Emprisonné le 11 avril 2011 dans des cadres des évènements liés à la crise post-életorale, Mahan Gahé Basile, secrétaire général de la centrale syndicale Dignité est décédé hier lundi 16 septembre 2013 à la PISAM. Agé de 60 ans, il avait bénéficié d’une mise en liberté provisoire, le 22 décembre 2012. Le 17 janvier 2013, un non-lieu avait été prononcé en sa faveur par le 10e cabinet du Parquet d’Abidjan, tenu par le juge d’instruction Koné Mamadou. Suite à son arrestation, Mahan Gahé qu’on avait accusé d’être l’un des financiers des miliciens pro-Gbabgo et qui aurait, selon des bribes de l’accusation, a été pris sur le théâtre des opérations, sera bastonné et blessé. Il se retrouvera, selon ses proches et des médias avec cinq côtes brisées, (dont deux côtes à droite et trois à gauche) et sept vertèbres cervicales cassés. A partir du commissariat de Williamsville où il était gardé, Mahan Gahé sera transféré ensuite à la prison de Boundiali dans le nord de la Côte d’Ivoire. A la faveur de sa libération, le syndicaliste, n’a eu cesse de se plaindre de douleurs aux côtes et au cou. Homme de gauche, Mahan Gahé Basile a le régime Gbagbo ces dix dernières années. Il a rendu l’âme le lundi 16 septembre 2013 à Abidjan où il aura vécu que mois et quatre jours après sa sortie de prison.
Dosso Villard
Dosso Villard