Abidjan – La 10ème édition de ‘’Les grands rendez-vous de Fraternité Matin’’, une tribune mensuelle d’échanges et de débat, organisée mardi sur "La problématique du logement en Côte d’Ivoire", a été l’occasion pour différents acteurs intervenant dans le secteur d’expliciter la politique gouvernementale des logements sociaux et économiques et de mettre l’accent sur les dispositions à prendre pour sa réussite.
En lançant donc le débat sur cette question de logement qui revêt une importance particulière pour tous, le directeur général du quotidien public Fraternité Matin, Venance Konan a justifié ce choix par le fait que l’accession à la propriété constitue une préoccupation légitime, le signe d’une réussite sociale, gage d’une sécurité pour soi-même et pour sa famille.
Saisissant la balle au bond face aux préoccupations énumérées précédemment par Venance Konan notamment sur la question du déficit en logement qui est évalué à 400.000 en moyenne par an ainsi que diverses questions connexes, le conseiller spécial du ministre de la Construction, du Logement, de l’Assainissement et de l’Urbanisme, Doukouré Vazoumana a déclaré que le logement social a toujours été une préoccupation de l’Etat ivoirien, dès l’accession à l’Indépendance.
Tout en rappelant les diverses politiques et stratégies mises en place pour régler cette problématique qui dit-il, reste posée dans son entièreté, le conseiller du ministre Mamadou Sanogo a souligné qu’il en découle des enjeux social; foncier; technique; financier; règlementaire, fiscal et administratif. « C’est pourquoi, le Président Alassane Ouattara a décidé de faire du logement social l’un des piliers de son programme de développement », a-t-il résumé.
Dans cette optique, le ministère a entrepris depuis novembre 2012 beaucoup de réformes et d’actions pour traduire en faits cet ambitieux projet. Ce, à travers une stratégie globale, une vision administrative et des actions expliquées à grand traits par le directeur du Logement et de la Copropriété au ministère, Célestin Koala.
Ce dernier a mis l’accent sur la récente opération de pré-souscription aux 60.000 logements sociaux et économiques à construire d’ici 2015 à travers la Côte d’Ivoire, et qui a enregistré quelque 56.000 demandeurs répartis entre 38 promoteurs. Pour ce projet, 280 entreprises ont été sélectionnées et 23 banques ont reçu les fichiers numériques, a souligné M. Koala qui s’est appesanti sur les efforts consentis et appuis apportés par le Gouvernement pour que les opérateurs minimisent les coûts de production.
Quant au directeur général de la Société ivoirienne de construction et de gestion immobilière (SICOGI), Camara Loukimane, il a axé son intervention sur l’expérience de sa structure en matière de construction, son bilan (depuis 1962) et ses perspectives.
Selon le DG, la SICOGI qui a fortement contribué à l’expansion urbaine du pays avec plus de 50.000 logements produits, n’échappe cependant pas aux difficultés liées au foncier, titre de propriété, lourdeur administrative et financement. Il a assuré que la Société entend jouer sa partition dans le projet en cours et pour lequel il lui est confié la construction de 21.000 logements dont 17.000 à Abidjan.
Pour sa part, le directeur général de la Banque de l’habitat de Côte d’Ivoire (BHCI), Souleymane Dogoni a insisté sur l’engagement de son établissement à jouer le rôle qui lui est dévolu dans la chaîne d’intervention, spécialement en termes de financement, de maîtrise du foncier, d’aspects techniques, pourvu que l’environnement soit propice et les moyens dégagés, surtout à travers la recapitalisation et le refinancement.
De son côté, le président de la Chambre syndicale des promoteurs et aménageurs de Côte d’Ivoire, Jean-François Moreau a décrit le rôle primordial que joue le promoteur immobilier dans la production de logements. « La charge administrative du promoteur est lourde et souvent sous-estimée », a-t-il déduit après avoir relevé quelques écueils auxquels est confrontée cette corporation qui finit toutefois par tisser un lien « affectif » avec le client, plaidant par ailleurs pour un partenariat efficace.
(AIP)
cmas
En lançant donc le débat sur cette question de logement qui revêt une importance particulière pour tous, le directeur général du quotidien public Fraternité Matin, Venance Konan a justifié ce choix par le fait que l’accession à la propriété constitue une préoccupation légitime, le signe d’une réussite sociale, gage d’une sécurité pour soi-même et pour sa famille.
Saisissant la balle au bond face aux préoccupations énumérées précédemment par Venance Konan notamment sur la question du déficit en logement qui est évalué à 400.000 en moyenne par an ainsi que diverses questions connexes, le conseiller spécial du ministre de la Construction, du Logement, de l’Assainissement et de l’Urbanisme, Doukouré Vazoumana a déclaré que le logement social a toujours été une préoccupation de l’Etat ivoirien, dès l’accession à l’Indépendance.
Tout en rappelant les diverses politiques et stratégies mises en place pour régler cette problématique qui dit-il, reste posée dans son entièreté, le conseiller du ministre Mamadou Sanogo a souligné qu’il en découle des enjeux social; foncier; technique; financier; règlementaire, fiscal et administratif. « C’est pourquoi, le Président Alassane Ouattara a décidé de faire du logement social l’un des piliers de son programme de développement », a-t-il résumé.
Dans cette optique, le ministère a entrepris depuis novembre 2012 beaucoup de réformes et d’actions pour traduire en faits cet ambitieux projet. Ce, à travers une stratégie globale, une vision administrative et des actions expliquées à grand traits par le directeur du Logement et de la Copropriété au ministère, Célestin Koala.
Ce dernier a mis l’accent sur la récente opération de pré-souscription aux 60.000 logements sociaux et économiques à construire d’ici 2015 à travers la Côte d’Ivoire, et qui a enregistré quelque 56.000 demandeurs répartis entre 38 promoteurs. Pour ce projet, 280 entreprises ont été sélectionnées et 23 banques ont reçu les fichiers numériques, a souligné M. Koala qui s’est appesanti sur les efforts consentis et appuis apportés par le Gouvernement pour que les opérateurs minimisent les coûts de production.
Quant au directeur général de la Société ivoirienne de construction et de gestion immobilière (SICOGI), Camara Loukimane, il a axé son intervention sur l’expérience de sa structure en matière de construction, son bilan (depuis 1962) et ses perspectives.
Selon le DG, la SICOGI qui a fortement contribué à l’expansion urbaine du pays avec plus de 50.000 logements produits, n’échappe cependant pas aux difficultés liées au foncier, titre de propriété, lourdeur administrative et financement. Il a assuré que la Société entend jouer sa partition dans le projet en cours et pour lequel il lui est confié la construction de 21.000 logements dont 17.000 à Abidjan.
Pour sa part, le directeur général de la Banque de l’habitat de Côte d’Ivoire (BHCI), Souleymane Dogoni a insisté sur l’engagement de son établissement à jouer le rôle qui lui est dévolu dans la chaîne d’intervention, spécialement en termes de financement, de maîtrise du foncier, d’aspects techniques, pourvu que l’environnement soit propice et les moyens dégagés, surtout à travers la recapitalisation et le refinancement.
De son côté, le président de la Chambre syndicale des promoteurs et aménageurs de Côte d’Ivoire, Jean-François Moreau a décrit le rôle primordial que joue le promoteur immobilier dans la production de logements. « La charge administrative du promoteur est lourde et souvent sous-estimée », a-t-il déduit après avoir relevé quelques écueils auxquels est confrontée cette corporation qui finit toutefois par tisser un lien « affectif » avec le client, plaidant par ailleurs pour un partenariat efficace.
(AIP)
cmas