Des locataires à la Riviera palmeraie à Cocody ont vu, le Samedi 14 Septembre 2013, leurs véhicules écrasés suite à l’effondrement d’un immeuble R+2 bâti en face de leurs habitations. Sept (7) véhicules des locataires d’un immeuble jouxtant celui éffondré ont été écrasés. Heureusement que l’immeuble effondré était inhabité.
Selon des résidents du quartier, les deux bâtiments appartiennent à la même personne. “Nous avons eu de la chance. Ma famille, mes voisins et moi, avons frôlé la mort. Les choses se sont passées tellement vite que, nous n’avons rien à vous expliquer” s’est réjoui un locataire de l’autre immeuble habité, ému, mais offusqué par notre présence. “Nous ne voulons pas que la presse se mêle de ce malheur. Ce qui s’est passé, peut arriver à tout le monde.
C’est Dieu qui l’a voulu. Le propriétaire et nous sommes en train de réfléchir afin de trouver une solution pour que nous trouvons un abri ce soir (hier soir). Nous avons la vie sauve, c’est l’essentiel. Pour ce qui est des dégâts, le propriétaire trouvera une solution”, a-t-il ajouté avant que l’un de ses compagnons nous prie de quitter les lieux. “Nous ne voulons pas de vous (notre équipe de réportage), ici. Dégagez d’ici”, a ménacé le compagnon. Le propriétaire, quant à lui, était muet. Il nous régardait avec un air pathétique et accompagné d’un sourire moqueur, peut-être parce que les locataires l’avaient bien défendu.
Le témoignage d’un maçon
“Dans ce bâtiment, aucune norme de construction d’un immeuble de R+ n’a été respectée”, a fait savoir Issiaka K. un maçon rencontré à quelques mètres de l’immeuble éffondré. Selon lui, les fondations ne sont pas bien faites. Les barres de fer utilisées pour la construction d’un immeuble, dit-il, doivent être des barres de fer 14. Pourtant, “lorsqu’on regarde, ce sont des barres de fer de dimension 8 qui ont été utilisées en lieu et place de 14 comme l’exigent les normes.
Au niveau des poteaux qui devraient soutenir la dalle, il y a un déficit. Par exemple sur 20 mètres, on devrait avoir 8 poteaux et au milieu, 3 poteaux. Ce qui n’est pas le cas”, indique-t-il . Issiaka K. pense que le premier responsable de cet accident est le propriotaire de l’immeuble. “C’est le propriétaire, dans ce genre de cas, qui est responsable. Il arrive qu’il demande aux maçons d’utiliser des barres de fer de dimensions inférieures à la norme et procède à la réduction des poteaux qui soutiennent les dalles. Mais, le maçon peut réfuser l’offre”, a-t-il clarifié.
Il faut rappeler que dans le mois de mai dernier, un immeuble s’était déjà écroulé à Cocody Angré faisant une victime. En 2010 un autre immeuble s’est éffondré dans la même zone. Désormais, tous les regards sont tournés vers le district d’Abidjan qui délivre les permis de construction.
O.Dama
Selon des résidents du quartier, les deux bâtiments appartiennent à la même personne. “Nous avons eu de la chance. Ma famille, mes voisins et moi, avons frôlé la mort. Les choses se sont passées tellement vite que, nous n’avons rien à vous expliquer” s’est réjoui un locataire de l’autre immeuble habité, ému, mais offusqué par notre présence. “Nous ne voulons pas que la presse se mêle de ce malheur. Ce qui s’est passé, peut arriver à tout le monde.
C’est Dieu qui l’a voulu. Le propriétaire et nous sommes en train de réfléchir afin de trouver une solution pour que nous trouvons un abri ce soir (hier soir). Nous avons la vie sauve, c’est l’essentiel. Pour ce qui est des dégâts, le propriétaire trouvera une solution”, a-t-il ajouté avant que l’un de ses compagnons nous prie de quitter les lieux. “Nous ne voulons pas de vous (notre équipe de réportage), ici. Dégagez d’ici”, a ménacé le compagnon. Le propriétaire, quant à lui, était muet. Il nous régardait avec un air pathétique et accompagné d’un sourire moqueur, peut-être parce que les locataires l’avaient bien défendu.
Le témoignage d’un maçon
“Dans ce bâtiment, aucune norme de construction d’un immeuble de R+ n’a été respectée”, a fait savoir Issiaka K. un maçon rencontré à quelques mètres de l’immeuble éffondré. Selon lui, les fondations ne sont pas bien faites. Les barres de fer utilisées pour la construction d’un immeuble, dit-il, doivent être des barres de fer 14. Pourtant, “lorsqu’on regarde, ce sont des barres de fer de dimension 8 qui ont été utilisées en lieu et place de 14 comme l’exigent les normes.
Au niveau des poteaux qui devraient soutenir la dalle, il y a un déficit. Par exemple sur 20 mètres, on devrait avoir 8 poteaux et au milieu, 3 poteaux. Ce qui n’est pas le cas”, indique-t-il . Issiaka K. pense que le premier responsable de cet accident est le propriotaire de l’immeuble. “C’est le propriétaire, dans ce genre de cas, qui est responsable. Il arrive qu’il demande aux maçons d’utiliser des barres de fer de dimensions inférieures à la norme et procède à la réduction des poteaux qui soutiennent les dalles. Mais, le maçon peut réfuser l’offre”, a-t-il clarifié.
Il faut rappeler que dans le mois de mai dernier, un immeuble s’était déjà écroulé à Cocody Angré faisant une victime. En 2010 un autre immeuble s’est éffondré dans la même zone. Désormais, tous les regards sont tournés vers le district d’Abidjan qui délivre les permis de construction.
O.Dama