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Politique Publié le mercredi 11 septembre 2013 | Nord-Sud

Albert Tévoédjré, ancien représentant de l’Onu: «La Côte d’Ivoire est un modèle de résolution des conflits»

© Nord-Sud Par Atapointe
3eme Assemblée générale ordinaire de l`Association des médiateurs des pays membres de l`UEMOA
Mardi 10 septembre 2013. Golf hôtel. Les membres de l`Association des médiateurs des pays membres de l`UEMOA se sont réunis à Abidjan pour débattre et échanger sur leur rôle dans la gestion des conflits et crises sous-régionaux. Mme la Grande chancelière Henriette Diabaté représentait le Chef de l’Etat. Ph: Albert Tévoédjéré, médiateur de la République du Bénin.
« La Côte d’Ivoire est une expérience de résolution des conflits en Afrique », a affirmé hier à Abidjan-Cocody, Albert Tévoédjré, président de l’Association des médiateurs des pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine, (Amp-Uemoa). Selon l’ancien représentant de l’Onu en Côte d’Ivoire, qui s’exprimait ainsi, lors de la troisième assemblée générale ordinaire de cette institution sous-régionale, le choix de la capitale économique ivoirienne, Abidjan pour abriter cette assemblée générale, n’est pas un hasard. « Nous sommes venus en Côte d’Ivoire pour nos assises, car ce pays est un modèle de résolution des conflits. Nous invitons tous les médiateurs à s’inspirer de l’expérience ivoirienne » a-t-il exhorté ses pairs. A en croire l’ancien représentant spécial du secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (Onu) et actuel médiateur de la République du Bénin, la Côte d’Ivoire, grâce à sa diplomatie coutumière, a su éviter plusieurs situations de conflits « explosifs », notamment religieux. «Je connais bien ce pays, j’y étais quand j’étais le représentant du secrétaire général des Nations unies. Les Ivoiriens m’ont montré extraordinairement leur abnégation à aller à la paix, en résolvant des situations de conflit. Ils ont su éviter un conflit religieux qui était presque certain», a-t-il révélé. M. Tévoédjré a encouragé ses homologues à œuvrer pour la résolution pacifique des différends dans l’espace Uemoa. Selon lui, la structure qu’il préside est un «véritable mode de résolution des conflits ». Trois jours durant, les médiateurs des pays de l’Uemoa, vont réfléchir sur le thème : « Quel rôle des médiateurs dans la gestion des conflits et crises de la sous-région ? ». La représentante du président de la République de Côte d’Ivoire, Henriette Dagri-Diabaté, a souligné le rôle crucial assigné à l’Amp-Uemoa. « Votre association répond au souci, d’une part, de promouvoir l’Etat de droit, la démocratie et la paix sociale, et d’autre part, d’œuvrer au renforcement de la coopération entre les peuples dans l’espace Uemoa » a-t-elle déclaré. « Je suis convaincue qu’après les travaux de cette assemblée, vous serez bien outillés pour prévenir d’autres crises à travers le continent », a-t-elle ajouté. A la suite de la grande chancelière, le représentant du médiateur ivoirien, Pannan Souleymane Coulibaly a souhaité un bon séjour aux médiateurs ouest-africains.

DL (stagiaire)
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