Durant quatre (4) jours, les acteurs des filières coton et anacarde se sont retrouvés dans la capitale politique, Yamoussoukro, en vue de penser à la réforme desdites filières. Avec l’appui du Gouvernement qui, à travers le Programme national d’investissement agricole (Pnia), entend désormais jouer un rôle prépondérant pour garantir un bien-être et surtout un meilleur revenu aux producteurs. Venu donc réaffirmer la volonté de l’Etat de maintenir le binôme coton-anacarde comme moteur de développement des zones Nord, Est et Centre de la Côte d’Ivoire, le ministre Sangafowa, à l’ouverture officielle, a donné des indications très claires. «En ce qui concerne la filière coton, il s’agit de doubler pratiquement la production actuelle avec un vrai potentiel. Il s’agira de passer de 350.000T à 600.000T d’ici 2015-2016. Concernant l’anacarde, il sera question de faire passer la transformation de 5% à 35% à l’horizon 2015». Pour l’atteinte de ces objectifs, l’atelier a fait des recommandations tout aussi pertinentes les unes que les autres.
Au niveau du coton, au titre du plan d’actions de la mise en œuvre du zoning, l’atelier recommandera : «deux campagnes de transition (2013/2014 et 2014/2015) pour permettre aux acteurs de se conformer aux critères ; l’attribution des zones d’exclusivité pour une durée de 5 ans renouvelables avec des évaluations annuelles pendant la période de concession ; la mise en œuvre effective du zoning à partir de la campagne 2015/2016. Quant au mécanisme de fixation du prix du coton graine, l’atelier a recommandé la réalisation d’une étude pour déterminer les coûts normatifs des différentes chaînes de valeur de la filière ; la révision du mécanisme de fixation du prix de manière à garantir au moins 60% du prix Caf au producteur selon des options suivantes : actualisation du mécanisme élaboré par le cabinet Cowi en vigueur ; fixation du prix au producteur à 60% du prix Caf et répartition des 40% restants entre l’ensemble des intervenants pour les frais d’approche et rémunération (formule 60/40) et enfin la mise en place d’un système de lissage et/ou de soutien».
Quant à la filière anacarde, en plus de la garantie d’un prix au moins à 60% du prix Caf par la mise en œuvre d’un mécanisme qui s’appuie sur un principe d’équité dans la répartition des revenus de la filière, l’évaluation des coûts de chacune des catégories d’opérateurs de la filière ; la détermination transparente d’une référence du prix Caf et la mise en place d’un fonds pour soutenir ce mécanisme, des recommandations pour l’atteinte des 35% de transformation en Côte d’Ivoire des produits de noix de cajou ont été faites. Entre autres, «La combinaison des modèles d’industrialisation de la filière anacarde ivoirienne ; le développement de la transformation dans une approche diversifiée permettant d’obtenir des produits et sous-produits dérivés de la pomme et de la noix ; la mise en œuvre de mesures d’accompagnement pour soutenir les industries locales et parvenir à un taux élevé de transformation de l’anacarde…»
JEAN PAUL LOUKOU
Au niveau du coton, au titre du plan d’actions de la mise en œuvre du zoning, l’atelier recommandera : «deux campagnes de transition (2013/2014 et 2014/2015) pour permettre aux acteurs de se conformer aux critères ; l’attribution des zones d’exclusivité pour une durée de 5 ans renouvelables avec des évaluations annuelles pendant la période de concession ; la mise en œuvre effective du zoning à partir de la campagne 2015/2016. Quant au mécanisme de fixation du prix du coton graine, l’atelier a recommandé la réalisation d’une étude pour déterminer les coûts normatifs des différentes chaînes de valeur de la filière ; la révision du mécanisme de fixation du prix de manière à garantir au moins 60% du prix Caf au producteur selon des options suivantes : actualisation du mécanisme élaboré par le cabinet Cowi en vigueur ; fixation du prix au producteur à 60% du prix Caf et répartition des 40% restants entre l’ensemble des intervenants pour les frais d’approche et rémunération (formule 60/40) et enfin la mise en place d’un système de lissage et/ou de soutien».
Quant à la filière anacarde, en plus de la garantie d’un prix au moins à 60% du prix Caf par la mise en œuvre d’un mécanisme qui s’appuie sur un principe d’équité dans la répartition des revenus de la filière, l’évaluation des coûts de chacune des catégories d’opérateurs de la filière ; la détermination transparente d’une référence du prix Caf et la mise en place d’un fonds pour soutenir ce mécanisme, des recommandations pour l’atteinte des 35% de transformation en Côte d’Ivoire des produits de noix de cajou ont été faites. Entre autres, «La combinaison des modèles d’industrialisation de la filière anacarde ivoirienne ; le développement de la transformation dans une approche diversifiée permettant d’obtenir des produits et sous-produits dérivés de la pomme et de la noix ; la mise en œuvre de mesures d’accompagnement pour soutenir les industries locales et parvenir à un taux élevé de transformation de l’anacarde…»
JEAN PAUL LOUKOU