Depuis le lundi 16 septembre et ce jusqu’au vendredi 20 septembre 2013, plusieurs acteurs ouest-africains du secteur de l’eau sont réunis dans un hôtel d’Abidjan à l’occasion du 4ème atelier sur le programme sous-régional de renforcement des capacités des acteurs du secteur de l’eau sur l’intégrité de l’eau.
C’est Mme Françoise Nicole N’Domé, chargée de programme au WIN (Water Integrity Network- Réseau de l’intégrité de l’eau) qui a situé les enjeux de cette rencontre. En se basant sur les chiffres, elle a souligné que près d’un (1) milliard de personnes dans le monde n’ont pas d’approvisionnement en eau potable. 2,6 milliards n’ont pas d’assainissement adéquat, et la demande en eau devrait augmenter de 40% d’ici 2030. Selon elle, la crise de l’eau dans le monde est avant tout une crise de gouvernance avec la corruption comme cause principale. Ainsi, les problèmes liés à l’accès à l’eau sont en majeur partie dus non à la pénurie des ressources en eau, mais aux problèmes de gouvernance, en l’occurrence la fragmentation institutionnelle, le manque de coordination entre les acteurs, le manque de transparence dans la prise des décisions, etc. « Tout ceci fournit un terreau fertile à la propagation de pratiques contraires à l’éthique dans le secteur et affectent tous les maillons de la chaine- de la gestion des ressources à l’approvisionnement en passant par la maintenance des ouvrages », a affirmé la chargée de programme au WIN. M. N’Dri Koffi, président du Partenariat national de l’eau de Côte d’Ivoire n’a pas dit le contraire. Pour lui, il s’agira lors des assises de se familiariser aux questions d’intégrité, de redevabilité et de lutte contre la corruption dans le secteur de l’eau, leurs moteurs et leurs répercussions sur l’eau, ainsi qu’en matière d’éradication de la pauvreté et dans le contexte du développement durable. Il a indiqué que l’eau devient rare, non pas parce qu’il y en a moins. Mais parce que les besoins augmentent et parce que la qualité de la ressource se détériore et les effets éventuels du changement climatique pourraient modifier sa disponibilité. Quant au colonel Kadio Adjumane Aimé, du ministère des Eaux et Forêts, il a souligné que dans le cadre de la prise en compte de la gestion intégrée des ressources en eau, trois importants décrets ont été pris. Le premier, détermine le régime juridique des périmètres de protection des ressources en eau, aménagement et ouvrages hydrauliques ; le deuxième, détermine les conditions et modalités de classement, de déclassement et d’octroi du régime d’utilité publique des ressources en eau, aménagement et ouvrages hydrauliques ; et le troisième décret porte sur la détermination de la périodicité de l’inventaire des ressources en eau, des aménagements et ouvrages hydrauliques.
Olivier Guédé
C’est Mme Françoise Nicole N’Domé, chargée de programme au WIN (Water Integrity Network- Réseau de l’intégrité de l’eau) qui a situé les enjeux de cette rencontre. En se basant sur les chiffres, elle a souligné que près d’un (1) milliard de personnes dans le monde n’ont pas d’approvisionnement en eau potable. 2,6 milliards n’ont pas d’assainissement adéquat, et la demande en eau devrait augmenter de 40% d’ici 2030. Selon elle, la crise de l’eau dans le monde est avant tout une crise de gouvernance avec la corruption comme cause principale. Ainsi, les problèmes liés à l’accès à l’eau sont en majeur partie dus non à la pénurie des ressources en eau, mais aux problèmes de gouvernance, en l’occurrence la fragmentation institutionnelle, le manque de coordination entre les acteurs, le manque de transparence dans la prise des décisions, etc. « Tout ceci fournit un terreau fertile à la propagation de pratiques contraires à l’éthique dans le secteur et affectent tous les maillons de la chaine- de la gestion des ressources à l’approvisionnement en passant par la maintenance des ouvrages », a affirmé la chargée de programme au WIN. M. N’Dri Koffi, président du Partenariat national de l’eau de Côte d’Ivoire n’a pas dit le contraire. Pour lui, il s’agira lors des assises de se familiariser aux questions d’intégrité, de redevabilité et de lutte contre la corruption dans le secteur de l’eau, leurs moteurs et leurs répercussions sur l’eau, ainsi qu’en matière d’éradication de la pauvreté et dans le contexte du développement durable. Il a indiqué que l’eau devient rare, non pas parce qu’il y en a moins. Mais parce que les besoins augmentent et parce que la qualité de la ressource se détériore et les effets éventuels du changement climatique pourraient modifier sa disponibilité. Quant au colonel Kadio Adjumane Aimé, du ministère des Eaux et Forêts, il a souligné que dans le cadre de la prise en compte de la gestion intégrée des ressources en eau, trois importants décrets ont été pris. Le premier, détermine le régime juridique des périmètres de protection des ressources en eau, aménagement et ouvrages hydrauliques ; le deuxième, détermine les conditions et modalités de classement, de déclassement et d’octroi du régime d’utilité publique des ressources en eau, aménagement et ouvrages hydrauliques ; et le troisième décret porte sur la détermination de la périodicité de l’inventaire des ressources en eau, des aménagements et ouvrages hydrauliques.
Olivier Guédé