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Société Publié le lundi 9 septembre 2013 | Le Nouveau Réveil

Editorial : Ils veulent brûler "Le Nouveau Réveil" !

© Le Nouveau Réveil Par Mousnabi
Jean Kacou Diagou, président du Patronat ivoirien, invité du Press-Club de l`UNJCI
Mardi 08 mai 2013, Plateau (Pullman). Le président de Confédération générale des entreprises de Côte d`Ivoire (CGECI) ou le Patronat est l`invité du Press-club de l`union des journalistes de Côte d`Ivoire (UNJCI pour traiter du thème "comment créer sa propre entreprise". Ph: Dénis Kah Zion, PCA de la Poste de Côte d`Ivoire.
Au propre comme au figuré. Curieuses conversations de curieux démocrates ; dans des salons feutrés ; il s’en trouve qui pestent ou pètent les plombs carrément; à la seule évocation du nom de Kah Zion ; au point d’avoir des fantasmes indicibles ; encore s’ils ne tribalisaient pas le débat : «Qu’est-ce que le vieux Baoulé de Bédié a-t-il donné à ce Guéré de Kah Zion»? «Au point qu’il est devenu un perroquet pour lui ? Au point de transformer son canard en une caisse de résonance ? Il ne faut pas toucher à un cheveu de Bédié ; alors là, Kah Zion entre en transe et sort de ses gongs. Ne peut-il pas se taire un peu, ce Kah Zion, ou à défaut, le faire taire tout bonnement ?» Comme on les comprend ! Ils paniquent, les adversaires de Bédié et leurs suppôts, tapis dans l’ombre car, ils sont, tous, dans le faux. Alors, ils déversent leur venin sur moi et sur mes journalistes, parce que mon journal, « Le Nouveau Réveil », les empêche de tourner en rond et d’ourdir leur complot contre le président du Pdci-Rda. Je suis devenu, à mon corps défendant, l’homme à abattre, et avec moi, mes collaborateurs, et le siège du journal qu’ils ont programmé, depuis quelques jours, de brûler.
Mais, pour saisir ma posture, remontons un peu le temps ; tout juste 13 ans après le coup d’Etat, funeste et inutile, contre le régime de M. Henri Konan Bédié. L’homme fort d’alors était un militaire-général ; de surcroît, il s’appelait Guéi, de la même région de l’Ouest montagneux que moi ; en Afrique, on sait ce que cela implique comme intrigues et coterie. « Le Nouveau Réveil » ne s’appelait pas encore Le Nouveau Réveil ; mais « Le Réveil Hebdo », paraissant deux fois par semaine, un bihebdomadaire, donc. Certains de ceux qui, aujourd’hui, me combattent, m’attaquent, me vilipendent, m’agressent sans retenue, savent où on se retrouvait ; le plus souvent, sous l’appatam du Dr Lenissongui Coulibaly, et aux bons soins de sa dynamique épouse Andrée ; dans quel salon où on discutait, plus précisément, le salon blanc du même Kouassi Yao; chez la discrète, mais oh combien efficace, Tantie Adèle N’dioré qui se pliait en quatre pour que nous ne manquions de rien ; sans oublier les regrettés, Sékou Sangaré et Dr Jean-Michel Kouao qui partaient au charbon pour que nous « ayons du jus » ; ce que nous nous disions à propos du président Bédié en exil ; ce que nous nous promettions de faire quoi qu’il advienne. Le néologisme « Bédéisme » est né dans ces moments de braise ; car, les instructions, nous les recevions, avec force conviction, d’aînés et de moins jeunes, dont certains, hélas, ne sont plus de ce monde. Nous formions une équipe de lurons, hommes et femmes, sans étiquette, pour beaucoup dans le Pdci-Rda. Nous nous sommes juré de ne jamais cautionner le faux, la lâcheté, l’injustice, l’ingratitude, l’arbitraire et la trahison. N’est-ce pas que nous nous sommes dit qu’on n’abandonnait pas un chef, surtout quand il est dans le vrai ? J’avais tellement bien appris et bien assimilé ma leçon de la sincérité, de la loyauté, de la conviction que, même aujourd’hui, je suis solide dans ma tête comme un roc. Ne me reprochant rien, et là alors, absolument rien. N’est-ce pas les compagnons d’hier qui ont perdu le Nord dans le fleuve des intrigues ? Eux dont le rétroviseur est bouché à tel point qu’ils ne se souviennent plus de rien, encore moins des engagements pris ? Nous, nous nous souvenons comme si cela datait d’hier : un matin, le général-président envoya ses « jeunes gens » me cueillir à Adjamé où se trouvait le siège de « Le Réveil Hebdo » ; j’ai vu les mines d’abattement de ceux de mes collaborateurs qui se trouvaient ce jour-là à la rédaction ; le masque de tristesse, pour ne pas dire, d’enterrement était visible ; car, pour défendre Bédié, « Le Réveil Hebdo » ne faisait pas de concession au régime militaro-civil de 2000; et le zèle des « jeunes gens », avec à leur tête, le sinistre et cruel Boka Yapi, en rajoutait à l’atmosphère de terreur ; la peur panique se lisait sur les visages. Quand, des heures plus tard, je suis revenu de ma très, très longue entrevue d’avec le général-président, qu’est-ce que les Ivoiriens ont lu, le lendemain, à la Une du « Réveil Hebdo » ? : «On peut être de l’Ouest et ne pas soutenir Guéi !» En gros caractères. En agissant selon mon intime conviction, je dirais, selon « notre intime conviction », même si la conviction est personnelle et est devenue une denrée si rare, à ce que je remarque, 13 petits ans après, je mettais ma vie, vos vies et celle de mes collaborateurs en danger. Ce que j’ai fait, avant-hier, sous les armes des putschistes ; hier, sous la dictature des refondateurs, je ne saurais m’en écarter aujourd’hui. Je ne sais me vêtir de la robe de Brutus, moi ! La loyauté, la fidélité, ça ne se monnaie pas ; elles se donnent tout entier. Alors, comme ça, les adversaires du président du Pdci-Rda voudraient voir Kah Zion et ses collaborateurs baigner dans la souillure, dans la félonie et trahir Bédié !? Sans réagir à toutes leurs attaques, haineuses et vénéneuses ? Eux qui, chaque matin, font la Une des journaux bleus, ont envahi les réseaux sociaux et la presse en ligne où ils étanchent leur soif en propos orduriers ? Non, messieurs, ne demandez pas l’impossible à « Le Nouveau Réveil » et à Kah Zion : la dé-loyau-té ! Ce journal, à sa naissance, a affiché sa ligne éditoriale et s’est donné une mission : défendre l’image du Pdci-Rda et de son président, Henri Konan Bédié, quoi qu’il advienne. Et, comme Kah Zion et « Le Nouveau Réveil » sont dans le vrai, pour ce qui concerne le 12ème Congrès, autant dire aux adversaires de M. Henri Konan Bédié qu’ils seront traqués et débusqués par la vérité des faits ; car, pour l’heure, l’ivraie de la trahison n’a pas encore visité et ne visitera jamais la rédaction du « Journal de choix des Ivoiriens ». Et, c’est au nom de la vérité des faits que nous leur disons qu’ils ont déjà perdu la bataille médiatique, et la bataille tout court, contre le président Bédié. C’est aussi au nom de la véracité des faits que nous supplions l’état-major du candidat Bédié de continuer à cultiver la solidarité pour notre commune victoire qui doit être écrasante le 5 octobre 2013. Car, nos adversaires, se sachant déjà perdants, sont prêts à tout.

Brûler « Le Nouveau Réveil » ! Voire le quotidien « Le Mandat » ! Allez-y, donc, adversaires de Bédié, ennemis de la liberté. Des murs vont tomber ; des pages et des pages vont flamber ; des patrons de presse et des journalistes de « Le Nouveau Réveil » et de « Le Mandat » peuvent mourir dans l’incendie ; mais, vous ne pourrez jamais assassiner l’Esprit ; l’Esprit de la conviction, de la constance, de la fidélité, de la loyauté, obstacles infranchissables contre la démesure de l’immédiateté !

Par Denis Kah Zion
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