Dr Sidiki Cissé, Directeur général de l’Agence nationale d’appui au développement rural (Anader) a dressé, vendredi, le bilan de vingt ans au service du développement agricole estimant que l’Anader, malgré les difficultés, n’a pas ‘’baissé les bras’’, pour obtenir des résultats significatifs.
Pour le vingtième anniversaire de l'Anader qu'il dirige, Dr Sidiki Cissé, a rappelé les fondements de la création de sa structure, insistant, sur les résultats et les perspectives.
L'Anader, indique-t-il, est née le 29 septembre 1993, de la fusion de trois ex-sociétés de développement sectoriel que sont la Compagnie ivoirienne de développement des vivriers (Cidv), la Société d'assistance technique à la modernisation de l'agriculture en Côte d'Ivoire (Satmaci) et la Société pour le développement des productions animales (Sodepra).
‘'Sa création et sa mise en œuvre ont été inscrites dans le Programme national d'appui au secteur agricole (Pnasa) initié par le gouvernement ivoirien avec l'appui financier et technique de la Banque Mondiale'' a souligné M. Cissé, indiquant que ‘'le transfert des techniques et technologies, la formation et la vulgarisation'' sont au centre de l'action de l'Anader.
Par ailleurs, selon Sidiki Cissé, le Pnasa s'est exécuté sur une première phase de 5 ans (de 1994 à 1998) qui a confirmé les résultats positifs au niveau de l'Anader. Malheureusement, a déploré M. Cissé, la deuxième phase de 11 ans ‘' repartie en trois tranches de 4 ; 4 et 3 ans'' n'a pu être conduite à son terme à cause ‘' de la crise militaro-politique'' survenue en 2002.
‘'La crise ivoirienne a eu beaucoup d'impacts négatifs sur la capacité d'intervention de l'Anader, tant au niveau de son environnement interne qu'externe et touchant plusieurs domaines dont les ressources humaines, les ressources financières, les infrastructures, la mise en œuvre des programmes techniques'' a révélé le Directeur général de l'Anader.
Malgré les difficultés liées à cette crise, l'Anader a su tisser des partenariats qui lui ont permis de poursuivre sa mission auprès des populations rurales.
‘' Dans la période de 2005 à 2012, l'Anader a pu aider les producteurs de la filière café cacao à créer 40 000 ha de verger de cacao et 800 ha de café avec du matériel végétal performant. Depuis 2010, ce sont 50 000 acteurs de la filière (producteurs, gérants et dirigeants de coopératives, employés) que nous formons chaque année'', a ajouté Dr Sidiki Cissé.
‘'Des appuis sont aussi apportés à des producteurs d'anacarde, de palmier à huile et d'hévéa. En matière de sécurité alimentaire, les interventions de l'Anader ont touché les producteurs de vivriers et de légumes, ainsi que les éleveurs et pisciculteurs'' a-t-il poursuivi, en soulignant la part active de l'Anader dans la lutte contre le VIH/Sida en milieu rural.
Avec le retour à la paix, les appuis de l'Anader aux filières agricoles, selon Dr Cissé, ont été relancés grâce à la réforme de la filière café cacao, à l'accroissement de la demande de la nourriture dans la sous-région ouest-africaine.
Pour Dr Sidiki Cissé, l'Anader, outil de vulgarisation éprouvé, unique en son genre qui a ‘' survécu à tous les aléas de la crise ivoirienne, grâce à la volonté manifeste de l'Etat'' tire son originalité de sa présence sur l'étendue du territoire national'' avec des agents vivant au quotidien les réalités des populations rurales et de sa capacité d'adaptation.
Toutefois, a suggéré Dr Cissé, pour que l'action de l'Anader s'inscrive dans la durée, il ‘' importe que les actions de l'Etat et des partenaires soient renforcées, mieux, coordonnées'' dans l'espace et le temps.
Pour le vingtième anniversaire de l'Anader qu'il dirige, Dr Sidiki Cissé, a rappelé les fondements de la création de sa structure, insistant, sur les résultats et les perspectives.
L'Anader, indique-t-il, est née le 29 septembre 1993, de la fusion de trois ex-sociétés de développement sectoriel que sont la Compagnie ivoirienne de développement des vivriers (Cidv), la Société d'assistance technique à la modernisation de l'agriculture en Côte d'Ivoire (Satmaci) et la Société pour le développement des productions animales (Sodepra).
‘'Sa création et sa mise en œuvre ont été inscrites dans le Programme national d'appui au secteur agricole (Pnasa) initié par le gouvernement ivoirien avec l'appui financier et technique de la Banque Mondiale'' a souligné M. Cissé, indiquant que ‘'le transfert des techniques et technologies, la formation et la vulgarisation'' sont au centre de l'action de l'Anader.
Par ailleurs, selon Sidiki Cissé, le Pnasa s'est exécuté sur une première phase de 5 ans (de 1994 à 1998) qui a confirmé les résultats positifs au niveau de l'Anader. Malheureusement, a déploré M. Cissé, la deuxième phase de 11 ans ‘' repartie en trois tranches de 4 ; 4 et 3 ans'' n'a pu être conduite à son terme à cause ‘' de la crise militaro-politique'' survenue en 2002.
‘'La crise ivoirienne a eu beaucoup d'impacts négatifs sur la capacité d'intervention de l'Anader, tant au niveau de son environnement interne qu'externe et touchant plusieurs domaines dont les ressources humaines, les ressources financières, les infrastructures, la mise en œuvre des programmes techniques'' a révélé le Directeur général de l'Anader.
Malgré les difficultés liées à cette crise, l'Anader a su tisser des partenariats qui lui ont permis de poursuivre sa mission auprès des populations rurales.
‘' Dans la période de 2005 à 2012, l'Anader a pu aider les producteurs de la filière café cacao à créer 40 000 ha de verger de cacao et 800 ha de café avec du matériel végétal performant. Depuis 2010, ce sont 50 000 acteurs de la filière (producteurs, gérants et dirigeants de coopératives, employés) que nous formons chaque année'', a ajouté Dr Sidiki Cissé.
‘'Des appuis sont aussi apportés à des producteurs d'anacarde, de palmier à huile et d'hévéa. En matière de sécurité alimentaire, les interventions de l'Anader ont touché les producteurs de vivriers et de légumes, ainsi que les éleveurs et pisciculteurs'' a-t-il poursuivi, en soulignant la part active de l'Anader dans la lutte contre le VIH/Sida en milieu rural.
Avec le retour à la paix, les appuis de l'Anader aux filières agricoles, selon Dr Cissé, ont été relancés grâce à la réforme de la filière café cacao, à l'accroissement de la demande de la nourriture dans la sous-région ouest-africaine.
Pour Dr Sidiki Cissé, l'Anader, outil de vulgarisation éprouvé, unique en son genre qui a ‘' survécu à tous les aléas de la crise ivoirienne, grâce à la volonté manifeste de l'Etat'' tire son originalité de sa présence sur l'étendue du territoire national'' avec des agents vivant au quotidien les réalités des populations rurales et de sa capacité d'adaptation.
Toutefois, a suggéré Dr Cissé, pour que l'action de l'Anader s'inscrive dans la durée, il ‘' importe que les actions de l'Etat et des partenaires soient renforcées, mieux, coordonnées'' dans l'espace et le temps.