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Société Publié le jeudi 19 septembre 2013 | Le Patriote

Abengourou : l’Addr rassure les ex-combattants

© Le Patriote Par DR
Point de presse sur le mécontentement des prestataires, fournisseurs de l’ADDR
Samedi 07 septembre 2013. Abdjan. Monsieur Ago Christian Kodia, chef de la Division Gestion et Administration de l`Autorité pour le Désarmement , la Démobilisation et la Réintégration ( ADDR), apporte des précisions sur la situation des prestataires de service ayant travaillé avec les structures ( Pnrrc, FNS...) qui ont été dissoutes en 2012.
L’Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réintégration (ADDR) a rencontré les ex-combattants d’Abengourou au camp militaire de la ville, lundi dernier.

Au cours des échanges avec ces derniers, Aïdara Bouréhima, représentant Fidèle Sarassoro, a rassuré son auditoire sur les dispositions prises pour financer les projets devant faciliter leur insertion socio-économique. L’objectif étant d’en finir avec le phénomène d’ex-combattant d’ici un an.

Le représentant de l’autorité chargée du désarmement et de la réinsertion a exprimé devant les ex-combattants la ferme volonté du président de la république, Alassane Ouattara, de procéder à l’intégration de toutes les personnes qui y ont droit à travers des activités génératrices de revenus, soucieux qu’il est du sort de ces personnes qui ont pris une part active dans le retour à la démocratie en Côte d’Ivoire.

« Depuis la crise de 2002, le régime précédent n’avait pas la volonté politique de procéder à votre réinsertion. Maintenant la volonté politique y est. Et je suis ravi que parmi vous, certains n’ont pas attendu l’ADDR pour commencer une activité.

Celui qui dépose son arme et qui remplit la fiche aura dans les deux semaines qui suivent un financement pour réaliser son activité», a précisé l’émissaire de Sarassoro qui a indiqué qu’un appui technique sera offert aux démobilisés pour la réussite de leurs projets non sans ajouter que tous les ex-combattants ne peuvent intégrer l’armée. Selon lui, des critères d’âge et d’aptitude seront pris en compte. Il a fait savoir qu’une antenne locale de l’ADDR sera installée sur place pour recenser les ex-combattants en vue leur réintégration sociale. Aïdara Bouréhima, qui a félicité les ex-combattants pour leur discipline les a encouragés à faire diligence pour souscrire à l’opération en cours.

Au cours des échanges qui ont suivi, les ex-combattants ont regretté l’indifférence des autorités militaires et politiques à leur endroit, se disant laissés pour compte : « Depuis que nous sommes là, aucune personne n’est venue nous dire merci encore moins nous féliciter du travail abattu depuis 2002. Nous avons interprété cela comme si la guerre n’était donc pas finie. Avec cette visite de l’ADDR nous sommes rassurés et prêts à nous inscrire», a relevé T.B. un ex-combattant. A sa suite, M. Silué a au nom des ex-combattants, invité l’ADDR de même que les autorités militaires et politiques à prendre à bras-le-corps le sort des ex-combattants qui jusqu’ici ont fait preuve de discipline malgré l’extrême difficulté de leur situation. Notons que la mission de l’ADDR se poursuit dans les régions, du Gontougo et du Boukani.

Armand Déa (Correspondant)
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