« Je suis totalement attristé par le décès de notre camarade et frère Basile parce que Basile, c’est un monument du syndicalisme ivoirien. Il s’est battu pour l’amélioration des conditions de vie et de travail des ivoiriens et des travailleurs en général. Il a été président de la Confédération Mondiale du Travail. Au plan international, le camarade Basile était un monument. En Côte d’Ivoire, beaucoup de gens ne savaient pas cela. Mais nous qui avons eu quelques fois le privilège de voyager avec lui, nous découvrions qu’à l’extérieure c’est une personnalité de premier plan. En Côte d’Ivoire, il a abattu une importante œuvre pour les travailleurs et les syndicats. Nous avons vu comment il s’est battu pour le droit des travailleurs, à travers des entreprises d’Etat qui avait été privatisées (SAPH l’entreprise de palmiers à huile…). Le camarade Basile a travaillé sur plusieurs dossiers et l’un des plus importants sur lequel il a bataillé fut celui de la Carena. Quand la Carena a licencié une bonne partie de ses travailleurs et que le camarade a pris ce dossier là à bras-le-corps au plan international, cela a été un réconfort pour beaucoup de travailleurs. C’est pour ça que nous nous inclinons devant sa mémoire, et nous demandons à Dieu tout puissant de l’accompagner dans l’au-delà. Que la terre de Côte d’Ivoire lui soit légère. Hommage au camarade, honneur au camarade, grandeur au camarade militant des travailleurs ».
Société Publié le mardi 17 septembre 2013 | L’intelligent d’Abidjan
