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Société Publié le jeudi 26 septembre 2013 | Le Democrate

Interview / Directeur général de la Société de transport intercommunal (Sotic), Pascal Hien « Pour être en règle, les wôrô-wôrô pourront payer 300.000 f au lieu de 700 000 F»

Environ 700.000 Fcfa de taxes fiscales sont exigées aux taxis banalisés à Abidjan pour régulariser leur situation, afin d’intégrer le réseau des transports intercommunaux, selon le directeur général de la Société de transport intercommunal (Sotic), Pascal Hien, dans un entretien à ALERTE INFO.

Que devront faire les taxis banalisés pour se mettre alors en règle ?

Les taxis banalisés devront avoir les mêmes documents que les taxis compteurs (taxis intercommunaux), à l’exception de la pose du compteur horokilométrique.
II est exigé des pièces à fournir, entre autres, l’inscription au registre des transporteurs délivrée par l’Agetu (Agence de transport urbain) qui coûte 50.100 Fcfa pour les Ivoiriens et 100.100 Fcfa pour les non-Ivoiriens.

A la suite de cela, il faut avoir une autorisation du véhicule pour exercer dans ce secteur, qui était auparavant délivrée par l’Agetu, et qui est remplacée par la Taxe de transport urbain (Ttu).
Cette taxe (Ttu) est payée au niveau des impôts pour un montant de 150.000 Fcfa, en plus d’un timbre fiscal fixé à 5000 Fcfa : Une partie de la Ttu étant affectée aux impôts et une autre remplaçant les taxes de stationnement dans les mairies concernées.

Vous devez payer la patente transport, cinq places (8 à 11 chevaux), qui fait 120.480 Fcfa, avoir une assurance transport qui est fixée en fonction des maisons d’assurance, allant de 18.000 à 21.500 Fcfa et faire la visite technique (16.100 Fcfa), combinée avec la vignette (30.000 Fcfa), puis les frais de mutation (35.000 Fcfa).

Combien de taxis banalisés compte le District d’Abidjan aujourd’hui ?

Jusqu’en 2011, une étude réalisée par le Bureau national d’étude technique et de développement (Bnetd) avait révélé environ 4.000 véhicules banalisés, hormis les taxis compteurs déclassés, mais aujourd’hui, on est pratiquement à 7.000 véhicules banalisés.

Les taxis banalisés ont été interdits de circuler, quelles actions menez-vous afin qu’ils puissent être opérationnels ?

Notre objectif est de regrouper tous ceux qui sont dans l’informel et qui opèrent dans l’inégalité. Pour ce faire, la Sotic a obtenu auprès des autorités certaines facilités.

La Sotic, certifiée par l’Agetu donne la possibilité de payer la Taxe de transport urbain (Ttu, taxe annuelle) par tranche, soit 70.280 Fcfa comme avance au lieu de débourser du coup 120.480 Fcfa.

Par ailleurs, le chauffeur qui devrait s’acquitter de près de 700.000 Fcfa pour tous les documents, a la possibilité de payer environ 300.000 Fcfa, dans un premier temps, pour pouvoir poursuivre son activité.

Pourquoi les véhicules banalisés qui pratiquent une seule ligne, d’une commune à une autre, doivent-ils payer les mêmes taxes fiscales que les taxis intercommunaux ?

Les taxis compteurs ont dit que les taxis banalisés leur faisaient une concurrence déloyale parce qu’ils ne payaient pas de taxes, les syndicats de taxis compteurs ont demandé de payer les taxes comme les taxis compteurs.

Les taxis banalisés sont reconnus comme un mode de transport social, comment sont fixés leurs tarifs ?

Les tarifs sont fixés en fonction de la distance à parcourir. II y a trois types de lignes, celles de moins de cinq kilomètres (Km), celles entre cinq et sept km et des lignes de 10 km, dont les tarifs varient de 300 à 700 Fcfa.

Quand les tarifs seront homologués, les tarifs des lignes qui sont à 300 vont baisser à 250 Fcfa et ceux de 700 à 500 Fcfa. Cet objectif devrait être atteint quand tous les acteurs de ce brin de transport seront regroupés.

PAL
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