Ferkessédougou, La Fondation "Nouvel espoir pour enfants handicapés" vient de créer à Ferkessédougou un institut médico-éducatif, baptisé "Institut Yiriguegnon de Ferkessédougou", chargé de la prise en charge totale et gratuite des enfants handicapés psychiques.
La création de ce centre a coïncidé avec le lancement, samedi, avec les activités de la Fondation Nouvel Espoir pour enfants handicapés de Côte d'Ivoire, en présence de plusieurs personnalités dont l'honorable Salifou Barro, député de Banfora, au Burkina Faso.
Doté de deux villas spécialement équipées pour les 36 pensionnaires assistés par un personnel spécialisé en la matière, l'institut s'étend sur une superficie de 2.400 m², selon une présentation faite par son directeur, Dr Diga Kouamé Joël.
Selon le PCA de FNEPEHCI, Koné Idrissa, par ailleurs médecin-chef à l'hôpital psychiatrique de Bingerville, la Fondation entend, à travers ce centre, apporter "une aide spécifique à ces enfants en vue de leur permettre de reprendre le processus de leur développement psychologique et moteur et d'être scolarisés".
"L'ambition de la Côte d'Ivoire est d'atteindre une scolarisation à 100 % de ses enfants. L'action de la Fondation et de l'Institut médico-éducatif Yiriguegnon est d'œuvrer à atteindre cet objectif", a-t-il ajouté.
En apportant de l'aide à ces enfants qui ne peuvent pas avoir le même rythme de développement que leurs autres camarades du fait de certaines pathologies liées à des facteurs plus ou moins connus, l'ONG contribue aux efforts du gouvernement dans la prise en charge de tous les enfants.
"Nous accueillons avec beaucoup de bonheur l'ouverture de ce centre dont les objectifs et missions cadrent avec ceux de notre ministère", a indiqué M. Bagaté Bolou, inspecteur général, représentant le ministre d'Etat, ministre de l'Emploi, Affaires sociales et de la Formation professionnelle.
"L'existence de ce centre dans une région où rien n'était prévu est un espoir", a-t-il ajouté.
Pour accompagner la Fondation dans son élan de solidarité envers les enfants vulnérables, le ministère de tutelle a remis à ces dirigeants une enveloppe de deux millions de FCFA, à travers le sous-préfet de Ferkessédougou, Mané Abdoulaye, représentant le préfet de la région du Tchologo.
Au nom du président de l'Assemblée nationale, Guillaume Soro, parrain de la cérémonie, le député de Kong, Diabaté Mory, a appelé à une mission de sensibilisation de toutes les populations de la région pour davantage de solidarité envers ces enfants innocents, souffrant de stigmatisation du fait de leur handicap.
"Ces enfants ont toujours besoin de nous sentir auprès d'eux", a-t-il dit, avant de remettre au nom du parrain la somme de 500.000 FCFA et deux tonnes de riz.
Présente dans plusieurs pays dont la Côte d'Ivoire, la FNEPEH a pour objectif d'œuvrer à l'éducation, à la rééducation et à la formation des enfants handicapés moteurs et polyhandicapés en Afrique subsaharienne, afin de promouvoir et faciliter leur intégration socio-économique et culturelle.
AIP
Ti/kp
La création de ce centre a coïncidé avec le lancement, samedi, avec les activités de la Fondation Nouvel Espoir pour enfants handicapés de Côte d'Ivoire, en présence de plusieurs personnalités dont l'honorable Salifou Barro, député de Banfora, au Burkina Faso.
Doté de deux villas spécialement équipées pour les 36 pensionnaires assistés par un personnel spécialisé en la matière, l'institut s'étend sur une superficie de 2.400 m², selon une présentation faite par son directeur, Dr Diga Kouamé Joël.
Selon le PCA de FNEPEHCI, Koné Idrissa, par ailleurs médecin-chef à l'hôpital psychiatrique de Bingerville, la Fondation entend, à travers ce centre, apporter "une aide spécifique à ces enfants en vue de leur permettre de reprendre le processus de leur développement psychologique et moteur et d'être scolarisés".
"L'ambition de la Côte d'Ivoire est d'atteindre une scolarisation à 100 % de ses enfants. L'action de la Fondation et de l'Institut médico-éducatif Yiriguegnon est d'œuvrer à atteindre cet objectif", a-t-il ajouté.
En apportant de l'aide à ces enfants qui ne peuvent pas avoir le même rythme de développement que leurs autres camarades du fait de certaines pathologies liées à des facteurs plus ou moins connus, l'ONG contribue aux efforts du gouvernement dans la prise en charge de tous les enfants.
"Nous accueillons avec beaucoup de bonheur l'ouverture de ce centre dont les objectifs et missions cadrent avec ceux de notre ministère", a indiqué M. Bagaté Bolou, inspecteur général, représentant le ministre d'Etat, ministre de l'Emploi, Affaires sociales et de la Formation professionnelle.
"L'existence de ce centre dans une région où rien n'était prévu est un espoir", a-t-il ajouté.
Pour accompagner la Fondation dans son élan de solidarité envers les enfants vulnérables, le ministère de tutelle a remis à ces dirigeants une enveloppe de deux millions de FCFA, à travers le sous-préfet de Ferkessédougou, Mané Abdoulaye, représentant le préfet de la région du Tchologo.
Au nom du président de l'Assemblée nationale, Guillaume Soro, parrain de la cérémonie, le député de Kong, Diabaté Mory, a appelé à une mission de sensibilisation de toutes les populations de la région pour davantage de solidarité envers ces enfants innocents, souffrant de stigmatisation du fait de leur handicap.
"Ces enfants ont toujours besoin de nous sentir auprès d'eux", a-t-il dit, avant de remettre au nom du parrain la somme de 500.000 FCFA et deux tonnes de riz.
Présente dans plusieurs pays dont la Côte d'Ivoire, la FNEPEH a pour objectif d'œuvrer à l'éducation, à la rééducation et à la formation des enfants handicapés moteurs et polyhandicapés en Afrique subsaharienne, afin de promouvoir et faciliter leur intégration socio-économique et culturelle.
AIP
Ti/kp