Kong "Il n y a pas de sot métier", dit l’adage, et Cissé Ibrahim, 27 ans, s’en est fait sien en s’adonnant à la fabrique de barriques, à l’aide de sable et du ciment, les matériaux de base requis dans le secteur du BTP et du génie civil, écoulées auprès des ménages locaux à cinq ou quinze mille francs CFA l’unité, et selon les dimensions.
Par cette activité qu’il avoue le mettre à l’abri des besoins, ce jeune industrieux affirme gagner jusqu'à 100.000 francs de revenu, voire davantage, selon la période, le signale lui-même. « Je réalise souvent jusqu’à 100.000 F CFA, et même plus, dans le mois ; pour l’heure, cela suffit largement pour couvrir mes besoins, et même pour faire des économies », assure-t-il. Il fait savoir que, pour au moins six barriques, il achète un chargement de sable à mille cinq cents francs et deux paquets de ciment à 11.500 FCFA, à raison de 5750 F l’unité.
Il dit avoir appris que le gouvernement va financer les projets-Jeunes, et souhaite être aidé pour le montage de dossier de souscription afin de bénéficier de l’appui de l’Etat qui lui permettrait de mieux organiser son métier.
Naguère gérant d’une cabine de téléphonie mobile, puis d’un hôtel à Kong, avant la crise militaro-politique de 2002 qui l’a contraint à s’exiler au Burkina, Cissé Ibrahim, rentré chez lui, a séjourné, un temps à Ferkessédougou, où il a appris son nouveau métier qu’il n’exerce qu’à peine huit mois, souligne-t-il, optimiste à souhait.
Il révèle même disposer, pour l’heure, d’un autre jeune en apprentissage auprès de lui, lançant un appel à tous les jeunes désireux de se prendre en charge par l’auto-emploi et qui sont sans occupation ou projet réels qu’il y a toujours possibilité de faire quelque chose pour soi-même.
« Il y a toujours de quoi faire dans ce beau pays qu’est la Côte d’Ivoire, il suffit d’y croire et d’être décidé à faire quelque chose ; en tout cas, moi, je ne me plains pas ; car ça marche pour moi, et je vais, bientôt, me marier", conseille-t-il, avec fierté et plénitude, à ses congénères,
(Aip)
Isk/nf
Par cette activité qu’il avoue le mettre à l’abri des besoins, ce jeune industrieux affirme gagner jusqu'à 100.000 francs de revenu, voire davantage, selon la période, le signale lui-même. « Je réalise souvent jusqu’à 100.000 F CFA, et même plus, dans le mois ; pour l’heure, cela suffit largement pour couvrir mes besoins, et même pour faire des économies », assure-t-il. Il fait savoir que, pour au moins six barriques, il achète un chargement de sable à mille cinq cents francs et deux paquets de ciment à 11.500 FCFA, à raison de 5750 F l’unité.
Il dit avoir appris que le gouvernement va financer les projets-Jeunes, et souhaite être aidé pour le montage de dossier de souscription afin de bénéficier de l’appui de l’Etat qui lui permettrait de mieux organiser son métier.
Naguère gérant d’une cabine de téléphonie mobile, puis d’un hôtel à Kong, avant la crise militaro-politique de 2002 qui l’a contraint à s’exiler au Burkina, Cissé Ibrahim, rentré chez lui, a séjourné, un temps à Ferkessédougou, où il a appris son nouveau métier qu’il n’exerce qu’à peine huit mois, souligne-t-il, optimiste à souhait.
Il révèle même disposer, pour l’heure, d’un autre jeune en apprentissage auprès de lui, lançant un appel à tous les jeunes désireux de se prendre en charge par l’auto-emploi et qui sont sans occupation ou projet réels qu’il y a toujours possibilité de faire quelque chose pour soi-même.
« Il y a toujours de quoi faire dans ce beau pays qu’est la Côte d’Ivoire, il suffit d’y croire et d’être décidé à faire quelque chose ; en tout cas, moi, je ne me plains pas ; car ça marche pour moi, et je vais, bientôt, me marier", conseille-t-il, avec fierté et plénitude, à ses congénères,
(Aip)
Isk/nf
