Le journaliste-écrivain André Silver Konan était le premier invité de la journée dite du Leader’s Day, organisée par l’Association internationale des étudiants en sciences économiques et commerciales (AIESEC, regroupant toutefois des étudiants de toutes les filières), section de l’université de Cocody, le samedi 21 septembre dernier, à l’université Houphouët-Boigny de Cocody.
Dans son texte intitulé « Y croire », l’invité de l’AIESEC Cocody, est revenu sur son parcours, pour montrer aux étudiants qu’on peut partir de rien, qu’on peut ne pas avoir de soutiens politique ou financier, pour se tailler une place dans le monde féroce de l’emploi. Du petit correspondant de presse au journaliste de renommée à Jeune Afrique, en passant par son expérience de la communication politique, ASK, a indiqué qu’il s’est toujours appuyé sur un secret : le professionnalisme.
« Depuis le début de ma carrière professionnelle, je fonctionne grâce à un secret très simple : le professionnalisme. J’évite radicalement d’entrer dans le jeu trouble de la flagornerie, de l’intrigue et de la flatterie, dans le jeu de la paresse, de la tricherie et de l’improvisation. J’aime organiser, planifier. Je me fixe des objectifs et je me donne les moyens éthiques d’atteindre ces objectifs. J’aime tout simplement y croire », a-t-il dit.
Le journaliste-écrivain, accompagné de son éditeur, Charles Pemont, a invité les étudiants à s’éloigner de la politique car « vous serez forcément déçus, si vous croyiez que vous luttiez pour une cause. Vous serez déçus quand vous constaterez que la plupart des gens pour qui vous croyiez lutter, en réalité, luttaient pour leurs propres intérêts ».
Interrogé sur le critère pour détecter un journaliste professionnel d’un journaliste militant, il a déclaré : « Méfiez-vous des journalistes qui prétendent défendre des hommes politiques ou des causes politiques, ce ne sont pas des journalistes, ce sont des militants ». Interrogé par ailleurs sur la question de la notoriété du journaliste, le prix spécial international Norbert Zongo du journalisme d’investigation, a indiqué que « la notoriété est différente de la célébrité. On peut être célèbre sans être un bon journaliste. Cela est le cas de célèbres journalistes propagandistes, experts dans la manipulation des faits, mais dont la renommée dépasse rarement le cadre de leur média ou de leur camp. La notoriété est comme la valeur fiduciaire d’une monnaie. Elle est déterminée par la confiance que le public a dans les dires d’un journaliste. La notoriété est sanctionnée par la reconnaissance nationale et internationale ».
Une séance de dédicace du roman « Raison d’Etat », qui a obtenu le grand prix Kailcédra 2013, a sanctionné cette journée, qui de l’avis des étudiants, a été très enrichissante.
Emile Djibril
Dans son texte intitulé « Y croire », l’invité de l’AIESEC Cocody, est revenu sur son parcours, pour montrer aux étudiants qu’on peut partir de rien, qu’on peut ne pas avoir de soutiens politique ou financier, pour se tailler une place dans le monde féroce de l’emploi. Du petit correspondant de presse au journaliste de renommée à Jeune Afrique, en passant par son expérience de la communication politique, ASK, a indiqué qu’il s’est toujours appuyé sur un secret : le professionnalisme.
« Depuis le début de ma carrière professionnelle, je fonctionne grâce à un secret très simple : le professionnalisme. J’évite radicalement d’entrer dans le jeu trouble de la flagornerie, de l’intrigue et de la flatterie, dans le jeu de la paresse, de la tricherie et de l’improvisation. J’aime organiser, planifier. Je me fixe des objectifs et je me donne les moyens éthiques d’atteindre ces objectifs. J’aime tout simplement y croire », a-t-il dit.
Le journaliste-écrivain, accompagné de son éditeur, Charles Pemont, a invité les étudiants à s’éloigner de la politique car « vous serez forcément déçus, si vous croyiez que vous luttiez pour une cause. Vous serez déçus quand vous constaterez que la plupart des gens pour qui vous croyiez lutter, en réalité, luttaient pour leurs propres intérêts ».
Interrogé sur le critère pour détecter un journaliste professionnel d’un journaliste militant, il a déclaré : « Méfiez-vous des journalistes qui prétendent défendre des hommes politiques ou des causes politiques, ce ne sont pas des journalistes, ce sont des militants ». Interrogé par ailleurs sur la question de la notoriété du journaliste, le prix spécial international Norbert Zongo du journalisme d’investigation, a indiqué que « la notoriété est différente de la célébrité. On peut être célèbre sans être un bon journaliste. Cela est le cas de célèbres journalistes propagandistes, experts dans la manipulation des faits, mais dont la renommée dépasse rarement le cadre de leur média ou de leur camp. La notoriété est comme la valeur fiduciaire d’une monnaie. Elle est déterminée par la confiance que le public a dans les dires d’un journaliste. La notoriété est sanctionnée par la reconnaissance nationale et internationale ».
Une séance de dédicace du roman « Raison d’Etat », qui a obtenu le grand prix Kailcédra 2013, a sanctionné cette journée, qui de l’avis des étudiants, a été très enrichissante.
Emile Djibril