C’est invitant à prendre des marches – non pour accéder à une demeure mais à prendre contact avec l’œuvre de Vincent Michéa – que le visiteur entame son parcours (tableau 1 – sans titre) et s’ouvre les portes de l’exposition dont le vernissage a eu lieu le 20 septembre 2013, à la Galerie Célcile Fakhoury sise à Cocody.
Cette œuvre que le peintre Vincent Michéa ne nomme pas – chacun ira de son interprétation – comme une fenêtre qu’il [Vincent Michéa] ouvre sur son cadre de travail (chevalier et cadres rangés contre un mur qui donne sur une ruelle), oriente sur une technique picturale basée sur la photographie et le photomontage…
«Je ne pense qu’à ça», est le thème de ladite exposition qui court jusqu’au 16 novembre prochain. Par une scénographie [dispositions des peintures] qu’il a réfléchie de concert avec Cécile Fakhoury, un couloir d’accès à l’exposition a été crée. Une idée est faite à quelques mètres du tableau 1 d’une technique différente [le photomontage] de la peinture de Vincent Michéa. Cette technique apprise depuis plusieurs années auprès de son maître de diplôme et professeur – «un des plus grands photo-monteurs européens du 20è siècle», souligne Vincent Michéa – est dévoilée à la Galerie Cécile Fakhoury.
«C’est le tout dernier travail – réalisé entre 2012 et 2013. Il était le moment d’aborder cette technique», admet le photo-monteur qui explique une simplicité de réalisation et à moindre coût : «Pour faire le photomontage, on n’a besoin de rien. C’est la chose qui coûte le moins cher. On a besoin de petits documents, de n’importe quoi – même d’un papier ramassé dans la rue, d’un tube de colle et des ciseaux».
Ces petits documents de rien constituent également un fond d’archives pour Vincent Michéa qui restitue doublement dans (par) sa peinture cette image, pour lui «très émotionnelle et pleine de sens» de Kwamé N’krumah dansant avec Mme Sékou Touré.
S’il fait appel au souvenir d’une «belle époque» mais, avec un regard toujours porté vers le futur, Vincent Michéa «se remémore son passé», sa jeunesse. Comme cette peinture ‘’Before the bigger splash’’ où le peintre Michéa représente la piscine de la petite ville de province d’où il est originaire. «Un lieu, se rappelle-t-il, de rencontre entre copains et copines».
Ce regard en arrière, c’est aussi le cinéma des années 70. Vincent Michéa expose en six (6) tableaux dans une série ‘’L’amour c’est le cinéma’’ des scènes d’intimes relations entre des acteurs, icônes du cinéma hollywoodien ou français [Marilyn Monroe & Joe Maggio ; Jean-Paul Belmondo & Rita Hayworth…]
Cette série permet de comprendre la technique du peintre inspirée de la trame-presse (petits points en imprimerie et en photogravure). Celle-ci donne à ses œuvres une particularité. «Si vous regardez bien à la loupe les journaux, toutes les photos noires et blanches sont faites de petits points. Je me suis servi de cette technique en les agrandissant pour en faire des tableaux».
Comme au cinéma, il y a chez Michéa cette musicalité qui accompagne l’exposition à travers l’installation d’un ‘’Discodrome’’. Un coup de cœur pour les nostalgiques et amoureux du vinyle.
Au milieu de ses 65 vinyles de 33 tours, Vincent Michéa [un collectionneur de musique et de disques – passionné de musique cubaine et congolaise] met des pastilles de couleurs qui représentent en fait sa palette colorée avec laquelle il travaille ses peintures. Rendant ainsi «agréable à l’œil» la composition [des couleurs] dans l’espace de la galerie Cécile Fakhoury.
Koné Saydoo
Cette œuvre que le peintre Vincent Michéa ne nomme pas – chacun ira de son interprétation – comme une fenêtre qu’il [Vincent Michéa] ouvre sur son cadre de travail (chevalier et cadres rangés contre un mur qui donne sur une ruelle), oriente sur une technique picturale basée sur la photographie et le photomontage…
«Je ne pense qu’à ça», est le thème de ladite exposition qui court jusqu’au 16 novembre prochain. Par une scénographie [dispositions des peintures] qu’il a réfléchie de concert avec Cécile Fakhoury, un couloir d’accès à l’exposition a été crée. Une idée est faite à quelques mètres du tableau 1 d’une technique différente [le photomontage] de la peinture de Vincent Michéa. Cette technique apprise depuis plusieurs années auprès de son maître de diplôme et professeur – «un des plus grands photo-monteurs européens du 20è siècle», souligne Vincent Michéa – est dévoilée à la Galerie Cécile Fakhoury.
«C’est le tout dernier travail – réalisé entre 2012 et 2013. Il était le moment d’aborder cette technique», admet le photo-monteur qui explique une simplicité de réalisation et à moindre coût : «Pour faire le photomontage, on n’a besoin de rien. C’est la chose qui coûte le moins cher. On a besoin de petits documents, de n’importe quoi – même d’un papier ramassé dans la rue, d’un tube de colle et des ciseaux».
Ces petits documents de rien constituent également un fond d’archives pour Vincent Michéa qui restitue doublement dans (par) sa peinture cette image, pour lui «très émotionnelle et pleine de sens» de Kwamé N’krumah dansant avec Mme Sékou Touré.
S’il fait appel au souvenir d’une «belle époque» mais, avec un regard toujours porté vers le futur, Vincent Michéa «se remémore son passé», sa jeunesse. Comme cette peinture ‘’Before the bigger splash’’ où le peintre Michéa représente la piscine de la petite ville de province d’où il est originaire. «Un lieu, se rappelle-t-il, de rencontre entre copains et copines».
Ce regard en arrière, c’est aussi le cinéma des années 70. Vincent Michéa expose en six (6) tableaux dans une série ‘’L’amour c’est le cinéma’’ des scènes d’intimes relations entre des acteurs, icônes du cinéma hollywoodien ou français [Marilyn Monroe & Joe Maggio ; Jean-Paul Belmondo & Rita Hayworth…]
Cette série permet de comprendre la technique du peintre inspirée de la trame-presse (petits points en imprimerie et en photogravure). Celle-ci donne à ses œuvres une particularité. «Si vous regardez bien à la loupe les journaux, toutes les photos noires et blanches sont faites de petits points. Je me suis servi de cette technique en les agrandissant pour en faire des tableaux».
Comme au cinéma, il y a chez Michéa cette musicalité qui accompagne l’exposition à travers l’installation d’un ‘’Discodrome’’. Un coup de cœur pour les nostalgiques et amoureux du vinyle.
Au milieu de ses 65 vinyles de 33 tours, Vincent Michéa [un collectionneur de musique et de disques – passionné de musique cubaine et congolaise] met des pastilles de couleurs qui représentent en fait sa palette colorée avec laquelle il travaille ses peintures. Rendant ainsi «agréable à l’œil» la composition [des couleurs] dans l’espace de la galerie Cécile Fakhoury.
Koné Saydoo