Il y a 18 ans, lorsque la Côtière fut inaugurée, les véhicules qui roulaient en moyenne 120km/heure ou plus, ralliaient Abidjan à San-Pedro ou inversement, sur les 355 km de distance, en 2h30 ou 3h. Mais ces 10 dernières années, la Côtière a été complètement défigurée. Le bitume ou ce qui en restait, offrait une image de désolation. Arrachée par endroits sur de longues distances ou crevassée avec de grands et profonds trous béants que l’on avait qualifiés de ‘’ nids d’éléphants’’. Aujourd’hui, elle redevient agréable à parcourir et est désormais plus sécurisante. En effet, la Côtière est en train de faire peau neuve grâce au Programme présidentiel d’urgence (Ppu) initié par le Président Alassane Ouattara, au grand bonheur des usagers. Elle est loin, cette époque où l’on trouvait une Côtière défigurée, véritable danger pour les usagers et pour la mécanique. Parti ce samedi 14 septembre 2013 de la gare d’Adjamé, à 8h34, nous arrivons à San-Pedro à 13h04, soit 4h30 de route. Pratiquement la moitié du temps que les usagers mettaient avant la réfection en cours de la Côtière. Le jeune chauffeur du véhicule ‘’Massa’’ nous confie : « Le Président Ouattara a vraiment bien travaillé pour nous. Avant, on mettait entre 7h et 8h pour parcourir cette distance. On ne pouvait pas faire d’aller et retour. Alors que tout à l’heure, je vais ‘‘charger’’ et retourner pour arriver à Abidjan, aux alentours de 18h. La route est devenue très bonne ». Effectivement, nous croisons ou dépassons de nombreux camions de 30 tonnes, chargés de marchandises diverses. Il n’y a pas longtemps, ces mastodontes avaient déserté la Côtière pour la voie passant par Gagnoa afin de rallier San-Pedro et vice-versa. Bien que cela occasionnait 200 km en plus. Globalement, les travaux sont très avancés. De Dabou au carrefour Fresco, en passant par celui de Grand-Lahou, les travaux sont pratiquement terminés. Excepté quelques cassures de bitume que l’on rencontre de temps à autre. Du carrefour Fresco au carrefour Sassandra, il ne reste que le tronçon Dagbego (30 km de Sassandra), où les travaux sont en cours. Et du carrefour Sassandra à San-Pedro, il ne reste que le tronçon Monogaga-San-Pedro (20 km).
Encore quelques crevasses
Cependant, pendant que l’on salue l’avancée des travaux, des crevasses demeurent encore par endroits. Selon certaines sources, la société chargée de l’ouvrage, soutient n’avoir pas pris en compte ces trous qui s’agrandissent car ne figurant pas selon elle, dans le contrat. Vrai ou faux ? En tout cas, les autorités ivoiriennes doivent se pencher sur ce cas sinon les efforts menés seront considérés comme un véritable coup d’épée dans l’eau. Autre fait dangereux pour les populations des villages traversés par la Côtière, les véhicules qui roulent désormais à vive allure, faisant fi de toute règle de conduite relative à la traversée des agglomérations. Ce qui a amené les populations des villages comme Irobo, Taboué, Dassioko, et autres, à ériger de dangereux barrages pour ralentir l’allure des véhicules. S’érigeant ainsi en ingénieurs des ponts et chaussées et de régulateurs de la circulation. Pour la sécurité de tous, une sensibilisation des usagers s’impose.
SORY BLINTIAKA (Correspondant)
Encore quelques crevasses
Cependant, pendant que l’on salue l’avancée des travaux, des crevasses demeurent encore par endroits. Selon certaines sources, la société chargée de l’ouvrage, soutient n’avoir pas pris en compte ces trous qui s’agrandissent car ne figurant pas selon elle, dans le contrat. Vrai ou faux ? En tout cas, les autorités ivoiriennes doivent se pencher sur ce cas sinon les efforts menés seront considérés comme un véritable coup d’épée dans l’eau. Autre fait dangereux pour les populations des villages traversés par la Côtière, les véhicules qui roulent désormais à vive allure, faisant fi de toute règle de conduite relative à la traversée des agglomérations. Ce qui a amené les populations des villages comme Irobo, Taboué, Dassioko, et autres, à ériger de dangereux barrages pour ralentir l’allure des véhicules. S’érigeant ainsi en ingénieurs des ponts et chaussées et de régulateurs de la circulation. Pour la sécurité de tous, une sensibilisation des usagers s’impose.
SORY BLINTIAKA (Correspondant)