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Art et Culture Publié le mercredi 18 septembre 2013 | Le Patriote

3 questions à... / Marie-Rose Guiraud (présidente Fondatrice de l’EDEC) : “Je m’apprête à taper à toutes les portes pour achever le théâtre de 1500 places”

© Le Patriote Par KS
Festival artistique de Kouibly en 2012: Marie-Rose Guiraud annonce son retour définitif au pays
Mardi 10 janvier 2012. New York (USA). Dans leur résidence du Bronx, la célèbre danseuse internationale Marie-Rose Guiraud et son époux, le tromboniste américain Emmett McDonald préparent le Festival artistique dénommé "Fête de génération pour la réconciliation et la cohésion nationale" qui doit se tenir en 2012, à Kouibly, Pagnebly, Wiyably.
Le Patriote : Comment se porte actuellement l’Ecole de Danse et d’Echanges Culturels ?
Marie-Rose Guiraud : Les choses vont bien par la grâce de Dieu. Tout va bien dans la mesure où sur le plan artistique nous avons un lieu pour travailler. Tout le monde est en bonne santé. L’encadrement à l’EDEC, avec notamment mes enfants qui sont en formation actuellement, se passe bien. Mais, surtout, l’honneur que nous a fait le Chef de l’Etat Alassane Ouattara en nous recevant a été pour beaucoup dans la reprise des activités de formation de l’EDEC. Ensuite, Mme la grande Chancelière, Henriette Dagri-Diabaté m’a décorée, l’Ecole Normale Supérieure m’a immortalisée en donnant mon nom à un bâtiment. Tiburce Koffi m’a également honoré en donnant mon nom à la salle où j’enseignais quand j’étais encore à l’INSAAC (Institut National Supérieur des Arts et de l’Action Culturelle). Où j’ai fait plus de 8 ans d’enseignement en tant que directrice des arts et traditions populaires. Si on t’encourage pendant que tu es encore en vie, cela fait réellement plaisir et c’est encourageant. Comme je dois célébrer mon quarantenaire de service artistique en Côte d’Ivoire, j’ai demandé 30 millions de FCFA (au ministère de la Culture et de la Francophonie), et avec la grâce de Dieu, j’ai eu 15 millions. Au lieu de prendre cette somme insuffisante, mais très importante pour moi, pour louer une salle pour mon quarantenaire, j’ai préféré l’investir dans les travaux de finition de ma propre salle de spectacles d’une capacité de 1500 places au sein de l’EDEC. Je voudrais qu’elle soit prête avant le MASA (ndlr : prévu du 1er au 8 mars prochain). Je ferai ainsi d’une pierre faire deux coups. Les travaux de construction dans la cour de l’école avancent à grands pas. Je m’apprête à taper toutes les portes pour achever la construction de cette salle qui servira la Côte d’Ivoire.

L.P : L’EDEC compte à ce jour combien de pensionnaires ?
M.R.G : Actuellement, il y a un peu plus de 70 pensionnaires. Leur journée est meublée par la danse chorégraphique, théâtrale, l’anthropologie, la musique et le chant, les arts plastiques et la maîtrise des instruments de musique. Tout ceci avec parfois le soutien fort apprécié des formateurs de l’Insaac. Nous sommes donc en partenariat avec cet institut depuis que Tiburce Koffi est aux commandes. L’Insaac fait beaucoup de théories, nous parachevons la formation des apprenants avec des stages pratiques. Les étudiants de l’EDEC sont par ailleurs formés à la vie associative et au leadership.

L.P : Au-delà de la rénovation des bâtiments de l’EDEC, quelles sont les difficultés auxquelles l’école est confrontée ?
M.R.G : La difficulté actuelle est la restauration des bâtiments et l’achèvement du théâtre de 1500 places, de l’auditorium et la bibliothèque de l’EDEC. Ces infrastructures, ce n’est pas pour Marie-Rose Guiraud. Mais c’est pour les acteurs culturels ivoiriens qui pourront également en faire usage.

MK
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