«Si d’ici le 30 septembre prochain, nous n’avons pas nos salaires, nous allons nous mettre en grève. Et nous ne resterons pas passives. Nous allons déverser les ordures dans toutes les rues…». Dame S.M., balayeuse dans la commune du Plateau, n’est pas du tout contente, à l’image de toutes ses collègues.
Sous anonymat, elle nous a confié ce qu’elle qualifie de souffrance que leur fait subir la mairie du Plateau. «Depuis plus de trois mois, nous ne percevons pas nos salaires. On nous rétorque tout le temps que la mairie n’a pas de budget. Et pourtant nous sommes en pleine rentrée scolaire. Pendant que leurs enfants vont à l’école, les nôtres sont à la maison.
Nous n’allons pas continuer d’attendre sans rien faire», menace-t-elle.
Les responsables de la mairie que nous avons approchés ont indiqué, que leur institution fonctionne sans budget depuis 8 mois. «Depuis longtemps, notre budget se trouve sur le bureau du ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur. Il attend d’être signé. La mairie ne sait donc pas où prendre de l’argent pour payer les balayeuses. Mais elles ne sont d’ailleurs pas seules dans cette situation. Il y a beaucoup de prestataires de la commune que nous ne pouvons payer», explique M. K.G.
Si la situation reste en l’état, la commune du Plateau qu’on se plaît à juste titre de qualifier de vitrine d’Abidjan risque de perdre son visage reluisant.
Boga Sivori
bogasivo@yahoo.fr
Sous anonymat, elle nous a confié ce qu’elle qualifie de souffrance que leur fait subir la mairie du Plateau. «Depuis plus de trois mois, nous ne percevons pas nos salaires. On nous rétorque tout le temps que la mairie n’a pas de budget. Et pourtant nous sommes en pleine rentrée scolaire. Pendant que leurs enfants vont à l’école, les nôtres sont à la maison.
Nous n’allons pas continuer d’attendre sans rien faire», menace-t-elle.
Les responsables de la mairie que nous avons approchés ont indiqué, que leur institution fonctionne sans budget depuis 8 mois. «Depuis longtemps, notre budget se trouve sur le bureau du ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur. Il attend d’être signé. La mairie ne sait donc pas où prendre de l’argent pour payer les balayeuses. Mais elles ne sont d’ailleurs pas seules dans cette situation. Il y a beaucoup de prestataires de la commune que nous ne pouvons payer», explique M. K.G.
Si la situation reste en l’état, la commune du Plateau qu’on se plaît à juste titre de qualifier de vitrine d’Abidjan risque de perdre son visage reluisant.
Boga Sivori
bogasivo@yahoo.fr