L'effectif résiduel des 1665 agents de l'Anader pourrait être réduit de moitié à l'horizon 2019, a estimé son Directeur général, Dr Sidiki Cissé, indiquant que les ressources humaines de l’agence sont restées en constante baisse faute de pouvoir les renouveler après les départs à la retraite.
Ainsi, de 3500 agents en 1996, l'effectif du personnel est passé à 1759 en 2009, soit une réduction d'environ 50%. ‘'L'analyse prospective réalisée dans le rapport d'audit organisationnel de 2010, indique qu'à l'horizon 2019, si aucune action n'est entreprise, l'effectif résiduel de 1665 agents au 31 décembre 2011, serait réduit de moitié du simple fait des départs à la retraite, aggravant ainsi le déficit'' a plaidé Dr Cissé.
Au niveau des ressources financières, depuis 2003, l'Etat est resté le principal bailleur pendant toute la durée de la crise mais avec des dotations financières largement insuffisantes au regard des objectifs assignés.
‘'Les autres sources de financement sont restées marginales. Le principe du financement d'un programme et d'objectifs annuels définis a été abandonné au profit d'actions à réaliser seulement dans la mesure des financements alloués'' a-t-il indiqué insistant sur les retards de mise à disposition de ces fonds qui engendrent ‘'des retards de paiement de salaires''.
L'Anader qui a hérité des structures étatiques dissoutes, d'un patrimoine immobilier et foncier relativement important, a vu la destruction et le pillage de ses biens, depuis 2002.
‘'L'agence a subi en particulier des pertes énormes en moyens de déplacement, réduisant ainsi son niveau de mobilité et par conséquent son efficacité. Cette situation s'est progressivement aggravée entre 2002 et 2010 avec la mise à la réforme de véhicules et motos, l'obsolescence générale des équipements et l'incapacité de l'Anader à les renouveler'' s'est appesanti Sidiki Cissé.
‘' Cette situation a été aggravée par la dernière crise post-électorale qui a causé d'importants dégâts sur les bâtiments abritant le siège de l'agence et le pillage systématique des biens matériels qu'ils contenaient. Dans les régions, les locaux de certains services décentralisés ont subi des dégâts et des pertes de la même nature et avec le même niveau de gravité'', a encore stigmatisé Dr Cissé.
Ainsi, de 3500 agents en 1996, l'effectif du personnel est passé à 1759 en 2009, soit une réduction d'environ 50%. ‘'L'analyse prospective réalisée dans le rapport d'audit organisationnel de 2010, indique qu'à l'horizon 2019, si aucune action n'est entreprise, l'effectif résiduel de 1665 agents au 31 décembre 2011, serait réduit de moitié du simple fait des départs à la retraite, aggravant ainsi le déficit'' a plaidé Dr Cissé.
Au niveau des ressources financières, depuis 2003, l'Etat est resté le principal bailleur pendant toute la durée de la crise mais avec des dotations financières largement insuffisantes au regard des objectifs assignés.
‘'Les autres sources de financement sont restées marginales. Le principe du financement d'un programme et d'objectifs annuels définis a été abandonné au profit d'actions à réaliser seulement dans la mesure des financements alloués'' a-t-il indiqué insistant sur les retards de mise à disposition de ces fonds qui engendrent ‘'des retards de paiement de salaires''.
L'Anader qui a hérité des structures étatiques dissoutes, d'un patrimoine immobilier et foncier relativement important, a vu la destruction et le pillage de ses biens, depuis 2002.
‘'L'agence a subi en particulier des pertes énormes en moyens de déplacement, réduisant ainsi son niveau de mobilité et par conséquent son efficacité. Cette situation s'est progressivement aggravée entre 2002 et 2010 avec la mise à la réforme de véhicules et motos, l'obsolescence générale des équipements et l'incapacité de l'Anader à les renouveler'' s'est appesanti Sidiki Cissé.
‘' Cette situation a été aggravée par la dernière crise post-électorale qui a causé d'importants dégâts sur les bâtiments abritant le siège de l'agence et le pillage systématique des biens matériels qu'ils contenaient. Dans les régions, les locaux de certains services décentralisés ont subi des dégâts et des pertes de la même nature et avec le même niveau de gravité'', a encore stigmatisé Dr Cissé.