique de "transparence" qu’il entend imprimer à la gestion de son équipe.
Selon le nouveau maire, "les arriérés de salaires relèvent de la responsabilité de l’Etat qui n’a pas honoré ses engagements vis-à-vis des agents de la commune depuis 2003", a-t-il expliqué pour ce qui concerne ce chapitre.
Quant au prêt bancaire, celui-ci estime que le marché construit n’est pas "productif". "Je donne raison à l’ancien maire. A sa place moi aussi je ne donnerai pas un sou pour un marché qui n’est pas exploitable", a-t-il noté. La dette des factures est elle, le fait de dépenses engagées sans être facturées", a-t-il poursuivi.
"Parce que cette ardoise ne saurait être imputable à la mairie, le conseil n’entend donc pas l’apurer", a déclaré Ouattara Blidia.
(AIP)
ti/kg/kam
Rendant compte, en conseil, de la passation des charges avec l’équipe sortante, celui-ci a fait savoir en effet que "la mairie reste devoir à ce jour 250,7 millions à un établissement bancaire (un prêt consenti pour la construction d’un marché), plus de 373 millions d’arriérés de salaires aux agents communaux et 38 millions pour des factures impayées".
Il n’impute toutefois pas ces dettes à son prédécesseur, précisant que sa démarche obéit plutôt à une logique de "transparence" qu’il entend imprimer à la gestion de son équipe.
Selon le nouveau maire, "les arriérés de salaires relèvent de la responsabilité de l’Etat qui n’a pas honoré ses engagements vis-à-vis des agents de la commune depuis 2003", a-t-il expliqué pour ce qui concerne ce chapitre.
Quant au prêt bancaire, celui-ci estime que le marché construit n’est pas "productif". "Je donne raison à l’ancien maire. A sa place moi aussi je ne donnerai pas un sou pour un marché qui n’est pas exploitable", a-t-il noté. La dette des factures est elle, le fait de dépenses engagées sans être facturées", a-t-il poursuivi.
"Parce que cette ardoise ne saurait être imputable à la mairie, le conseil n’entend donc pas l’apurer", a déclaré Ouattara Blidia.
(AIP)
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