Abidjan – L’augmentation des échanges commerciaux entre la Côte d’Ivoire et la Suède a suscité l’organisation, mercredi à Abidjan, d’un séminaire sectoriel agroalimentaire portant sur le thème "Exporter vers la Suède", à l’intention des hommes d’affaires ivoiriens.
Organisé par l’Association pour la promotion des exportations de Côte d’Ivoire (APEX-CI), en collaboration avec des puissances publiques (ministère, ambassade, consulat) ainsi que Open Trade Gate Suède et BandamaGroup, ce séminaire vise à informer et sensibiliser les exportateurs ivoiriens sur les opportunités offertes par la Suède, surtout en matière d’exportation de produits agroalimentaires.
En procédant à l’ouverture officielle des travaux, le directeur de cabinet adjoint du ministère du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des PME, Alexis Amichia, a affirmé toute la détermination du Gouvernement ivoirien, par le truchement dudit département, à repositionner le pays sur l’échiquier international, après une décennie de crises.
Aussi, dans le cadre de la relance des activités économiques et commerciales, l’Administration Ouattara a-t-elle opéré une série de réformes et pris diverses initiatives.
Le collaborateur du ministre Jean Louis Billon a énuméré, entre autres mesures, l’adoption d’un nouveau Code des investissements, la création d’une Autorité nationale de régulation des marchés publics intégrant la société civile et le secteur privé, la mise en place du Guichet unique de facilitation de création d’entreprise en 48 heures, la création et l’opérationnalisation du Tribunal du commerce.
S’ajoutent à cette kyrielle d’indicateurs performants, l’éligibilité de la Côte d’Ivoire à l’AGOA ainsi que l’examen réussi de ses politiques commerciales à l’OMC, de même que toutes les stratégies nationales de promotion du commerce extérieur auxquelles le présent séminaire peut apporter des améliorations. Il a noté que le pays est une porte d’entrée de l’UEMOA dont il sert plus du tiers du PIB (42%) avant la crise et 2/3 de ses bons de trésor, et près de 22% de sa population.
De son côté, l’ambassadeur de Suède en Côte d’Ivoire, Per Carlson, a exprimé son espoir que ce séminaire aboutira à une augmentation des contacts et des affaires entre la Côte d’Ivoire et la Suède dont il a, par la suite, présenté les différentes dimensions.
Auparavant, le directeur général adjoint de l’APEX-CI, Amangoua Gérard, a situé l’enjeu et l’intérêt de cette initiative, dans le contexte post crise de ce pays qui veut diversifier ses marchés. Il a insisté sur le rôle "navigateur" de l’Association dans la promotion de l’exportation, soulignant que 52% des échanges de la Côte d’Ivoire se font vers l’Europe.
Quant à Mme Ellen Anker-Kofoed et M. Adams, ils ont présenté respectivement les activités de Open Trade Gate Suède et BandamaGroup dans la facilitation des échanges entre les pays scandinaves et l’Afrique de l’Ouest, notamment la Côte d’Ivoire. Ils ont surtout insisté sur la nécessité pour les exportateurs ivoiriens de s’intéresser à ce marché qui leur offre de réelles possibilités d’expansion.
(AIP)
kkp/cmas
Organisé par l’Association pour la promotion des exportations de Côte d’Ivoire (APEX-CI), en collaboration avec des puissances publiques (ministère, ambassade, consulat) ainsi que Open Trade Gate Suède et BandamaGroup, ce séminaire vise à informer et sensibiliser les exportateurs ivoiriens sur les opportunités offertes par la Suède, surtout en matière d’exportation de produits agroalimentaires.
En procédant à l’ouverture officielle des travaux, le directeur de cabinet adjoint du ministère du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des PME, Alexis Amichia, a affirmé toute la détermination du Gouvernement ivoirien, par le truchement dudit département, à repositionner le pays sur l’échiquier international, après une décennie de crises.
Aussi, dans le cadre de la relance des activités économiques et commerciales, l’Administration Ouattara a-t-elle opéré une série de réformes et pris diverses initiatives.
Le collaborateur du ministre Jean Louis Billon a énuméré, entre autres mesures, l’adoption d’un nouveau Code des investissements, la création d’une Autorité nationale de régulation des marchés publics intégrant la société civile et le secteur privé, la mise en place du Guichet unique de facilitation de création d’entreprise en 48 heures, la création et l’opérationnalisation du Tribunal du commerce.
S’ajoutent à cette kyrielle d’indicateurs performants, l’éligibilité de la Côte d’Ivoire à l’AGOA ainsi que l’examen réussi de ses politiques commerciales à l’OMC, de même que toutes les stratégies nationales de promotion du commerce extérieur auxquelles le présent séminaire peut apporter des améliorations. Il a noté que le pays est une porte d’entrée de l’UEMOA dont il sert plus du tiers du PIB (42%) avant la crise et 2/3 de ses bons de trésor, et près de 22% de sa population.
De son côté, l’ambassadeur de Suède en Côte d’Ivoire, Per Carlson, a exprimé son espoir que ce séminaire aboutira à une augmentation des contacts et des affaires entre la Côte d’Ivoire et la Suède dont il a, par la suite, présenté les différentes dimensions.
Auparavant, le directeur général adjoint de l’APEX-CI, Amangoua Gérard, a situé l’enjeu et l’intérêt de cette initiative, dans le contexte post crise de ce pays qui veut diversifier ses marchés. Il a insisté sur le rôle "navigateur" de l’Association dans la promotion de l’exportation, soulignant que 52% des échanges de la Côte d’Ivoire se font vers l’Europe.
Quant à Mme Ellen Anker-Kofoed et M. Adams, ils ont présenté respectivement les activités de Open Trade Gate Suède et BandamaGroup dans la facilitation des échanges entre les pays scandinaves et l’Afrique de l’Ouest, notamment la Côte d’Ivoire. Ils ont surtout insisté sur la nécessité pour les exportateurs ivoiriens de s’intéresser à ce marché qui leur offre de réelles possibilités d’expansion.
(AIP)
kkp/cmas
