L’Intelligent d’Abidjan a dix ans. Que de hauts et de bas. Un témoignage de notre histoire et une aventure qui se poursuivent ! En attendant de donner la parole aux lecteurs et aux partenaires pour porter un regard sur ce parcours rendu possible grâce à leur si précieux soutien, nous allons revisiter ensemble les archives de l’IA, et nous plonger dans le passé. Rétroviseur et viseur !
Quand Roger Banchi abandonnait les Forces nouvelles pour Gbagbo
Porte-parole du Mouvement populaire ivoirien du Grand Ouest (Mpigo), l’une des branches armées de la rébellion de septembre 2002 et nommé par la suite ministre des Petites et Moyennes Entreprises sous la bannière dudit mouvement dans le gouvernement de l’ex-président Laurent Gbagbo, Roger Banchi était un proche collaborateur de l’actuel président de l’Assemblée nationale Guillaume Soro, alors secrétaire général de l’ex-rébellion. Son revirement en 2003 aux côtés du pouvoir de Laurent Gbagbo avait surpris bon nombre d’observateurs de la scène politique ivoirienne y compris ses compagnons des Forces nouvelles. Dans les faits, Roger Banchi avait foulé aux pieds le mot d’ordre de boycott des séances du gouvernement décidé par l’ex-rébellion à l’endroit de ses ministres en fonction dans le gouvernement de l’ex-président. Comment le régime de Laurent Gbagbo avait-il réussi à détourner Roger Banchi de ses camarades des Forces nouvelles ? Et quelles sont les personnalités ayant favorisé le retour de l’ex-rebelle dans la République ? A ces deux interrogations des acteurs et observateurs de la vie politique ivoirienne de l’époque, c’est votre quotidien l’Intelligent d’Abidjan, dans son numéro N° 068 du mercredi 26 novembre 2003 qui avait donné des pistes à travers son enquête intitulée : ‘’Gbagbo-Banchi : Les acteurs du rapprochement’’. Selon les révélations de l’IA, le combat de l’ancien régime pour le retour de Roger Banchi dans la République avait commencé depuis la première apparition publique de celui-ci au sein de la rébellion. Poursuivant, avait révélé l’IA, des tractations aussi bien familiales qu’institutionnelles avec la mise à contribution de certaines autorités avaient été entreprises par Laurent Gbagbo pour ramener ‘’l’égaré à la maison’’. Mais, mieux, se servir de lui pour anéantir la rébellion de septembre 2002. « M. Ahoua Don Mello, actuel directeur général et son épouse, demi-sœur de Banchi multiplient les coups de fil et rencontres avec ‘’l’égaré’’ et des proches. Du côté du palais présidentiel, les services de l’ancien ministre de l’Aagriculture, Lambert Kouassi Konan, sont sollicités. Son fils Stéphane Konan, ami de Banchi, n’a-t-il pas été nommé directeur de cabinet du ministre des Pme ? L’ex-ministre de l’Agriculture ivoirienne arrive, après plusieurs entretiens tenus en secret, à ramener ‘’ à la maison’’ Banchi. En sus, l’option gabonaise est utilisée. Les présidents Bongo et Gbagbo, entretenant de bons rapports et Roger Banchi étant lié à une Gabonaise, la tâche devient alors aisée. (…) Gbagbo et le porte-parole du Mpigo vont faire un voyage incognito au pays de Pierre Akendengué. Et c’est là-bas que tout sera scellé », avaient rapporté les investigations de l’IA, il y a dix ans !
L.Barro
Quand Roger Banchi abandonnait les Forces nouvelles pour Gbagbo
Porte-parole du Mouvement populaire ivoirien du Grand Ouest (Mpigo), l’une des branches armées de la rébellion de septembre 2002 et nommé par la suite ministre des Petites et Moyennes Entreprises sous la bannière dudit mouvement dans le gouvernement de l’ex-président Laurent Gbagbo, Roger Banchi était un proche collaborateur de l’actuel président de l’Assemblée nationale Guillaume Soro, alors secrétaire général de l’ex-rébellion. Son revirement en 2003 aux côtés du pouvoir de Laurent Gbagbo avait surpris bon nombre d’observateurs de la scène politique ivoirienne y compris ses compagnons des Forces nouvelles. Dans les faits, Roger Banchi avait foulé aux pieds le mot d’ordre de boycott des séances du gouvernement décidé par l’ex-rébellion à l’endroit de ses ministres en fonction dans le gouvernement de l’ex-président. Comment le régime de Laurent Gbagbo avait-il réussi à détourner Roger Banchi de ses camarades des Forces nouvelles ? Et quelles sont les personnalités ayant favorisé le retour de l’ex-rebelle dans la République ? A ces deux interrogations des acteurs et observateurs de la vie politique ivoirienne de l’époque, c’est votre quotidien l’Intelligent d’Abidjan, dans son numéro N° 068 du mercredi 26 novembre 2003 qui avait donné des pistes à travers son enquête intitulée : ‘’Gbagbo-Banchi : Les acteurs du rapprochement’’. Selon les révélations de l’IA, le combat de l’ancien régime pour le retour de Roger Banchi dans la République avait commencé depuis la première apparition publique de celui-ci au sein de la rébellion. Poursuivant, avait révélé l’IA, des tractations aussi bien familiales qu’institutionnelles avec la mise à contribution de certaines autorités avaient été entreprises par Laurent Gbagbo pour ramener ‘’l’égaré à la maison’’. Mais, mieux, se servir de lui pour anéantir la rébellion de septembre 2002. « M. Ahoua Don Mello, actuel directeur général et son épouse, demi-sœur de Banchi multiplient les coups de fil et rencontres avec ‘’l’égaré’’ et des proches. Du côté du palais présidentiel, les services de l’ancien ministre de l’Aagriculture, Lambert Kouassi Konan, sont sollicités. Son fils Stéphane Konan, ami de Banchi, n’a-t-il pas été nommé directeur de cabinet du ministre des Pme ? L’ex-ministre de l’Agriculture ivoirienne arrive, après plusieurs entretiens tenus en secret, à ramener ‘’ à la maison’’ Banchi. En sus, l’option gabonaise est utilisée. Les présidents Bongo et Gbagbo, entretenant de bons rapports et Roger Banchi étant lié à une Gabonaise, la tâche devient alors aisée. (…) Gbagbo et le porte-parole du Mpigo vont faire un voyage incognito au pays de Pierre Akendengué. Et c’est là-bas que tout sera scellé », avaient rapporté les investigations de l’IA, il y a dix ans !
L.Barro
